L‘affaire du meurtre de Marie-Dolorès Rambla s’insinuait par une série d’agressions d’enfants commises dans deux cités de Marseille, celle des Tilleuls quartier Saint-Jérôme, celle des Cerisiers quartier Saint-Loup, le vendredi 31 mai puis le samedi 1er juin 1974.

Les parents d’un garçonnet qui résident aux Tilleuls prennent si peur qu’ils quittent leur logement peu après, les autres portent plainte pour les tentatives d’enlèvement de leur fille, et ceux des Cerisiers font de même car cet homme vêtu d’un pull rouge a pratiqué des attouchements sur leurs enfants dans l’espace resserré d’un escalier.

Les enquêteurs n’ont pas manqué de faire le rapprochement avec l’enlèvement de la Cité Sainte-Agnès survenu deux jours plus tard, d’estimer la concordance des lieux que relie la rocade du Jarret, et plus encore d’en rapporter l’écho à ces journalistes qui arpentent les couloirs du commissariat central la journée et la soirée du 4 juin, et retranscrivent les bribes lancinantes de ce qu’ils entendent. Ce qui retient à cette aune l’attention des policiers, c’est précisément l’agissement de cet agresseur qui vient guetter ses proies dans certaines des cités de Marseille.

Il les prend toujours par deux, c’est là sa méthode pour amadouer l’une en usant des questions sur l’autre et par ce stratagème éteindre leur méfiance.

Ce qu’en relate le journaliste dans Var-Matin le 5 juin laisse apercevoir les interrogations qui percent au gré des confidences :

“ Sur un coup de téléphone, [l’inspecteur divisionnaire Porte et son équipe de la sûreté urbaine]  ont fait un rapprochement entre le rapt de Marie-Dolorès et les agissements de plusieurs individus douteux signalés dans un secteur assez proche de La Rocade du Jarret. Sur les lieux, ils ont rencontré les parents de deux sœurs âgées de 8 à 10 ans habitant dans le 10e arrondissement et sur lesquelles un individu aurait tenté des attouchements. Tout cela n’a été que parallèle à l’enquête. Ces toutes premières investigations n’ont pas débouché sur une quelconque piste.”

Ne négligeant aucune piste, si ténue soit-elle, une plainte déposée samedi dernier par les parents de deux sœurs de huit et dix ans habitant une cité du 10° arrondissement sur lesquelles un individu se serait livré à des attouchements.”

“ Quelques jours auparavant, une autre habitante de la cité avait signalé un vol de sous-vêtements féminins.

C’est ainsi que les policiers en charge de l’enquête ont dès lors épluché minutieusement les procès-verbaux de M. « Albertini », ceux de ses filles – elles sont âgées  de 8 à 10 ans – comme celui de M. Martel, de même celui de M. Jaglasse qui relatait le vol de sous-vêtements, évoquant un homme efféminé vêtu d’un pull vert et circulant à bord d’une Diane venu la semaine précédente, et s’agit-il sans aucun doute possible de l’agression commise le 1er juin après-midi dans la Cité des Cerisiers, située dans le Xème arrondissement.

Le 4, la piste est ténue, car les témoins évoquent de façon univoque un homme vêtu d’un pull rouge et d’un pantalon de velours sombre, tandis que le ravisseur de Marie-Dolorès arborait une veste. Cependant le rapprochement qu’ils disent faire s’appuie sur le modèle du véhicule, car cet homme détient une Simca 1100 de couleur grise ; ce véhicule que Jean Rambla décrit pour les journalistes, et pour ce qui a trait aux tentatives dans la cité des Tilleuls, sur l’identité du scénario de l’agression, comme il en est de chercher un chien noir qu’on a perdu.

Cependant, lors de la journée du 5 juin, les gendarmes découvrent un pull rouge écarlate, dans les environs du crime, là où se trouvait la voiture de Christian Ranucci.

Il serait si simple par illumination d’établir un lien entre le jeune homme de Nice, le pull et les agressions survenues aux Cerisiers, aux Tilleuls, car désormais le signalement correspond avec exactitude : un pull rouge écarlate.

