La condamnation de Luc Tangorre à 3 ans et demi de prison par le Tribunal correctionnel de Nîmes, particulièrement partial, a pour objet de punir sa fille d’avoir inventé un pédophile imaginaire et le fait qu’une autre pré-adolescente, puis deux autres qui lisent trop la presse bien pensante sur leur smartphone, aient pu s’imaginer que c’était pour de vrai..

Résumons ce qui est véritablement arrivé :  alors qu’en 2014 M. Tangorre est en vacances au Grau du Roi, il se rend dans une aire de jeu avec sa fille et deux autres enfants. Sa fille entre dans un labyrinthe et invente un pédophile imaginaire qui poursuivrait les enfants dans ce dédale en boudins gonflables, engendrant aussitôt un mouvement de panique.

Durant ce passage  d’affolement général, une petite fille, Fanélie Barranger, restée à l’extérieur désigne M. Tangorre comme étant le pédophile imaginaire inventé par Élise Tangorre – et sa mère porte plainte en affabulant qu’elles l’ont déjà croisé lors d’un concert lors duquel il se serait frotté à elles.

C’est une méprise, elles ont pensé que la fille de M. Tangorre parlait sérieusement ;

et n’ont pas compris qu’il s’agissait d’une plaisanterie.

Sur le fondement de ce quiproquo et n’ayant rien su de l’invention d’origine, la presse bien pensante se déchaîne, RTLEurope 1, le Parisienle MondeLibérationParis-Match, France TélévisionFrance InterOuest France, Sud Ouestla Dépêche du Midi…, et suscite deux autres témoignages qui ne peuvent être que des affabulations puisque l’origine en est une plaisanterie et qu’il ne s’est trouvé aucun pédophile nulle part dans l’aire de jeu.

La presse bien pensante est tellement sûre de « bien penser », que ses journalistes peuvent se permettre de condamner par incantations et affirmations totalitaires sans faire d’enquête, ressasser les dépêches d’agence sans les vérifier, sans se poser la question de recouper les sources, de faire preuve d’un minimum de retenue ou de prudence…

Cette même presse autrefois pensait tellement bien qu’elle a fait croire aux français avant guerre que Munich en 1938, c’était la paix, autrement dit n’a pratiquement jamais cessé de les « dindonner » pour mieux feindre d’ignorer les complots qui se tramaient contre la Troisième République et le sabotage du réarmement – et ce n’était pas une théorie…

Aujourd’hui elle se met au service du parquet de Nîmes avec une obséquiosité qui ferait frémir le plus servile des échotiers du pouvoir.

Donc Luc Tangorre a été condamné dans ces conditions à 3 ans et demi de prison le 12 septembre 2019, pourchassé par cette meute hystérique, qui ressasse les mêmes complaintes en boucle « gracié par Mitterrand » – effectivement, le dossier de l’époque ne tenait pas non plus – « récidiviste » – « violeur en série » – sans jamais en chercher la moindre rationalité.

Peu importe les dévastations qui s’ensuivraient, du moment que l’on tient les lecteurs par cette minute de la haine. Qu’ils puissent jeter leur dévolu sur un prisonnier qui ne peut pas se défendre et se ruer sur les vindictes proférées par le parquet avec la croyance chevillée au corps, celle des fanatiques du pouvoir judiciaire infaillible, et fasciste au bout du compte.

L’institution judiciaire de Nîmes s’enfonce toujours plus profond dans le délire paranoïaque…

D’après ce que l’on comprend des résumés d’audience, M. Tangorre a été confronté avec les trois préadolescentes qui l’accusent, le procureur et le président veillant à ce que le contexte précis n’apparaisse jamais : Ont-elles faux ? Ont-elles vrai ? Voilà bien la seule question qui s’est posée, tout en veillant à ce que jamais une réponse logique et raisonnée puisse être formulée, ayant débarrassé la présentation des faits de leur cause initiale, que l’on dissimule soigneusement.

Le Président Bandiera se comporte en procureur, ce qui en fait deux pour le même tribunal – c’est beaucoup – et accuse tout bonnement M. Tangorre d’être dans le déni perpétuel. Au lieu de prononcer cette sentence définitive qui dénote sa partialité, vaudrait-il mieux pour bien apprécier de quoi il retourne en vérité, examiner avec précision et réflexion les éléments matériels.

Le Président Bandiéra, président partial puisque lié au juge Lernould par une longue collaboration et une complicité remarquée…

Le Président Bandiéra ne peut être que partial, il a travaillé longtemps de concert avec le juge d’instruction Christian Lernould, comme le précise l’article d’Objectif Gard paru le 20 octobre 2018, à l’occasion de son décès :

« Ce jeudi, juste avant que l’audience du tribunal correctionnel de Nîmes ne commence, son complice et ami, le président du tribunal, Jean-Pierre Bandiera, a rendu un hommage émouvant à « l’homme et au magistrat rigoureux et humain« . Les deux juges ont longtemps œuvré ensemble au deuxième étage du palais de justice de Nîmes. « 

Or c’est le juge Lernould qui était en charge de l’instruction de l’affaire des deux américaines – qui n’était, comme nous le verrons, qu’une opération de basse police pilotée par quelques services de l’état pour annuler toute possibilité de révision du premier procès ayant condamné Luc Tangorre – et, au vu de cette partialité qui apparaît lors de la tenue de l’audience, le juge Bandiéra, au lieu de passer sous le tapis l’origine du quiproquo entre l’invention de la propre fille de Luc Tangorre et les affabulations des trois prétendues victimes, aurait dû invoquer auprès du Premier Président de la Cour d’appel le fait qu’il n’était pas en mesure de conduire les débats de façon impartiale.

