Les quatre éléments de preuves par lesquelles on entendait démontrer sa culpabilité s’avéraient controuvés ou falsifiés. On avait condamné Christian Ranucci sur la foi d’un dossier truqué.
Le couteau taché de sang avait été retrouvé à nul doute par les gendarmes le 5 juin dans l’après-midi et replanté dans la tourbe le lendemain afin qu’on le découvrit une seconde fois, après les aveux qui désignaient vaguement un emplacement, ce qui laissait croire que Christian Ranucci en connaissait la position avant les policiers.
Le pantalon n’avait pas été saisi dans le coffre de la voiture comme le prétendait un procès-verbal surchargé et falsifié, mais dans le garage quelques jours après, où il traînait depuis un mois après l’accident de mobylette, à la faveur d’une seconde saisie de la voiture hors la vue de Mme Mathon,
Le plan par lequel Christian Ranucci retraçait l’enlèvement de l’enfant était en fait un décalque d’une photographie du cadastre, or donc réalisé par les policiers eux-mêmes,
Quant au témoignage du couple Aubert, il relevait de l’incohérence, dès lors que ceux-ci prétendaient avoir aperçu l’enfant tout près, tandis qu’ils étaient incapables d’en témoigner auparavant devant les gendarmes, qui n’avaient pas retrouvé le corps sur leurs indications alors inexistantes.
Et puis, l’autre face s’éclairait dès l’instant qu’un pull rouge avait été exhumé sous des planches dans le tunnel où avait séjourné la voiture de Christian Ranucci et sans doute l’agresseur en avait-il pris les rennes pour la conduire à cet endroit.
C’est ce personnage précisément que les témoins de la cité des Tilleuls et ceux de la cité des Cerisiers avaient croisé quelques jours avant le crime, agressant des enfants ou tentant de les enlever par la ruse, vêtu de ce même pull rouge fermé par des boutons dorés sur l’épaule. Il ne portait pas de lunettes.
Le ravisseur résidait sans doute dans le Var et connaissait avec perfection les environs de Marseille et les cités de la Banlieue nord…
L’attitude du ravisseur laissait plutôt apparaître un homme solitaire, sans enfants – sinon les aurait-ils abordés par le biais d’une écoute différente.
Cet homme à nul doute ne résidait pas à Marseille comme il ne se serait pas risqué à entreprendre les enfants si près de son domicile, plus vraisemblablement dans une ville de la Côte Varoise. Mme Mattéi certifiait qu’il parlait avec l’accent de Marseille, en roulant les « r », ce que traduisait la déposition du petit Jean par cette locution : « il parlait comme les gens d’ici« .
C’est ainsi que l’on pouvait en déduire que son domaine s’étendait depuis le Var jusqu’à Marseille, qu’il connaissait avec perfection les cités des banlieues nord, les environs d’Allauch et le domaine de la champignonnière, ses cachettes et ses tunnels où l’on peut s’y retrouver et entreposer quelque objet que ce fût en toute quiétude.
Pourtant, la voiture venait de l’Est, sans doute en cette occasion du pèlerinage des Saintes-Maries de la Mer
Sur l’arrière de l’habitacle, Mme Mattéi avait pu apercevoir un seau bleu en plastique et des pelles, des jouets et des chapeaux de paille d’enfants.
Les objets comme les chapeaux ne sont pas ceux dont on use pour susciter les désirs d’un enfant, et la Simca 1100 laissait apercevoir un horizon différent, une famille, un couple et ses fils ou ses filles peut-être, venus depuis l’Est jusqu’au midi en villégiature. Cependant, ce n’était pas encore le temps des vacances.
Une voiture venue de l’Est pour la Pentecôte, où l’on emmène toute sa famille durant la période scolaire, l’on songeait aussitôt au pèlerinage des Saintes-Maries de la Mer, l’hommage à Sainte Sarah qui précède d’un jour celui que l’on rend à Marie et à Madeleine, la fête des gitans rassemblés au bord de la mer le 24 juin.
Il apparaissait alors une divergence entre la provenance de la voiture, les indices d’une famille gitane en son périple religieux, et l’homme qui résidait dans les environs à demeure pour une autre part, ce dont il pouvait se déduire que la voiture n’était pas la propriété du ravisseur et qu’elle ne lui appartenait pas, qu’il lui convenait avant de la rendre avant la fin de l’après-midi, de se débarrasser des vêtements et des objets compromettants qu’elle avait pu contenir.
L’on comprenait aussi la raison pour laquelle il n’avait pas choisi de la déplacer pour l’amener près du lieu du crime afin de reprendre le corps et l’emporter en un lieu où il pourrait l’enfouir et le perdre à jamais, qu’il s’était contenté de le recouvrir imparfaitement de quelques branches d’argeras.
L’homme au pull rouge avait sans doute « emprunté » la voiture le temps d’un week-end, tandis que la famille se trouvait pour quelques jours amarrée dans les camps de Marseille au Ruisseau-Mirabeau.
Cela signifiait que cet homme les connaissait bien, avait gagné leur confiance et leur amitié, cependant qu’il possédait un cran d’arrêt, qu’il était donc habitué des coups de mains, qu’il appartenait à une conjuration plus sombre.