Au soir du 5 juin, dans les locaux de la préfecture de police, les enquêteurs cherchent la complicité des journalistes, brodant sur le fait que Christian Ranucci refuse d’avouer et qu’il en serait bien inspiré.

La prudence dont ils font montre rend leur inquiétude perceptible : les pièces ne s’accordent pas entre elles, si bien même Christian Ranucci avait laissé un pull, il était impossible pour lui de s’être trouvé à Marseille le vendredi dans la cité des Tilleuls. Il travaillait à Nice et de même conduit-il une Peugeot, tandis que cet homme au pull rouge utilise une Simca 1100 pour accomplir ses forfaits.

Aussi, Pierre Bernard écrit-il pour le Soir un article paru le 5 juin 1974, daté du 6 et qui relate :

“D’autre part, on soupçonne [Christian Ranucci] d’avoir exercé également d’autres tentatives d’attentat à la pudeur, infructueuses, dans deux quartiers de Marseille, et notamment vendredi dernier à Saint-Loup où deux petites filles ont été importunées par un inconnu.”

Tout comme le Provençal retranscrit ses écrits pareillement le 6 juin 1974 :

“On apprenait cette nuit que, il y a un mois environ, un individu ressemblant étrangement à Christian Ranucci avait réussi à entraîner deux fillettes dans une cité de Saint-Loup, “La Cerisaie”. Ce personnage, également très jeune, avait semble-t-il usé du même scénario pour amener les deux gamines à monter dans sa voiture: “Venez “ m’aider à chercher mon petit chien noir qui s’est “ égaré.” Bien que les deux petites filles n’aient pas connu un sort aussi tragique que Marie-Dolorès, elles ne furent pas pour autant épargnées puisque “ l’homme au chien noir” s’était livré sur elles à des gestes répréhensibles.

Même scénario samedi dernier, deux jours donc avant l’enlèvement et l’assassinat de Marie-Dolorès, où un jeune homme d’une vingtaine d’années avait tenté, en vain, de convaincre deux garçonnets habitant ce quartier de le suivre pour retrouver un petit chien noir disparu.”

À lire, l’on comprend que les policiers sont en possession non seulement des pièces de procédure  qui rapportent l’agression des Cerisiers, mais également celles qui s’en réfèrent à la tentative d’enlèvement survenue dans la Cité des Tilleuls le vendredi 31 mai, soit le mois d’avant, pour lequel l’homme usa de l’invention du chien noir, ce qui ne s’était pas produit aux Cerisiers, comme il est vrai que l’article décrit la scène du samedi matin, que Mme Mattéi avait observé depuis sa fenêtre.

Car sinon, comment pourraient-ils être par leur confidence aussi précis ? D’autant que ce qu’ils avancent est improbable, Mme Mattéi a déposé plainte effectivement et la plainte a été enregistrée formellement sous la forme d’un procès-verbal, qui s’est retrouvé dans les mains du commissaire Alessandra, et du chef de la Sûreté Cubaynes, par lequel ils l’évoquent.

François Luizet le rapporte dans l’édition de France-Soir datée du 7 et parue le 6 au soir :

“Déjà, des personnes se sont fait connaître à l’hôtel de police. Elles rapportent qu’un individu dont le signalement correspond à celui de Ranucci aurait importuné, il y a un mois, deux fillettes du quartier Saint-Loup, à la cité “La Cerisaie”. Il les aurait entraînées dans sa voiture en usant d’un stratagème identique à celui qui, lundi, lui servit à aborder Marie-Dolorès: “Venez m’aider à chercher mon petit chien noir qui s’est égaré. ” De même, samedi dernier, soit deux jours avant l’enlèvement de la fillette, un jeune homme d’une vingtaine d’années, ressemblant aussi à Ranucci, avait abordé deux garçons dans le quartier de la résidence Sainte-Agnès.”

Aussi, tandis que Christian Ranucci est conduit à Marseille, le 5 juin 1974 au soir, Jean-Noël Tassez interroge le commissaire Cubaynes, chef de la sûreté, pour le journal la Marseillaise. L’article paraîtra le 6 juin.