Il ne l’a pas fait et ce n’est pas disons, très professionnel de sa part, ni respectueux de l’article 6 de la Convention Européenne de Sauvegarde des droits de l’homme dont la France, il faut le dire, se fout comme de Colin Tampon…

Or donc, les accusations que portent ces trois jeunes filles seraient-elles matériellement incontestables, logiques, assises sur des éléments de preuves, sur un enchaînement des faits qui vient consolider leur récit ?

Il se trouve qu’elles ne le sont jamais. Parce que le fondement de l’accusation portée contre Luc Tangorre est une blague fomentée sans réfléchir par sa propre fille âgée de 11 ans.

On peut lui pardonner, elle ne savait pas qu’elle condamnait son père à 3 ans et demi de prison. Cependant, on ne peut pas l’admettre d’une juridiction éclairée.

Car cela, le Tribunal de Nîmes le dissimulera sans complexe, niant la vérité des faits, alors que cette blague est au centre de toute cette affaire.

Il a préjugé une fois pour toutes qu’ils n’avaient aucune valeur, ce qui est quand même une curieuse façon de concevoir l’acte de juger.

Sans doute le Président, M. Bandiera, a décidé de ne pas étudier le dossier en considérant les arguments apportés par Luc Tangorre.

Il s’en remet à l’arrêt de renvoi, une simple recopie des charges du procureur qui, pour faire admettre l’invraisemblance qui recouvre l’accusation, escamote les faits qui en sont la cause.

Ainsi, tout est plus facile, on ne va quand même pas s’encombrer de la vérité.

En considérant l’arrêt de renvoi, on pourrait penser que M. Luc Tangorre déambulait tout seul à cet endroit. Il serait entré, seul, dans le labyrinthe gonflable que la firme Lu avait installé sur la plage.

Que c’est en étant tout seul qu’il se serait trouvé nez-à-nez avec une petite fille de 12 ans qu’il aurait « frottée ».

Le récit de l’accusation suppose en fait que M. Tangorre aurait été pris d’une folie subite, attiré de façon compulsive par ce labyrinthe destiné aux enfants, pris par une lubie sans cause, celle de pratiquer la prédation sexuelle furtive dans la pire des situations, l’aire de jeux est pleine de monde et il ne va pas manquer d’être dénoncé…

Une première question se pose : comment se fait-il qu’il ait attendu autant de temps pour se découvrir pédophile (il ne l’a jamais été auparavant) et préférer soudain les gamines prépubères aux femmes…

Cela fait quand même dix ans que les copines de sa fille défilent à la maison, qu’il passe devant le lycée tous les jours sans que rien ne se soit jamais produit en 15 ans…

M. le Président, M. le Procureur Stanislas Vallat supposent-ils que ce labyrinthe en boudin bleu sur une plage constitue le summum de l’érotisme juvénile qui rend fou les hommes de la cinquantaine et les transforme en chasseurs de petites filles ? Par quel miracle ? Et l’on se demande comment il peut se faire qu’ils ne se posent jamais la question et ne la posent jamais à M. Tangorre.

Autrement dit, l’absurdité, l’incongruité, c’est pour eux une forme de naturel qui a ce pouvoir de faire passer les plus gros mensonges pour un fait accompli.

En effet, il n’y a strictement rien dans le dossier de l’accusation – et l’instruction a duré quatre longues années – qui puisse donner une cause même la plus infime au fait que M. Tangorre soudain passerait à l’acte et changerait du tout au tout sa sexualité.

En réalité ce dossier, déjà à ce stade ne tient pas debout et M. le Président, M. le Procureur, les avocats de la partie civile ne peuvent l’ignorer.

C’est donc eux et non pas M. Tangorre qui pratiquent le déni avec une redoutable impudence. Qui s’accrochent à une accusation qui n’a pas de fondement.

Ce serait le viol d’une femme, alors oui on pourrait parler de récidive. Mais des attouchements sur des petites filles, cela viendrait d’où ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi sur cette plage emplie de vacanciers et pas dans un contexte où il est sûr qu’il n’y aura aucun témoin ?

Le Président Bandiéra, le Procureur Vallat et les auxiliaires Nougier et Fumanal dans le déni perpétuel de la réalité…

Personne, mais strictement personne jusqu’à présent, durant les quinze années précédentes parmi les enfants qu’il a croisés ne s’est plaint de quoi que ce soit. Au contraire, il est apprécié de tous ceux qui le connaissent.