Madame Mathon reçut un jour une lettre anonyme lui suggérant que cet homme avait bénéficié de hautes protections et qu’il demeurait à Toulon, ce pourquoi on s’était abstenu de le rechercher finalement, après quelques velléités vite éteintes.
C’était ce temps où Maurice Arreckx, le maire de la ville nouait des relations incestueuses avec Jean-Louis Fargette, que s’installait le clan Perletto, un certain banditisme nourri par les parts de commissions soustraites aux conventions de marchés publics. Sans doute circulait-il déjà des hommes de main, des protecteurs particuliers qu’ils fussent ou non membre du Service d’Action Civique, qu’il en devenait incertain de les laisser confondre si jamais leur comportement venait à enfreindre le respect des convenances et des usages.
Il fallait bien constater qu’il fut à jamais posé un interdit de retrouver la Simca
Tout fut mis en oeuvre en quelque sorte pour qu’il ne fût jamais question de rechercher la Simca 1100 grise impliquée dans l’enlèvement de Marie-Dolorès, alors qu’il n’existe au mieux qu’une centaine d’exemplaires de ce modèle dont la carte grise mentionne un 8 sur la plaque minéralogique et le numéro 54 pour le département.
Après quelques jours, il était certain qu’on ne la chercherait plus et de même il ne pouvait plus être question d’identifier par quelque moyen que ce fût celui qui portait un pull rouge aux abords de Toulon au printemps de 1974.
Sans doute fallait-il faire rentrer dans leur tanière les loups qui ne manqueraient pas de mordre si l’on venait à les surprendre.
Cette analyse se déduit en considérant le choix auquel fut confronté à cet instant du mois de juin 1974 le Commissaire Alessandra. Certes, il était pressé de toutes parts de résoudre sans délai l’affaire et d’incriminer coûte que coûte le conducteur du coupé Peugeot pour s’être endormi précisément au plus mauvais endroit, et recevait-il en ce sens des imprécations de tous les corps constitués de la ville.
Cependant, il était encore possible de bifurquer et d’emprunter l’autre voie qui consistait à reconnaître le pull rouge comme l’élément clé qui lui permettait d’accéder à la vérité. Il fallait alors bien plus qu’une imprécation venue de hautes sphères pour en être conduit à masquer en pleine connaissance de cause certains témoignages, ensevelir des procès-verbaux de non reconnaissances, gommer la signification des pièces et modifier les autres, enserrer en sachant pertinemment qu’il s’agissait d’une erreur, un innocent dans un tel étau dont nul ne pouvait en fin de compte ignorer l’issue possible, la mort à 21 ans.
C’est pour cette raison que, pour être sommé de choisir entre la mort et la vérité il avait délaissé la dernière, qu’on surprenait que les causes devait en être profondes et que de puissantes injonctions étaient à nul doute à l’oeuvre, qui niaient à Christian Ranucci la possibilité même d’y survivre.
Ce qui tendait à corroborer cette hypothèse par dessus tout, c’est qu’à l’instant où se décidait la grâce de Christian Ranucci deux ans plus tard, il fut procédé à une véritable exécution, celle de Vincent Gallardo.
Une exécution pour en obtenir une autre ?
L’enfant fut enlevé au Pradet, une ville côtière située aux abords de Toulon, puis retrouvé noyé quatre jours avant la mise à mort du jeune niçois. Et l’enquête, curieusement, n’a cette fois jamais abouti.
Il fallait que les commanditaires se fussent trouvés au plus haut niveau de l’État pour avoir connaissance de ce que la décision de refus de grâce était en passe d’être prise par le Président de la République lui-même si ce meurtre avait un lien, pour que la date en fût aussi soigneusement ajustée .
Et cette liquidation froide et implacable avait sans doute servi son objet : obtenir en suscitant une vague de réprobation la décapitation du prétendu meurtrier de Marie-Dolorès Rambla.
C’était le soir, mercredi 21 juillet 1976, le petit garçon âgé de six ans et ses frères et sœurs jouaient au coin de la cité du Clos-Meunier, ils étaient rentrés pour se coucher dans les couloirs de l’immeuble H 17, lorsque Vincent Gallardo est ressorti avec son frère quelques instants.
C’est alors qu’une voiture, une Renault 17 – ou bien peut-être une Alpine – bleu métallisé, s’est arrêtée à leur hauteur. Un homme en est descendu qu’une jeune fille a vu depuis sa fenêtre et qu’une autre a croisé, un homme d’une quarantaine d’années, moustachu et les cheveux grisonnants, qui leur a demandé où se trouvait la plage et leur a proposé de monter dans sa voiture, lui et son frère de trois ans, afin qu’ils les y conduisent.
Pas plus de deux cents mètres après, le ravisseur a fait sortir Michel-Ange, le plus jeune, le déposant au coin d’une rue près de l’immeuble « Monaco ». Mais Vincent Gallardo n’a pas été retrouvé.
Sur la route du sel, à Hyères, un homme, M. Pagan témoigne avoir aperçu l’enfant tard dans la nuit, le lendemain, dans le faisceau de ses phares, inconscient, porté sur les épaules d’un inconnu comme un sac. Vincent était alors vivant semble-t-il. Puis il a vu, stationnée non loin de là, la Renault 17 bleu métallisé…
Le corps de Vincent est réapparu tout près, gisant sur la plage, le vendredi 23 juillet. On l’avait jeté vivant dans la mer. Il s’était noyé.