“Question : [Le] signalement [de Christian Ranucci] correspond-t-il à celui donné par Jean, le frère de Marie-Dolorès et seul témoin du rapt ?

J. Cubaynes :  Oui, assez précisément. Mais nous avons peut-être d’autres témoins. Ainsi, il y a un mois, deux fillettes étaient l’objet d’une tentative d’enlèvement à Marseille. Le signalement qu’elles donnèrent de l’individu qui les avait abordées correspond aussi, dans les grandes lignes, à celui de Ranucci. Mais il y a plus : le motif choisi pour attirer ces deux enfants était le même que pour la petite Marie-Dolorès : le chien noir. Vous savez, ceci vaut tous les signalements.

La corrélation que l’on peut faire entre les deux affaires semble confirmer autre chose : l’assassin a agi avec préméditation.”

Dans la nuit du 5 au 6, les policiers doivent se rendre à l’évidence, l’homme au pull rouge et Christian Ranucci sont deux personnes différentes tout comme le pull ne lui appartient pas.

Et lorsqu’ils convoquent au matin du 6 juin Mme Mattéi et sa fille, Agnès Barraco, Paul Martel et les sœurs « Albertini » pour leur présenter Christian Ranucci,  Gilles Perrault se persuadait alors que :

Les policiers [s’étaient] abstenus de mentionner [la] découverte [du pull rouge] aux témoins des Cerisiers et des Tilleuls.” (le pullover rouge)

En vérité cela n’est pas imaginable et il ne peut faire aucun doute qu’ils ont cédé à la tentation de présenter le pull déniché la veille au profond d’un tunnel, caché sous des planches, à tous les six, et que tous les six l’ont parfaitement reconnu.

C’est ce qu’affirme sans ambiguïté Paul Martel au journaliste de TF1 qui l’interroge deux ans après :

“ Paul Martel : – Ah le pull-over qu’ils m’ont présenté, c’était le pull-over exact qui était sur ce type là que j’ai vu… le pull-over rouge…

Les policiers lui ont donc montré le pull aux fins de reconnaissance, cela ne pouvait se situer qu’à cet instant du matin du 6 juin 1974, et il a répondu que c’était le même pull exactement, avec de gros boutons dorés sur l’épaule.  Seulement pour M. Martel, l’homme qu’il a dévisagé dans l’escalier si étroit, tout proche de lui, ne ressemble pas à Christian Ranucci et il ne fait pas de doute que, pour lui, Christian Ranucci et l’homme au pull rouge sont deux personnes différentes :

“ Paul Martel : – Ah tout à fait différentes, tout à fait différentes…

Dès lors qu’ils ne reconnaissaient pas Christian Ranucci, on s’est abstenu en violation de la loi d’établir les procès-verbaux qui attestaient que les six témoins venus de la Cité des Tilleuls et de la Cité des Cerisiers, présents dans les locaux de l’Évêché au matin du 6 juin 1974, avaient parfaitement reconnu le pull rouge,  et qu’il s’en déduisait que le meurtrier de Marie-Dolorès était une autre personne.

Par là on apercevait la cause de l’étonnement de Mme Mattéi lorsqu’elle rencontrait Mme Mathon à l’entrée de la prison de Baumettes un an plus tard, qui pensait que Christian Ranucci avait été relâché, puisqu’il ne correspondait pas à la personne dont les policiers savaient alors qu’il portait le pull rouge que l’on venait de leur faire reconnaître…

Ainsi, il s’est fait montre  une velléité fugace de rechercher l’homme au pull rouge. Et présageant que cet homme si violent devait appartenir à la caste particulière des grands psychopathes, ont-ils demandé à  M. Martel de se rendre dans un hôpital psychiatrique tout proche pour tenter de l’y reconnaître (Comment pourrait-il se faire que M. Martel invente une telle chose ?), en vain ; et de même a-t-on demandé à Mme Mattéi de se rendre aux obsèques de Marie-Dolorès Rambla, s’il survenait que le meurtrier reviendrait par désir funèbre contempler la douleur qu’il avait lui même engendrée (se pouvait-il que Mme Mattéi eut inventé une telle sollicitation des enquêteurs ?).