Pour ces magistrats, que ce dossier surgisse de nulle part, cela ne fait aucune question. Et l’on ne peut qu’en conclure que M. Tangorre est tombé sur un procureur nul et un président nul, incapables de la moindre réflexion rationnelle, à part de proférer des invectives sur le fait que M. Tangorre serait dans le déni perpétuel.

Ce sont eux en réalité qui sont dans le déni perpétuel de ce qui fonde ce dossier, pas M. Tangorre. M. Tangorre se défend, avec ses moyens, avec sa sincérité.

Ont-ils au moins tenté de comprendre l’enchaînement des faits ? On viendrait à en douter, car à l’étudier un tant soit peu, le dossier d’instruction tel qu’il se trouve une fois qu’elle est close, il ne raconte pas du tout cette histoire.

L’enquête de gendarmerie expose que M. Tangorre se trouvait avec sa fille de 12 ans et deux autres enfants, une petite fille du même âge et son frère de 10 ans qu’on lui avait confié pour l’après-midi.

Tous ceux qui ont dû s’occuper de trois enfants d’une dizaine d’années sur une plage comprennent, au contraire des magistrats de Nîmes qui ne connaissent apparemment rien de la vie, que leur excitation et leur frénésie ne laissera pas une minute de répit, et moins encore le loisir de fomenter une rencontre fortuite dans un labyrinthe.

Le dossier expose également que sa fille Élise Tangorre a choisi de visiter le labyrinthe… C’est elle qui y est entrée, c’est elle qui s’est mise à crier avec une autre gamine : « il y a un pédophile ! Il y a un homme qui nous poursuit !« 

Ce pédophile n’a aucune existence – mais de tout cela, le tribunal ne veut pas en entendre parler -. C’est une blague idiote et la fille de Luc Tangorre ne s’est pas rendue compte qu’elle allait affoler toute l’aire de jeu, et son père en premier.

Luc Tangorre ne peut pas rester plus de dix secondes dans le labyrinthe, il est astreint à surveiller le gamin de 10 ans dont il est chargé et qui joue sur le trampoline de l’autre côté.

Tout ceci figure dans le dossier. Et on ne voit pas que le Président ou même le Procureur l’ait contesté à quelque moment que ce soit de l’audience. Il s’est bien gardé d’en parler, faire la vérité n’étant pas semble-t-il sa priorité.

Dans cette affaire en quoi consistait le respect du contradictoire ? Qu’on puisse entendre la parole de celle qui se trouve bien malgré elle au centre de toute cette affaire : Élise Tangorre.

On fait témoigner les trois accusatrices. Ce n’est pas équilibré, car il aurait été indispensable d’entendre la parole de celle par qui tout se déclenche.

Faire croupir trois ans et demi dans la taule de Corbas à 12° dans les cellules d’isolement la nuit en hiver sur la base d’une telle négligence, c’est criminel en vérité.

En effet, la parole d’Élise Tangorre prend d’autant plus d’importance qu’elle affirme sans être contredite que c’est elle qui a pris la décision d’inventer le pédophile et qui a convaincu une autre gamine Danaelle qui passait par là de se joindre à elle. C’est elle que l’animatrice rencontre en pleurs dans les couloirs bleus.

Où se trouve l’accusatrice principale de ce dossier, Fanélie Barranger ? Elle se tient à l’extérieur auprès de sa mère.

Ensuite, au milieu de l’affolement qu’elles ont créé, Élise et Danaelle s’échappent du labyrinthe par l’autre sortie, pendant que la monitrice fait évacuer les estivants.

Elles reviennent de l’entrée gauche par l’extérieur et se postent devant l’entrée droite.

Luc Tangorre en sort à ce moment là et Danaelle dit : « C’est lui !« . Élise, reconnaissant son père rétorque : « Non, ce n’est pas lui.« 

Tout cela figure en bonne place dans le dossier et deux personnes viennent en témoigner : l’animatrice du jeu et le père de Danaelle. Ce qu’ils rapportent est parfaitement concordant.

Or l’accusatrice n’est toujours pas entrée dans le labyrinthe. Si elle vient à s’y risquer, ce sera bien après. Sa mère aura fait part à l’animatrice – en ayant entendu Danaelle et ayant cru qu’elle était sérieuse – de ceci : « cet homme, il m’a frotté lors d’un concert il y a deux jours. » (elle changera de version à plusieurs reprises…).

L’administration judiciaire française vise sans doute le Guiness du record du nombre d’erreurs judiciaires avec Luc Tangorre. Recevant les louanges de la presse bien pensante, elle est bien partie pour remporter le trophée haut la main.

Pendant ce temps, certes Luc Tangorre repart chercher le pédophile, il ne sait pas que sa fille vient de tout inventer, et il ne trouve personne bien sûr. Mais lorsque il ressort, vingt secondes après, l’accusatrice est toujours dehors, avec sa mère, c’est depuis l’extérieur qu’elle accuse Luc Tangorre, Élise Tangorre se précipitant vers son père en pleurant : « Papa, ils sont fous, ils croient que c’est toi le pédophile.« .