Voilà qui ressemblait de la sorte à une expédition punitive, sans qu’il puisse en apparaître de raisons, le père de Vincent était, tout comme celui de Marie-Dolorès, un modeste maçon portant un nom de consonance méditerranéenne, employé de l’entreprise toulonnaise Aimonetti.
L’on avait en quelque sorte construit une mise-en-scène qui puisse évoquer l’enlèvement de Marie-Dolorès, sans pouvoir dissimuler cependant cette froide détermination qui signe une opération de simple banditisme, comme s’il fallait à tout prix forcer la main du président de la République à procéder à l’assassinat de Christian Ranucci.
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Comme s’il était entendu dans ces milieux occultes influents qu’il devait être absolument proscrit de rechercher la trace de l’homme au pull rouge.
Une fois l’oeuvre accomplie, il ne fut plus question de l’enlèvement du Pradet et l’affaire Vincent Gallardo ne fut jamais résolue.
Le 28 juillet à 4 heures du matin, venait le tour de Christian Ranucci d’être exécuté.
Oui, j’ai toujours trouvé curieux que, malgré les indices communiqués par Mme MATTEI, aucune recherche de véhicule n’ait abouti.
J’ai modifié un peu l’article pour souligner cet enjeu : pourquoi ne pas avoir recherché la Simca ?
Par contre, dans cette hypothèse, une question me vient à l’esprit : comment cet homme, étranger donc à la région, aurait-il pu connaître l’existence de la champignonnière, et savoir que le chemin qu’il emprunterait, au volant du coupé 304 et à reculons, aboutissait à un cul-de-sac ?
J’ai modifié encore la rédaction de l’article qui manquait à ce sujet de clarté.
D’une part a voiture vient de l’Est, sans doute à l’occasion du pèlerinage des Saintes-Maries de la Mer, sinon l’on ne comprend pas à quoi peuvent correspondre ces jouets de plage sur la lunette arrière qu’aperçoit Mme Mattéi. Nous ne sommes pas en été en effet, et l’on ne comprend pas pour quelle raison une voiture de Meurthe et Moselle se trouve à ce moment là dans le sud.
D’autre part, cela ne correspond pas à la description qui est faite du ravisseur qui « parle comme les gens d’ici ».
Cela signifie alors que la voiture ne lui appartient pas et vient expliquer la raison pour laquelle il n’a pas emporté avec lui le corps de l’enfant pour le cacher et s’est contenté de l’ensevelir sous quelques branchages à la va-vite…
Effectivement, mes explications n’étaient pas assez claires.
GIHEL respect JE VIENS DE REGARDER UNE ÉMISSION SUR PLANÈTE JUSTICE QUI S’APPELLE LE DERNIER GUILLOTINÉ.
Donc il est question de Hamida Djandoubi et je t’avoue que j’ai été un peu sonné : Djandoubi martyrise une femme en juillet 1974 ; IL POSSÈDE UNE SIMCA 1000 (couleur non precisée) dans cette voiture il possède un JERRICAN D’ESSENCE (C’ÉTAIT PEUT-ÊTRE COURANT À CETTE ÉPOQUE), il emmène cette femme dans la guarrigue avec une voiture de ses soi-disant complices parce qu’il ne veut pas salir la sienne, il tue la femme dans un cabanon, il l’étrangle et lui balance un coup de pied dans la figure pour s assurer qu’elle est bien morte et où est-il parti apres ça ? C’est l’avocate des parents de la victime qui le dit, je cite : « Tous les trois (lui et ses soi-disant complices) – c’est dans le dossier – sont partis joyeux, camper et faire la fête aux SAINTES-MARIES DE LA MER« .
Je ne sais pas si tu as vu cette émission mais donne moi ton avis. Je ne tire bien sur aucune conclusion de ça mais c’est assez troublant. Cela se déroule dans le mois qui suit l’enlèvement et le meurtre de Marie-Dolorès. Je peux te dire que, quand tu écoutes le reportage, qu’on te situe la scène en juillet 74, à MARSEILLE et que tu entends SIMCA 1100, JERRICAN D’ESSENCE, ASSASSINAT, VEUT PAS SALIR SA VOITURE, GUARRIGUES, ET FINIR AUX SAINTES-MARIES DE LA MER, hé bien, pour n’importe qui s’intéresse à l’affaire Ranucci, tu as les poils qui se dressent.
Voila, je m’étends rarement sur le forum, le tien et celui de Ranucci peut-on douter ? mais j’ai presque tout lu et il y a vraiment des personnes formidables dont tu fais partie. Amicalement.
Franck
Je vous remercie beaucoup pour cette appréciation flatteuse.
Toutefois, je resterai prudent. Je ne vois pas spécialement de liens entre les deux affaires et tout démontre que Hamida Djandoubi n’est pas et ne peut pas être l’homme au pull rouge. Je doute aussi qu’ils aient pu croiser des amis communs – mais il est vrai qu’on ne peut pas écarter cette hypothèse, sauf à dire qu’en l’état actuel de nos connaissances elle n’est pas susceptible de beaucoup nous éclairer.
Les Sainte-Maries de la Mer, vous l’avez compris, c’est une hypothèse qui – elle – renvoie à une étrangeté : que fait une voiture venue de la Meurthe-et-Moselle à Marseille, qui plus est transporte des enfants qui, visiblement, vont à la plage ?