À quoi tenait la vie de Christian Ranucci ? – Il avait suffit que les policiers n’exercent pas leur travail et s’abstiennent d’établir les procès-verbaux de reconnaissance du pull rouge comme ils en avaient l’obligation, et de non-reconnaissance de Christian Ranucci par les six témoins comme ils en avaient l’égale obligation.

Au lieu de quoi, ils ont préféré que tout reste dans l’ombre, cacher le lien qui s’était révélé le 6 juin 1974 entre le pull et l’agresseur, or suborner les témoins Aubert. Et qu’ils en reçurent tout au long des années l’assentiment indéfectible de la Cour de cassation qui ne pouvait pourtant pas l’ignorer.

Chapitre 47 – Christian Ranucci

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8 réflexions sur “46 L’homme au pull rouge, meurtrier de Marie-Dolorès Rambla

  1. On aurait tellement vous avoir avec nous, les gens brillants sont tellement rares de nos jours, un prochain débat aura lieu, en espérant que vous viendrez, ne vous inquiétez pas, on vous tiendra au courant…

  2. Au sujet du pull et de son appartenance ou non appartenance à Ranucci, vous dites à propos d’Alessandra:

    « Pourquoi il n’insiste pas ? Parce qu’il voit bien le 5 au soir que ça ne colle pas, que l’homme qui porte un pull rouge et qui agresse des enfants ne peut pas être Christian Ranucci, puisqu’il les agresse à Marseille quand Christian Ranucci est à Nice, c’est tout.
    Ce n’est pas Alessandra qui fait entrer le pull dans la procédure, ce sont les gendarmes, le 5 dans l’après-midi par PV de saisie. Donc comme le pull est dans les PV des gendarmes, Alessandra ne peut pas faire comme s’il n’existait pas.
     »

    C’est là que je ne suis pas : si dès le 5 au soir Alessandra est convaincu que le pull et Ranucci n’ont absolument aucun lien, pourquoi le lui présente t’il lors de son interrogatoire, et pourquoi le fait il mentionner dans le PV de l’audition (avec la manip du plan au pantographe qui suivra, il n’était plus à ça près dans la manipulation d’audition) ? évidemment ce pull a été transmis par les gendarmes mais Alessandra pouvait fort bien l’escamoter comme il a escamoté (temporairement) le couteau, cela ne lui aurait pas posé de problème puisque comme vous le dites « il manque dans la procédure les PV de transmission« . Certes le pull est dans le PV de saisie des gendarmes daté du 5 mais le couteau n’y est pas non plus, du coup que doit on en penser ? que le PV de saisie a été trafiqué a posteriori pour en faire sortir le couteau ? dans ce cas ne pouvait pas également faire sortir (définitivement) le pull ?

    Et ensuite pourquoi Alessandra s’entête t’il quelques heures après à présenter ce pull aux témoins, avec du coup l’obligation de faire disparaître toutes les traces de leur audition (puisqu’au moins Martel certifiera avoir vu un autre homme portant ce pull) ?

    1. Pourquoi présente-t-il le pull à Christian Ranucci ? Sans doute par acquis de conscience, à tout hasard. Peut-être ce sera quand même le sien et il sera différent de celui de M. Martel. Christian Ranucci dans son récapitulatif dit bien : « Non ce pull n’est pas à moi. Il n’insista pas. »

      De fait il escamote le pull, puisqu’il escamote les PV des témoins qui attestent que le pull est bien celui qu’ils ont vu sur l’agresseur des Cerisiers et des Tilleuls. Ce faisant il annihile son rôle dans la procédure et personne n’en parlera plus. Autant il était indispensable de faire sortir le couteau puisqu’il fallait que Christian Ranucci avoue avant qu’on ne le découvre et non pas après, pour le pull, il suffit de faire comme les auteurs de livres récents : prétendre qu’il n’a rien à voir avec le crime en passant sous silence le fait que M. Martel atteste qu’il s’agit bien du même que celui qu’il a vu sur l’agresseur des Cerisiers.