Si l’accusatrice, Fanélie Barranger, est entrée dans le labyrinthe, c’est encore après. Or Luc Tangorre n’y est pas revenu, le petit garçon le tirait par la manche parce qu’il voulait faire des photos et retirer ses cadeaux comme sa sœur. C’est donc tout naturellement et calmement qu’il sort de l’enceinte de Princeland.

Voilà tout ce qui se trouve dans le dossier et ce que le tribunal de Nîmes visiblement s’est employé à toute force à réduire ou dissimuler.

On le comprend, s’il développe la cause première de cette accusation, on en déduit qu’il n’y a jamais eu aucun pédophile sur cette aire de jeu et que l’accusatrice n’a jamais pu matériellement et temporellement rencontrer Luc Tangorre dans le labyrinthe.

Ce qu’elle raconte aux gendarmes, ce sont donc immanquablement des salades, des affabulations.

Le piège s’est refermée sur cette jeune fille, car c’est sa mère qui a porté l’accusation, pour son propre compte et pour le compte de sa fille : elles inventent qu’elles ont déjà vu Luc Tangorre lors d’un concert, et il se serait frotté d’abord à la fille, puis à la mère.

Fanélie Barranger est prisonnière de son costume d’accusatrice. Et ce qui est infiniment regrettable, c’est qu’il ne se soit trouvé personne parmi les parquetiers de Nîmes ou les juges d’instruction pour analyser un tant soit peu la chronologie afin de s’apercevoir de ce qui s’était réellement passé et mettre un terme à une telle hystérie délirante.

L’on est contraint de constater que le récit de Fanélie Barranger relève de l’affabulation, les contradictions et les revirements se succèdent dans ses déclarations mêmes, la plus impressionnante étant celle-ci :

Fanélie Barranger aux enquêteurs le 10 août 2019 : « Lorsque je suis rentrée dans ce jeu, j’ai senti qu’un individu me bloquait tout en me frottant. Je suis sortie pour prévenir ma mère, et quand une fille est sortie (Élise Tangorre), on l’a prévenue qu’un homme s’était frotté à moi et qu’il fallait faire attention.

De cette phrase, il se déduit que Luc Tangorre se situe à cet instant dans le labyrinthe, sa fille également.

Mais elle poursuit :  » En sortant de ce jeu, j’ai vu cette fille parler avec l’individu qui m’avait frotté. J’ai su ensuite que c’était son père, car elle l’appelait papa.« 

Voilà maintenant qu’il se retrouve dehors, sa fille aussi est dehors. Donc si l’on considère ses propres déclarations, Luc Tangorre, tout comme sa fille, sont à la fois dedans et dehors au même moment.

Trois ans et demi de prison par don d’ubiquité… L’administration judiciaire française n’a pas peur du ridicule tragique.

Sans s’attarder sur les autres invraisemblances et les variations de ce témoignage manifestement inventé, le tribunal correctionnel avait tout de même les moyens de détecter que cela ne fonctionnait pas…

Voilà ce qu’écrit le Midi Libre de ce qu’aurait rapporté la première accusatrice :

 » Il se tenait bizarre, il n’arrêtait pas de me regarder avant que je rentre dans le labyrinthe.  » a raconté la jeune fille. 

En cela elle reconnaît qu’elle ne l’a jamais rencontré qu’en dehors du labyrinthe, cependant quelle ne dévoile jamais le moment où elle s’aperçoit qu’elle l’aurait déjà croisé lors d’un concert.

Ainsi donc ne dit-elle pas la vérité lorsqu’elle affirme qu’il s’est déjà frotté contre elle lors d’un concert deux jours avant (ou 25 jours avant suivant les variations de ses déclarations).

Et s’il se tenait bizarre et la regardait avec insistance, comment peut-il se faire qu’elle entrerait dans le labyrinthe quand il s’y trouve ? Alors qu’elle a dû le reconnaître s’il s’est déjà frotté à elle et l’a fixée d’un regard bizarre…

Il suffit d’examiner un peu soigneusement de telles dépositions pour constater qu’on est dans l’invention perpétuelle. Ce n’est pas sérieux.

Voici ce que rapporte le Midi Libre de ses déclarations lors de l’audience : « En fait il est entré dans le labyrinthe, il m’a bousculée, il m’a plaquée contre la paroi et il s’est collé contre moi. Il était derrière moi et il s’est frotté contre moi. Ça n’a pas duré longtemps, je l’ai repoussé et j’ai prévenu tout le monde.« 

Matériellement, ce qu’elle rapporte est absolument impossible. Élise Tangorre, en tant qu’initiatrice de la blague, aurait pu déclarer qu’elle a prévenu tout le monde, mais pas l’accusatrice. L’accusatrice se trouve en réalité à l’extérieur et n’est pas encore entrée une seule fois dans le labyrinthe quand se produit l’affolement et que tout le monde est déjà prévenu.