Nous nous situons en pleine période scolaire, donc il faut imaginer soit des enfants malades qu’on soigne en les emmenant au soleil, soit des enfants de gens du voyage qui, eux, peuvent se déplacer toute l’année. Et le rapprochement se fait avec le pèlerinage des Saintes-Maries de la Mer qui a lieu le 25 mai de chaque année et où l’on croise des personnes qui viennent de toute la France, spécialement de l’Est et souvent de l’étranger.
En juillet, on va en vacances dans ce village de Camargue, et c’est autre chose.
Disons qu’il y a quelques coïncidences qui peuvent troubler par leur consonance, mais je ne parviens pas à coller ensemble les pièces du puzzle qui feraient apparaître une cohérence. La seule chose qui est effectivement un signe qui pourrait s’assembler, c’est le fait que, pour commettre ses crimes, l’homme au pull rouge n’aurait pas utilisé sa propre voiture, mais celle d’un autre. Ce qui a pour conséquence, surtout, de rendre plus subtile la recherche à entreprendre. Qui était-il ? On ne peut le savoir en cherchant à le définir au regard de la voiture qu’il conduit, mais en le rapportant à ce qui l’anime et à l’arme qu’il porte sur lui.
Il faut noter une autre chose : l’affaire Gallardo semble révéler que l’homme au pull rouge possède des soutiens puissants. Des soutiens qui sont capables d’organiser froidement et sans pitié l’exécution d’un enfant et de le coordonner avec la décision d’un président de la République. Ce président qui est issu des Républicains indépendants, comme est issu de ce parti le maire de Toulon qui y a adhéré peu de temps après l’élection de Valéry Giscard d’Estaing.
Et nous entrons alors dans des eaux bien troubles.
Hamida Djandoubi est incapable lui de mobiliser le moindre soutien, en ce domaine il apparaît comme un amateur esseulé. Le seul avocat qu’il a pour le défendre, c’est une personne qui n’est pas pénaliste et personne n’a eu l’idée d’aller chercher Maître Badinter, c’est donc qu’au niveau de ses soutiens, son cas était peut-être désespéré…
Problème sur mon post après je cite.
J’EN PROFITE POUR PRÉCISER QUE, DANS CE REPORTAGE, ON PARLE DE L’AFFAIRE RANUCCI.
AMICALEMENT Franck
Incroyable, quand j’envoie le post, ça m’efface les propos de l’avocate que je veux citer. Alors je recommence sans guillemets :
Tous les trois (lui et ses soi-disant complices) – c’est dans le dossier – sont partis joyeux, camper et faire la fête aux SAINTES-MARIES DE LA MER.
bonjour,
j’aimerai savoir ou en est la piste fourniret concernant l’affaire RAnucci ? Etait il au procès Ranucci en 1976 ? Avait il une Simca 1100 ?
Michel Fourniret ne s’attaque pas aux petits garçons et c’est un meurtrier froid qui n’opère que par strangulation, ses victimes sont pubères. Il n’est pas l’homme au pull rouge.
Il reste que, comme tout psychopathe et paranoïaque, cet homme a le don de sentir la mort et le crime qui rodent, il se trouve à de nombreuses reprises dans les parages où il en réside un autre, qu’il se nomme Pierre Chanal ou Émile Louis, alors on pourrait effectivement imaginer qu’il se soit glissé dans la foule des spectateurs du procès de Christian Ranucci ; situation qui semblerait signifier que l’homme au pull rouge s’y trouvait également, ce qui ne serait pas impossible, vu ce que nous connaissons de l’affaire Gallardo.
Fourniret ne possédait pas une Simca 1100, mais une 304 Peugeot. Et ce n’était pas celle de Christian Ranucci.
Peut-être a-t-il croisé l’homme au pull rouge, cela pourrait lui ressembler, mais cela ne mènera pas plus loin, parce que Michel Fourniret n’est pas vraisemblablement la personne que nous recherchons.
Ranucci est coupable. Pour vous en convaincre, lisez le livre de M. Pierre Rambla ou celui de Gérard Bouladou ex-commandant de police, et vous vous rendrez vite compte que le livre le Pull-over Rouge est une fumisterie qui n’a servi qu’à faire abolir la peine de mort, et a faire souffrir la famille Rambla. Ranucci est bien coupable, il n’y a pas de doute. Toute les histoires de simca 1100, de procès-verbal antidaté, les divagations de Mme Mattéi, toutes les déclarations des époux Aubert rapportées par Gilles Perrault sont fausses. Gilles Perrault affirme que les époux Aubert ont d’abord dit qu’après l’accident, ils auraient vu Ranucci sortir de sa voiture SEUL, qu’ensuite dans une seconde déclaration ils auraient dit que Ranucci était sorti de sa voiture avec un PAQUET… et qu’ensuite dans une troisième déclaration, que Ranucci serait sorti de sa voiture avec un ENFANT. FAUX ! Les Aubert ont toujours dit avoir vu Ranucci après l’accident, sortir de la voiture avec un enfant. Perrault avance que Ranucci n’aimait pas le rouge, alors pourquoi les housses de sa voiture sont rouges ? Arrêtez de divaguer, Gille Perrault dans son livre n’a raconté que des mensonges. Ranucci est bien le meurtrier de la petite Marie-Dolorès Rambla. Quand a Fourniret, il n’a rien a voir dans cette histoire. La presse ferait mieux de prendre conscience des dégâts qu’elle a pu faire chez la Famille Rambla depuis toutes ces années, au lieu de raconter toutes ces conneries.