  3. Pour la présentation du pull à Ranucci, je veux bien adhérer à l’idée qu’Alessandra le lui présente, avec le doute qu’il y ait deux hommes en circulation avec un pull plus ou moins similaire. Dans la confusion qui a suivi les événements de l’après-midi du 5, admettons.

    Mais lors de la présentation aux témoins le 6, désormais Alessandra sait que ce pull n’appartient pas à Ranucci, du coup qu’espère-t-il en présentant ce même pull, s’il sait par avance que l’emploi du temps de Ranucci ne lui permet pas d’être « le satyre des cités » ?
    – soit les témoins (au moins un de ce que l’on sait) reconnaissent ce pull et Alessandra se retrouve dans la situation que l’on connaît aujourd’hui,
    – soit aucun témoin ne reconnaît le pull, mais en quoi cela fait il avancer l’enquête si de toute façon Alessandra sait que l’emploi du temps de Christian Ranucci ne colle pas ?

    La seule explication de cette présentation aux témoins que je vois pour le moment c’est que le 6 au matin Alessandra n’a pas les idées aussi claires que cela sur l’emploi du temps de Ranucci lors de toutes les agressions et que, du coup, si le pull n’appartient pas à Ranucci et s’il s’avère que les témoins ne reconnaissent pas non plus le pull, bingo le pull est totalement étranger à toutes les affaires et Ranucci peut donc être relié à plusieurs affaires.

    1. Il est difficile de se mettre à a place du Commissaire Alessandra, car il faut endosser tout le poids qu’il porte sur les épaules et les pressions qu’il reçoit de sa hiérarchie.
      Il faut se souvenir que le Commissaire Alessandra enverra Mme Mattéi assister aux funérailles de Marie-Dolorès au cas où l’homme au pull rouge se manifesterait de nouveau.

      Ce n’est pas qu’il n’a pas les idées claires, il a interrogé Christian Ranucci durant toute la nuit, il sait très bien que le vendredi et le samedi, il était à Nice et non pas à Marseille.
      Il est dans un dilemme : soit on retient la culpabilité de Christian Ranucci, mais alors il faut effacer tout ce qui a trait au pullover rouge, notamment les témoignages Mattéi, Martel, Constantino, ou bien on suit la piste de ce pullover rouge et on tente de mettre un nom sur ce personnage. Le fait d’envoyer Mme Mattéi aux obsèques démontre qu’il suit aussi cette piste. Pourquoi l’abandonne-t-il ? On peut émettre plusieurs suppositions. Soit que le personnage qu’ils découvrent en retrouvant l’immatriculation de la Simca est trop haut placé pour qu’on puisse l’atteindre, soit il est introuvable mais je n’y crois pas trop.
      Quand la piste de cet homme inconnu est abandonnée, que fait le Commissaire Alessandra ? Il range ou fait disparaître les Procès-verbaux dressé le 6 au matin, il range le pullover rouge dans un coin et on n’en parlera plus et il rafistole les éléments de l’enquête en sa possession même s’ils ne raccordent pas. Il agit politiquement cette fois.

      1. Je ne sais pas si Alessandra avait les idées claires ou pas le 5 au soir et dans la nuit du 5 au 6, ou même après, en tout cas je serais curieux de savoir ce qu’il avait en tête. Car si il « suit une autre piste » (ce qui semble effectivement crédible vu les témoignages, à cette époque il n’y a pas les films/téléfilms/docs qui permettent au grand public de tout connaître des méthodes judiciaires), on peut « comprendre » la subornation des Aubert (il n’a pas le choix, il est coincé par la bourde de sa hiérarchie avec le télégramme parlant d’ « une fillette »), mais en revanche c’est quand même un peu aberrant par rapport à la manipulation du couteau (puis celle du pantalon).

        La seule explication que je vois à cette attitude serait que Alessandra pense qu’une autre personne est impliquée dans l’affaire, en plus de Christian Ranucci je veux dire.

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