Chassé par la porte, Outreau revient par la fenêtre…

Le meilleur réside peut-être dans cette incise, lorsque le président Bandiera interroge Luc Tangorre :  » L’examen psychologique rend son discours crédible » (Celui de la victime, NDLR). Vous en pensez quoi ?  »

L’on pense aussitôt aux femmes de ménage et l’on se dit que recommence le procès d’Outreau sans que le Président s’en rende compte. Fanélie Barranger peut être tout à fait crédible, c’est ce qu’elle raconte qui ne l’est pas du tout, mais alors pas du tout.

Le président par ailleurs est victime d’un manque de compétence en informatique, il ne sait pas comment fonctionne internet et le téléphone portable dit « smartphone » et donc il n’arrive pas à se figurer que le fait que la presse dans son ensemble répète en boucle :  » violeur multirécidiviste  » (ce qui est faux d’ailleurs car il n’y a qu’une récidive même si l’on considère qu’il n’y a pas d’erreur judiciaire) puisse susciter des vocations d’Emma Bovary de circonstance.

 » Comment ces jeunes victimes pouvaient elles avoir une connaissance médiatique vous concernant ? « 

C’est simple M. le Président Bandiera, elles lisent trop la presse bien pensante qu’elles ont trouvée en surfant machinalement sur internet (c’est dans le dossier, elles parlent du Parisien mais comme elles se trouvaient en Espagne, on suppose que c’est le Parisien sur le téléphone), une presse simpliste qui condamne sans jugement. Elles se sont dit : on était nous aussi au Grau du Roi, on peut y aller, il est déjà condamné, nos mensonges n’auront en quelque sorte aucune incidence.

Il aurait fallu projeter au tribunal correctionnel de Nîmes, à l’attention de son président, le film de Wolf Rilla, le Village des damnés, ces enfants tous interconnectés comme le sont ceux du temps présent et qui se transmettent entre eux par télépathie en dehors du monde des adultes, le moyen d’ouvrir une boîte en casse-tête chinois en quelques secondes.

Il en déduirait qu’il n’est nul besoin à ces jeunes filles de se connaître pour fomenter chacune de son côté une accusation de ce type sur la base des simplifications journalistiques qui pullulent sur leurs écrans et pour donner un corps à l’hystérie textuelle haineuse sans précédent que l’arrestation de Luc Tangorre provoque et qui forme cette « télépathie moderne« .

À la suite de l’émission de radio d’Orson Welles sur l’Invasion des martiens en 1938, beaucoup ont prétendu avoir aperçu des martiens, ils n’avaient pas besoin de se connaître entre eux, et certains même se sont suicidés… C’est dire la puissance d’internet de démultiplication fantasmatique.

Le Village des Damnés – Wolf Rilla

Mais cela donne-t-il le moindre fondement à leur accusation ? Aucun, puisque tout s’anéantit à constater que l’affaire s’est déclenchée par suite de la blague de mauvais goût de la fille de Luc Tangorre et le fait que le pédophile est une invention.

Surtout, de cela le président n’en parle jamais. En effet, cela fait tomber le dossier et les trois ans et demi de prison. Alors cela ne convient pas.

La haute hiérarchie lui a donné des ordres, il obéit avec la perfection d’une machine.

C’est ce que l’on appelle une justice totalitaire, elle ne veut entendre que la déclinaison de l’accusation, pas la réalité des dossiers qu’on lui présente.

Vient ensuite l’accusation des deux sœurs dans une salle de jeu où M. Tangorre ne se rend qu’accompagné de sa fille, ayant passé l’âge de chevaucher des motos électroniques.

Si les attouchements que la plus petite allègue avoir subis étaient si inquiétants, le commissariat leur tendait les bras à 80 mètres de là, elles auraient dû aussitôt s’y rendre pour informer les autorités de son signalement et empêcher qu’il recommence. Elles ne disent rien et attendent de voir sa photo sur le journal – en « violeur multirécidiviste » condamné par avance, pour qu’elles se manifestent. Ce n’est pas sérieux non plus, puisqu’il n’y a rien d’autre que leurs paroles.

M. Tangorre est plutôt extraverti, s’il s’agissait de draguer, autant le faire ouvertement et engager la conversation, ce qui ne constitue pas un délit, étant donné que la plus jeune des deux sœurs est accompagnée de sa sœur adulte qui la surveille.

Que signifie le fait de caresser la cuisse de cette fille de 15 ans tandis que sa sœur est tout à côté ? Pourquoi elle et pas la sœur de 20 ans – puisque selon les premiers accusateurs, il ferait feu de tout bois ?

Le récit en lui-même se pare d’absurdité et le problème qu’il soulève est de n’être corroboré par rien. Elles ne donnent aucun détail qui ferait que la scène possède un minimum de consistance. Quand on est collé par un homme de cette façon, on se souvient au moins d’un détail qui reste avec le sentiment de dégoût. Mais là il n’y a rien.

La troisième accusatrice, un sommet dans le genre mythomanie.

Le tribunal, soit le Président – ou plutôt le deuxième procureur devrait-on dire -, et le procureur, jurent leur Grands Dieux que cette victime n’avait pas accès au dossier et qu’elle habitait loin.