Ayant lu les deux livres, j’avoue n’être convaincu par aucun des arguments qui sont avancés, si tant est que l’on puisse parler véritablement d’arguments. Ni M. Rambla, ni M. Bouladou, dépêché par M. Alessandra, ne sont neutres dans ce dossier.
Le livre « Le pullover rouge » a eu ce mérite de faire cesser toute exécution en France, dès l’instant où il est paru, ce qu’il dévoilait de l’institution judiciaire était tellement choquant qu’il ne pouvait en être autrement. L’abolition de la peine de mort est une décision politique qui est issue d’une volonté politique qu’incarne pour aujourd’hui et pour demain Robert Badinter.
Faire souffrir la famille Rambla ? Mais pas seulement, tout le monde a eu à souffrir de ce dossier bâclé. Certes, l’exécuté de 22 ans a fait des petits pour parler trivialement, car je pourrais aussi parler de la famille de Mme Beidl qui n’avait rien demandé à personne non plus et je ne vois pas pourquoi sa mort serait plus acceptable que celle de Marie-Dolorès. Et nous pourrions évoquer le fils de l’avocat général Viala, qui s’est suicidé à 17 ans en 1976, le juge Michel tombé sous les balles à force d’imprudence, l’enquêteur Mathieu Fratacci, décapité par une pale d’hélice d’avion, et j’en oublie bien d’autres. À quoi je rajoute les disparus de l’Isère car le lien qui s’opère entre les enlèvements apparaît aujourd’hui de façon particulièrement aiguë, Ludovic Janvier, Sharazed Bendouiou, Grégory Dubrulle n’avaient pas réclamé de croiser à leur tour le meurtrier de Marie-Dolorès Rambla.
Ce n’est pas Gilles Perrault qui invente les variations du témoignage Aubert, c’est ce qui ressort des dépositions écrites noir sur blanc qui figurent dans le dossier d’instruction, ce sont les gendarmes qui tiennent la plume et ces personnes sont assermentées. On ne comprend pas pour quelles raisons elles transcriraient des déclarations inventées en expliquant que M. Aubert leur a parlé d’un paquet par téléphone, s’il ne l’avait pas fait. D’autant que le témoignage Aubert devant les policiers est en tous points absurde alors que ce qui est rapporté par les gendarmes est d’une clarté et d’une coïncidence avec les circonstances qui sont irrévocables.
Je comprends que M. Alain Aubert puisse éprouver quelques remords et mauvaise conscience du rôle qu’on lui a fait tenir, et je préfère certes ne pas me trouver à sa place, mais il n’en reste pas moins que la vérité vaut toujours mieux que le mensonge dans lequel il s’enferre douloureusement depuis tant d’années, et que M. Cahuzac a au moins ce caractère, et cette trempe et ce courage et cette noblesse de reconnaître son erreur, pas M. Aubert. J’en suis infiniment désolé pour lui, il vit avec son poison intérieur.
Le détail des housses rouges se retourne contre celui qui les évoque, car s’il est un signe que M. Aubert ne s’est jamais approché du véhicule de Christian Ranucci comme il finit par le prétendre devant les policiers, c’est qu’il est incapable de rapporter qu’il a remarqué la couleur des housses.
On tente de nous dire que Christian Ranucci pourrait être l’homme qui portait le pull rouge découvert dans la champignonnière. Le témoignage audiovisuel conservé de M. Martel fait définitivement justice de cette allégation : M. Martel affirme devant la caméra que le pull que l’on a découvert dans la champignonnière appartenait sans qu’aucun doute ne soit possible, à l’homme qu’il a croisé alors qu’il se préparait à agresser deux fillettes, qu’il est celui qu’on lui a présenté à l’Évêché lorsqu’il est venu reconnaître son « gabarit » et M. Martel affirme que l’homme au pull rouge et Christian Ranucci sont deux personnes tout à fait différentes.
On ne saurait être plus clair.
Ce n’est pas parce que l’on acquiert une voiture achetée d’occasion dont les sièges sont agrémentés de housses rouges que l’on doit aimer porter des habits rouges. Nous ne voyons pas bien le rapport entre les deux.
Nous n’avons jamais dit que l’homme au pull rouge, qui est le meurtrier de Marie-Dolorès, était Michel Fourniret, il n’y a pas grand chose qui concorde en réalité entre ce que l’on sait de cet homme à cette époque et les éléments de l’affaire Ranucci-Rambla. Qu’il ait assisté au procès de Christian Ranucci, c’est une autre affaire et les photos qui sont présentées en appui sont pour le moins assez troublantes.
Cet homme au pull rouge n’a jamais été retrouvé, et pas plus à cette heure. Cependant il est fort vraisemblable qu’il a sévi à nouveau du côté de Grenoble et l’on peut comprendre qu’à cet instant, l’on ne se soit pas acharné à le retrouver.
