Cela fera bientôt vingt ans que ce sont produits les attentats du 11 septembre à New-York et ce documentaire en 8 chapitres réalisé en 2007 par Ace Baker, compositeur de musique de film et de séries, est l’un des plus originaux, mêlant analyse et chansons…
Il perce le mystère à tous points de vue, même s’il manque deux ou trois détails pour qu’il paraisse véritablement complet.
Il vaut le coup d’être vu ou revu, en cette période où la force de propagande des media officiels et commerciaux n’est jamais apparue avec autant d’acuité.
Avec la haute définition, la réalité s’insinue elle-même en se mêlant aux images intérieures qui nous traversent et, pour les atteindre, il convient que l’on vous injecte quelque chose, qui n’est ni de l’ordre d’une matière, ni d’un nombre, plutôt d’une formule dispersive, en espérant qu’elle n’ait aucun effet destructeur…
Aujourd’hui, selon ce nouveau passage où les images sont dépourvues d’une quelconque substance, c’est à notre propre corps qu’il convient de s’en prendre.
Il est donc utile de suivre ce cours de désintoxication à l’information télévisée : le film expose dans son premier chapitre le contenu de cette manipulation de masse (qui énonce la vérité comme sous-jacente, en prétendant qu’elle n’est qu’une image extravagante alors que l’image extravagante dévoile la vérité), et ira la reprendre dans le dernier et huitième chapitre en explicitant la méthode employée faite de répétition de mots, de distorsions de la réalité, une façon de souligner les choses en les étouffant sous des formules creuses pour les faire mieux passer comme invraisemblables, alors qu’elles sont en fait directement accessibles, le medium télévision étant de ce point de vue absolument transparent.
Voici donc l’artifice du 11 septembre pour déclencher un cycle de « guerres sans fin » de par le monde, depuis ce que les téléspectateurs américains jusqu’au dévoilement d’une incroyable supercherie.
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