Certes, cependant qu’elle venait tous les ans tout près, au Grau du Roi. Qu’il se soit produit une indiscrétion sur le contenu du dossier, rapportée à ses parents, c’est bien possible. De telles indiscrétions sont monnaies courantes et il est risible que ces gens puissent endosser le costume des vierges effarouchées sur ce thème…

Mais là ne réside pas le problème central posé par un tel témoignage. Le problème encore une fois, est que l’accusation qu’elle profère est délirante, abracadabrante.

Elle était copine avec la fille de Luc allègue-t-elle. Mais pour trancher, il aurait fallu que la fille de Luc soit présente lors des audiences et veuille bien le confirmer. D’autant plus que, dans le dossier, la fille de Luc Tangorre déclare qu’elle ne connaît pas cette prétendue « copine » (des « copines » comme celle-là, on ne souhaiterait d’ailleurs pas en rencontrer…), soulignant qu’elle ne l’a jamais vue. Et que ce qu’elle raconte, c’est du grand n’importe quoi :

Question à Élise Tangorre : « Connais-tu la jeune fille représentée sur les photos que je te présente ? » 

Réponse : « Franchement, ça ne me dit rien. » 

Question : « Est-ce que ton papa était présent quand tu jouais avec les copines sur la plage ou au jeux ? »

Réponse : « Ben non. J’allais jouer avec mes copines. Il ne les connaissait pas ni rien. »

Question : « Te souviens-tu que Floriane, c’est le prénom de la petite fille qu’il y a sur les photos, t’aurait avoué que Luc lui aurait dit « je t’aime » et qu’il t’aurait grondée parce que tu le lui aurait répété ? »

Réponse : « Franchement non. C’est n’importe quoi. »

Il y en a forcément une des deux qui ment, selon toute première logique. Si c’est la fille de Luc Tangorre pas de problème, mais qu’en sait le tribunal qui fait tomber les années de prison avec tant de volupté et d’assurance ?

L’accusatrice déclare ceci, selon le résumé établi par le Midi Libre : « Dans mon souvenir je devais avoir 7 ans, je jouais avec mon amie (comprenez Élise Tangorre). À un moment son père a demandé à sa fille de se tourner, il m’a demandé de toucher son sexe qu’il avait sorti de son maillot, et il m’a abaissé mon maillot et il m’a touchée.

Pour moi c’était pas anormal parce que j’avais sept ans, lui c’était un adulte, je n’avais pas conscience. Sa fille était à coté de lui.« 

Qu’une gamine de sept ans trouve normal qu’on lui demande de toucher un pénis, c’est pour le moins inattendu. À sa place, on en serait tout de même choqué, traumatisé en quelque manière. Trouver cela normal relève d’une forme de schizophrénie. On comprendrait qu’elle explique qu’elle était traumatisée à un point tel qu’elle n’a pas su comment le dire à ses parents et qu’elle en a souffert atrocement. Mais dire que l’on trouve cela normal, c’est signifier que les faits n’ont pas de substance émotive ou charnelle et qu’ils se situent dans le rayon du fantasme pur.

Cependant, l’on comprend aussitôt que celle qui aurait dû subir un traumatisme collatéral de grande ampleur, ce serait Élise Tangorre qui découvrirait non seulement que son père est pédophile, mais en plus qu’il s’attaque à ses copines. Pour qui la connaît, elle n’aurait jamais laissé faire et ne l’aurait pas envoyé dire. Le père aurait passé un sacré mauvais quart d’heure.

Dans une telle situation, elle en aurait aussitôt parlé à sa mère, elle aurait fait des crises, cela se passerait mal à la maison, en générant un malaise permanent et poisseux.

Mais le dossier et ses quatre années d’enquêtes ne recèlent rien de tout de cela, nulle part dans aucune cote.

Élise Tangorre considère son père avec amour. Au cas où le Président aurait eu garde de veiller au principe constitutionnel du respect du contradictoire, il l’aurait fait venir à la barre et elle aurait témoigné auprès du tribunal qu’il est un père aimant et absolument normal, qu’elle n’a jamais croisé cette gamine de sa vie, qu’elle ne connaît ni d’Ève, ni d’Adam, qui expose ce genre de fantasmagorie de trouver « normal » des gestes graveleux qui révulseraient n’importe quelle petite fille de 7 ans.

Et rappelons qu’Élise explique au juge d’instruction qu’elle ne présente jamais ses copines à son père et qu’il n’en n’a jamais fait la demande – Et d’ailleurs il ne se le permettrait pas -, or donc qu’il ne les connaît pas.

Curieusement, la troisième accusatrice aurait connu le nom d’Élise mais pas celui de Luc, malgré que les faits se seraient reproduits plusieurs années de suite. Comment cela peut-il se faire, sinon que les parents n’ont eu vent du dossier auprès des enquêteurs du Grau du Roi que très incomplètement, lesquels enquêteurs ont oublié de leur donner le prénom du présumé agresseur.

Sinon cela voudrait-il dire que les parents laissent leur gamine de 7 ans aux mains d’inconnus sans s’informer de qui ils sont ? Tout cela est absurde.