Pour le reste, il n’y a pas de « conneries » comme vous dites, pas plus les dépositions de Mme Mattéi dont on veut pour preuve que son témoignage avait suffisamment de poids pour qu’on lui demandât de venir reconnaître Christian Ranucci à l’Évêché le 6 juin 1974, que l’examen attentif de ce dossier, documents à l’appui, et nous maintenons qu’au vu des pièces du dossier, il ne fait plus guère de doute désormais que Christian Ranucci a été décapité sur la foi de quatre preuves truquées.
bien repondu!!!!!!vraiment j vous admire et vous felicite pour toute les connaissances que vous avez de l’affaire,encore milles bravos car les culpabilistes sont d’une arrogance et d’une vehemence terribles
Merci Olga, Je partage totalement votre point de vu, encore merci, cordialement
pierrot
Et pourtant vous reprenez la théorie de Gilles Perrault. Parlez-nous des nombreux mensonges de Ranucci.
Parce-que Aubert ne voit pas les housses rouges, pour vous, il ne s’est pas approché de la voiture : raisonnement plus que simpliste. Alain Aubert, en s’approchant du véhicule, ne voit pas les sièges rouges, le moteur qui tournait – ou pas ? Les clefs étaient-elles accrochées au démarreur ? Ils ne parleront jamais de la portière accidentée, et pourtant, c’est ce qu’ils auraient dû apercevoir en priorité plutôt que les sièges rouges.
En ce qui concerne la couleur rouge, n’est-il pas dit que Ranucci déteste le rouge ? Il avait même fait une scène à sa mère car elle avait fait l’achat d’un vêtement de cette couleur à son intention. En affirmant que c’est l’homme au pullover rouge qui enlève Marie-Do, vous n’apportez aucune preuve de ce que vous dites. L’enlèvement n’a pas eu lieu ce lundi 3 juin 1974 par un homme au pullover rouge mais un homme bien habillé, jeune homme cheveux châtains clairs (déclaration de Spinelli).
Christian Ranucci ne ment pas. La seule chose qu’il ne dit pas et qui lui vaut sa perte, c’est la visite qu’il rend à son père le matin même des faits. Lorsqu’il dit quelque chose de contraire à la vérité, comme le fait d’avoir dormi à Salernes alors qu’il se trouvait en réalité à Marseille, ce sont les policiers qui insistent pour inscrire cette assertion erronée dans le premier procès-verbal d’interrogatoire. On ne voit pas d’ailleurs quel serait l’intérêt pour Christian Ranucci de mentir à ce propos. L’intérêt des policiers lui est parfaitement clair : il s’agissait de gommer la nuit sans dormir imprégnée d’alcool car il devenait alors beaucoup plus difficile de faire admettre qu’un homme soul et hébété ait pu avoir la ruse et la lucidité pour bâtir tout ce stratagème et enlever l’enfant.
Je n’ai jamais compris cette acception : « théorie de Perrault », qui voudrait que Gilles Perrault ait bâti une hypothèse qu’il ne parviendrait pas à étayer. En réalité Gilles Perrault se contente d’interroger Mme Héloïse Mathon et de lui faire raconter ce que les enquêteurs ne lui ont jamais demandé, d’exposer les procès verbaux, de faire état de certaines étrangetés qui sont des faits établis ou avérés.
Si vous appelez théorie le raisonnement qui s’appuie sur les éléments de l’enquête pour établir que le couteau a été replanté le lendemain de sa découverte afin de faire croire que c’est Christian Ranucci qui avait indiqué l’emplacement dudit couteau alors qu’il en était tout autrement, ce n’est pas la théorie de Perrault, c’est la mienne.
Je n’affirme pas que l’homme au pull rouge enlève Marie-Dolorès, c’est ce qui découle des éléments qui sont aujourd’hui connus : 6 personnes ont vu les jours précédents les faits un homme – et c’est le même – s’attaquer à des enfants, soit pour les enlever, soit pour les agresser sexuellement, lequel portait un pull rouge, lequel pull rouge, exactement le même – avec des boutons dorés sur l’épaule – est retrouvé sur les lieux où Marie-Dolorès a été assassinée. La coïncidence est tout de même extrêmement troublante, vous en conviendrez.
Eugène Spinelli évoque certes un homme ayant les cheveux châtain clair lorsqu’il dépose la première fois le 4 juin, cependant l’a-t-il aperçu depuis une distance de 50 mètres. En revanche, à l’instant où il se trouve confronté à Christian Ranucci, tout châtain clair qu’il soit, il ne le reconnaît pas. De même il décrit un homme sans lunettes, or Christian Ranucci portait des lunettes du matin au soir. De même Eugène Spinelli, garagiste et carrossier de son état, invoque spontanément une voiture de marque Simca modèle 1100. Christian Ranucci possède une Peugeot.
Finalement, tout diffère, sauf les cheveux…
Bonsoir cher admin !
C’est toujours un réel plaisir de vous lire !
Je revenais vers vous justement pour savoir s’il nous était possible de demander à la préfecture du 54 la liste des Simca 1100 immatriculée avant 1975 ? Et c’est vrai que c’est tout de même étrange que la Police à l’époque n’ait pas fait de recherches !