Elle se serait rendue en bateau assure-t-elle, avec Luc Tangorre et son beau-fils, lequel aura dû l’appeler Luc à tout bout de champ… Et elle ne s’en souviendrait pas ? Cela n’a aucun sens non plus. De plus, il faut s’imaginer la situation : cela voudrait dire qu’Élise Tangorre aurait proposé à son père de l’emmener en bateau avec eux – mais alors c’est qu’ils se connaissent très bien, que les parents ont échangé leurs téléphones respectifs pour se prévenir en cas de problème… Et quel bateau ?

Or, si la petite fille, entre l’âge de sept ans à dix ans subit de telles agressions, on ne comprend pas pourquoi elle persiste à demander l’autorisation à ses parents de fréquenter Élise Tangorre, d’année en année. Quelle en serait l’obligation ?

Au vu du malaise de leur fille – elle ne peut pas trouver ce qui lui arrive « normal » -, ces pauvres parents n’auraient pas été contraints d’attendre 4 ans que surgisse cent articles dans la presse bien pensante reprenant en boucle « violeur en série » « multirécidiviste » puis de se morfondre un an de plus – le temps de s’informer du contenu du dossier auprès des enquêteurs -, avant de porter plainte (lorsque le Président Bandiera évoque le fait qu’elles se seraient « précipitées » pour porter plainte, nous parlons d’une « précipitation » qui dure 11 mois tout de même).

Mais il n’y a rien d’une quelconque précision qui donnerait un peu de substance au fait d’être copine avec Élise Tangorre , sinon des paroles incohérentes.

Il s’agit donc d’une affabulation.

En revanche, elle se souvient que Luc travaille dans les pompes funèbres, une mention qui se trouve en bonne place dans le dossier, mais il est vrai que le Président ou son Procureur nous affirment avec tant de conviction que personne n’a pu y accéder, que le secret en est absolument et jalousement préservé… qu’on est prié de les croire sur parole.

La scène que décrit notre affabulatrice se situe sur une plateforme que le personnel de la mairie installe au large de la baie du Grau du Roi :  » Ensuite – [depuis cette plateforme] – nous somme repartis en nageant, son père m’a pris dans ses bras et j’ai senti son sexe contre ma jambe. »

L’article du Parisien par Louise Colcombet concourt sans doute pour la palme de la complaisance et de la crétinerie…

Voici ce qu’elle rapporte d’une discussion dont on va comprendre l’importance :  » Tout l’après-midi, il en fait d’ailleurs la démonstration, interrompant ses avocats, prenant la parole pour corriger un mot dans un procès-verbal ou pinailler sur la distance séparant la plage de ladite plate-forme… « 

Il faut dire que les enquêteurs ne sont pas très honnêtes, ils situent en effet la plateforme à 120 mètres du rivage. Quand Luc Tangorre demande au juge d’instruction d’interroger les gendarmes sur la réalité de ce nombre et sur le fait qu’ils se sont contentés des explications des services de la mairie, il refuse bien entendu, l’article 80 du code de procédure pénale, le respect des droits de l’homme, il s’en moque comme de colin-tampon. Ce n’est pas un juge d’instruction, c’est un deuxième procureur.

En effet, ce n’est pas « pinailler », contrairement à ce que pense cette pauvre journaliste qui ne comprend visiblement rien à ce dossier. On ne lui en fera pas grief, ce ne sont pas les magistrats qui allaient le lui expliquer.

C’est que la véritable distance de la plateforme à la plage est de 288 mètres. Comment le sait-on ? On se sert de Google Earth qui permet de mesurer les distances entre deux points sur la carte. L’ordinateur ne se trompe jamais, au contraire des enquêteurs. Et lorsqu’il annonce 288 mètres, le juge d’instruction-procureur peut faire tout ce qu’il veut pour le dissimuler, Google Earth rétablit la vérité incontestablement.

Le chiffre de 288 mètres qui est visible en dessous est attesté par un huissier de justice, la photographie reproduisant son constat.

Or donc, comment peut-il se faire que M. Tangorre nage avec la petite fille sur son ventre ? Cela n’a pas de sens.

M. Tangorre ne peut pas non plus porter cette fille pendant 288 mètres sur son dos en nageant – sachant que sur 260 m il n’a pas pied -, notons que ses jambes ne peuvent toucher son sexe dans une telle position. Il ne tiendrait jamais sur une telle distance. Ce n’est pas Florent Manaudou. Ou alors nous n’avons rien compris.

L’accusatrice affabule et ce qu’elle raconte est matériellement impossible.

Ce que Mme Colcombet veut faire avaliser par ses lecteurs, ce prétendu pinaillage, révèle en fait que l’accusatrice est simplement une menteuse invétérée et que sa déposition ne vaut strictement rien.

Finalement M. Tangorre est coupable parce que pour M. Bandiera deux et deux font cinq…

Le déni des réalités, la persistance dans l’erreur judiciaire, c’est l’institution judiciaire française qui la pratique avec une hargne, une insistance qui force le respect.