Cordialement
Lors du premier forum concernant l’affaire Christian Ranucci, des personnes des Renseignements généraux nous avaient contactées et dans le même temps avaient fait cette recherche. Ils m’en avaient fait part. Tout au plus il y aurait une centaine de voitures qui correspondraient à ce modèle, cette couleur et à cette immatriculation. Y accéder ? Il faut un certain temps pour que les archives soient versées dans le domaine public. Il faut effectuer une demande et voir la réponse qui sera donnée, je pense personnellement quelle sera négative mais on ne sait jamais. Le problème que vous allez rencontrer c’est qu’il est fort vraisemblable que cette voiture ne soit pas celle du ravisseur et qu’il l’ait empruntée : une voiture qui vient de l’Est au temps des Saintes-Maries de la Mer, on peut imaginer plein de choses, mais les descriptions qui sont faites de cet homme indiquent bien plutôt quelqu’un de la région et qui connaît bien notamment la zone de la champignonnière, donc qui avait dû passer du temps dans la région du Plan-de-Cuques et qui vraisemblablement habitait Toulon (quand on habite une ville on part en chasse dans une ville voisine pour ne pas être repéré…).
Pour le fait qu’on n’ait pas fait de recherche, on a glissé à Mme Mathon que cet homme était une personnalité assez en vue de Toulon. On a évoqué l’esprit de corruption qui régnait là-bas déjà à l’époque et on en déduit qu’il y avait une raison politique pour ne pas creuser cette piste et préférer envoyer à l’échafaud un jeune homme de 22 ans qui n’y était pour rien. Cependant il faut bien avouer que tout cela demeure vague pour le moins.
Madame,
Il n’y a pas eu de recherches à l’époque tout simplement parce que le pull over rouge qui était truffé de tâches de moisissures (ce que la page que j’ai créé montre avec une photo du pull original) et était un pull d’hiver n’avait rien à voir avec l’affaire et n’a jamais été porté dans les affaires citées.
Ces affaires traitent entre autres d’un homme au Pull Over vert, d’un homme qui a été vu en polo (source : déposition initiale de Mr martel), et ce n’est pas l’évolution du témoignage de Mr Martel, fervent gauchiste et après visite de M. Perrault qui va me convaincre. Enfin nous avons les récits de Mme Mattei qui a changé trois fois de version sur un homme censé avoir importuné sa propre dépendance (!) et qui est incapable de produire un récépissé de dépôt de plainte, document qui lui a OBLIGATOIREMENT été remis si elle a bien posé plainte…
Ces recherches ont eu lieu Madame par les tenants de l’innocentisme et ne donnent évidemment rien. Contactez le Cabinet de Maitre le Forsonney, et si on le veut bien on vous donnera ces éléments…
Tout cela en particulier Gilles Perrault le sait très bien.
A surgi la piste Fourniret qui conduisait à cette époque… une voiture identique à celle de Christian Ranucci. M. Perrault, sans doute habité par ses certitudes, au lieu de canaliser cette piste puisque elle signifiait que l’homme à la Simca 1100 n’existait pas pour Marie-Dolorès… s’est au contraire jeté dessus… Cela vous donnera tout le sens de sa conviction sur cet hypothétique homme au pullover rouge et à la Simca 1100 grise…
L’argument est tout de même osé. Voici un pull qui est conservé au greffe du Tribunal de grande instance d’Aix-en-Provence depuis 1974 – Nous sommes en 2014, cela fait donc quarante ans. Or donc, sur la base d’observations faites en 2014, on vient prétendre que les moisissures sont présentes depuis l’origine – nous sommes priés d’admettre que l’état du pull était le même exactement en 1974 qu’il se trouve à l’heure actuelle. Il est quand même écrit dans la procédure que le pull est propre, mais sans doute l’accusation n’en est plus à une contradiciton près.
Tout cela n’est pas sérieux.
C’est un pull de mi-saison, et il faisait autour de 20 degrés dans les jours précédents l’enlèvement.
Je ne vois pas bien non plus ce que les opinions politiques de M. Martel ont à faire avec son témoignage. Il faudra m’expliquer.
Mme Mattéi n’a pas déposé plainte si je comprends bien mais elle a tout de même été convoquée à l’Évêché pour quoi faire ? Aux fins que Christian Ranucci lui soit présenté aux fins de reconnaissance – sur la base de quoi : le chien noir, et le pull rouge de cet homme qui ne ressemblait pas du tout à Christian Ranucci mais dont 6 personnes font état.
Ce vocable « innocentiste » qui veut faire croire que les personnes qui réfléchissent à ce dossier tomberaient toujours sous le coup d’une idéologie ou d’une conviction irréfléchie est contraire même à notre démarche.
Pour ce qui concerne Michel Fourniret, M. Gilles Perrault pense et dit ce qu’il veut, mais je ne vois pas en quoi cela concerne ce site : si on regarde le contenu, nous n’avons jamais traité de la présence éventuelle de Michel Fourniret, parce que le crime ne correspond pas à ceux qu’il commet. Et cela n’a aucun rapport avec la simca, puisque, comme vous le soulignez justement, on a évoqué une peugeot 304.