Mais gageons qu’à force de persuasion, Luc Tangorre finira lui-aussi par aimer Big Brother…

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Maitre Fumanal aurait déclaré lors de l’audience : « Son passé, on ne peut pas l’éluder. Il fait partie de sa personnalité. Et l’erreur judiciaire, c’est bien de la voir de temps en temps, sinon c’est comme avec la Vierge, on n’y croit plus.

Mais Luc Tangorre, c’est la Vierge, Nazareth, le Petit Jésus, Luc Tangorre, c’est 17 fois la Sainte Vierge. C’est son mode de défense, c’est son choix le plus absolu.

Il fera des livres, il écrira à Mediapart, c’est le Tariq Ramadan des années 2010.

Vous avez le droit de crier au complot, mais venir dire vous mentez à des victimes qui ne se connaissent pas…« 

Vos honorables confrères ou bien vous-même ont déclaré que la foudre ne tombait jamais trois fois sur le même arbre, certes mais il n’en va pas de l’institution judiciaire française comme de la foudre… Cette comparaison ne vaut pas tripette.

L’institution judiciaire française, parfois réactionnaire au dernier degré, déshonorée pendant la dernière guerre car ayant pour une majorité écrasante, prêté serment au régime de collaboration avec l’occupant, parfois totalitaire, parfois violant les lois et règlements à n’en plus finir, parfois stupide et bornée, est capable de s’acharner sur le même homme et de faire peser sur lui tout ce qu’elle trouve pour l’accuser y compris les affabulations les plus délirantes. Cette affaire en est un éclatant cas d’école pour qui veut bien examiner ce dossier avec un peu d’attention.

On ne souhaite pas à vos clients de subir des erreurs judiciaires, car avec vous finalement, il n’y aura pas de miracle si l’on comprend bien et ils seront condamnés au nom de la Vierge et du Petit Jésus…

On ne voit pas non plus le rapport avec Tarik Ramadan, sinon que la haine que lui porte la presse bien pensante est actuellement d’une intensité assez voisine.

Cependant, encore une fois comparaison n’est pas raison.

M. Ramadan est intervenu dans la vie publique en tant qu’il représente les Frères musulmans dont son grand père est le fondateur.

La Grande Bretagne, les États-Unis et l’Otan se sont servis longtemps des Frères musulmans comme bras armé pour déstabiliser les états laïques du Moyen-Orient en vue de s’accaparer de ses richesses pétrolières et gazières, au détour du chaos ainsi généré.

Cette politique étant en voie d’échouer suite aux interventions de la Russie et de la Chine, M. Ramadan devient soudain bien encombrant sur le terrain politique et l’on tente ainsi de l’éliminer après s’en être servi, il expérimente alors tour à tour le Capitole et la Roche Tarpéienne et les accusations y compris les plus improbables, c’est le propre des usages politiques à des fins crapuleuses.

M. Luc Tangorre se trouve dans une situation sans équivalent, effectivement, avec les deux américaines et la fille de Saint-Martin, on en est à 7 affabulatrices. À Outreau, on était dans le même ordre d’idée. Et ils ne se connaissaient pas tous.

Pour quelle raison ne pourrait-on pas dire à des personnes qui ne se connaissent pas qu’elles profèrent des contrevérités, dès lors que ce qu’elles racontent est contredit par les éléments factuels du dossier : elles n’ont pas besoin de se connaître, elles sont prises dans l’hystérie générale que ces journaux bien pensant répandent et s’imaginent qu’accuser M. Tangorre à tort et à travers ne sera pour elles d’aucune conséquence. Ce en quoi elles se trompent lourdement, sachant que vous ne les mettez pas en garde. Que ce serait-il passé si elles avaient dû affronter du regard la « copine » qu’elles privent de père pendant trois ans ?

D’ailleurs, vous ne dites pas que M. Tangorre se heurterait à des preuves rapportées par les affabulatrices de ce qu’elles avancent, car il n’y en a finalement aucune : la preuve que la première plaignante se trouvait au même concert que M. Tangorre ? Rien. La preuve de la présence de M. Tangorre dans la boutique de jeux ? Elles ont attendu d’être sûres que les enregistrements vidéos seraient effacés pour porter plainte. La preuve que la troisième plaignante serait la « copine » de la fille de M. Tangorre ? Il n’y a rien. Rien que des paroles verbales.

Depuis le départ de ce dossier, tout est fondé sur une invention d’Élise Tangorre, ce que vous entendez ignorer, y compris lorsqu’on vous pousse dans vos retranchements car vous êtes vous, dans le déni perpétuel des réalités.

Sachez que ce n’est pas M. Tangorre qui écrit dans les blogs de Mediapart contrairement à ce que vous affirmez lors de vos plaidoiries à deux sous. Comment le pourrait-il ?

Vous lui souhaitez la prison tant et plus, et le jour où la presse bien pensante jettera son dévolu sur vous, vous serez bien content de trouver quelqu’un que vous ne connaissez pas, qui vienne rétablir les faits dans leur complexité et leur vérité et remettre à leur place vos propos sans nuances.

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