La methode est celle-ci : on embrouille avec des personnes qui on répondu sans doute trop vite sans réfléchir au sens et à la cohérence des révélations qui parviennent. Mais la question qui est posée sur le site n’est pas du tout celle de Michel Fourniret – même s’il est possible qu’il ait été présent lors du procès Ranucci, parce qu’il a l’intuition des affaires non résolues, c’est l’affaire Ludovic Janvier. Parce que dans ce cas précis, les ressemblances sont frappantes et incontournables : même stratagème, même cible, même scénario…
jamais Gilles Perrault ne s’est jeté comme il est dit plus haut sur la piste Fourniret,il le precise lui meme dans le livre qu il ecrit en 2006 l’ombre de Christian Ranucci,il dira dans son livre, il faut etre prudent vis à vis de cette nouvelle hypothese Michel Fourniret,en aucun cas mr Perrault se permet d’affirmer des choses dont il n’est lui meme pas sur,j’ai lu et relu tout ce qu il a ecrit,desolée…
Quel dommage d’écrire plutôt bien pour raconter autant de conneries, affirmations et accusations sans la moindre preuve autre que celle de votre imaginaire.
Si Christian Ranucci avait été voir son père il n’aurait pas manqué de se donner cet alibi en béton armé au lieu de le cacher jusqu’à son récapitulatif. À prendre les gens pour des idiots vous risquez de vous auto-mutiler…
Vous feriez mieux d’expliquer à vos lecteurs pourquoi Christian Ranucci n’a jamais cherché à voir son père et pourquoi sa mère n’a même pas cherché à faire vivre le souvenir du père en dépit de ses différents de conjointe… ça peut permettre de comprendre comment ce jeune homme a pu virer pédophile.
Revoyez le déroulé des dépositions avant de conclure à un homme au pull over rouge. Cette théorie repose sur des raccourcis, entre le vert qui devient rouge chez l’un, un polo qui devient pull over chez l’autre et un témoignage sans récépissé de dépot de plainte qui a trois versions différentes… Voilà des choses que toute personne de bonne foi qui s’est procuré les dépositions des uns et des autres est capable de voir…
Votre site qui utilise la calomnie gratuite et inventions de toutes sortes pour défendre un meurtrier présumé pédophile est honteux. Tout ça sur le dos d’une famille et d’une victime.
Si la police avait dissimulé un fichier des immatriculations, votre gourou intellectuel M. Gilles Perrault n’aurait pas manqué de se servir de ce barrage et de l’exposer pour étayer ses dires… Ne renversez pas la charge de la vilénie et dites plutôt à vos lecteurs ce que tout le monde qui a creusé sait : que les recherches de ce fichier ont bien entendu eu lieu et n’ont rien donné…
Comme le rapport du maitre chien existe entre autres exemple, soigneusement écarté, car il écarte la piste d’un travail à partir du pull.
Comme le rhésus de ranucci était connu (A négatif) et fait partie intégrante de la procédure… Les avocats de ranucci étaient tellement convaincus de son innocence qu’à aucun moment ils n’ont demandé cette analyse pour Marie Dolorès…
Christian Ranucci a avoué les faits en garde à vue le 06/06/1974 en fondant comme une lopette devant une citoyenne, réalisant que son mensonge ne tiendrait pas, il a avoué de nouveau chez le Juge le 06, le 07, le 10, le 24 et le 26 du même mois.
Il a de lui même désigné le 24 juin le lieu de l’enlèvement alors qu’il sait ce jour là qu’il n’a pas été formellement identifié. Il a indiqué devant témoins y compris ses deux avocats la direction à prendre. Il a désigné l’endroit précis où il a enfoui le couteau, également devant témoins…
Lors de sa rétractation officielle fin décembre 1976, il reconnait malgré son déni que ce couteau est à lui, le lien de cet objet avec le meurtre et qu’il portait ce pantalon…
Dans ces conditions toutes vos lubies ne tiennent pas grandement la route et jusqu’à preuve du contraire…
Et si les institutions avaient voulu faire payer un innocent, il y avait largement dans le fichier des criminels de quoi trouver quelqu’un avec la tête de l’emploi… mais cela, vos théories complotistes l’ignorent…
C’est effectivement selon vous totalement normal et cohérent avec vos dires qu’on ait été dépêché un jeune VRP sans histoires judiciaires…
De même qu’elles ignorent que si les institutions avaient voulu truquer le dossier de Christian Ranucci, elles lui aurait imputé les faits précédents et les affaires Spinek et Pappallardo.
Au delà de la vacuité de preuves à vos élucubrations, on n’y trouve même pas la logique des Hommes. Juste votre logique à vous, celle qui vous arrange et les hurluberlus qui pensent que Ranucci est innocent.
Des gens comme vous desservent la vérité, la morale, et la mémoire d’une petite fille de 8 ans et d’une famille, avec en sous jacent et très probablement vos idées de gauchiste has been anti Giscard.
Un clone de Perrault en moins précautionneux…
Il n’y a absolument rien sauf vos hypothèses derrière les théories que vous développez.
Nous n’aurions pas le droit de rechercher la vérité au nom du respect dû à la victime ? Quelle drôle de conception. Personnellement je ne vois pas le rapport. C’est une invitation qui nous est faite de ne pas réfléchir, de ne rien dire et d’admettre la vérité policière sans la remettre en cause. En fait ce qui vous choque c’est le manque de respect envers l’institution policière, et la victime vous sert d’alibi commode.
Il y a quelque chose que je crois pouvoir répondre, c’est que dans cette affaire, parce que le dossier a été truqué par les enquêteurs à quatre reprises et que ces quatre trucages ont conduit un jeune homme de 22 ans sous le couteau de la guillotine, il est normal, même quarante ans après, de lire des attaques dont le ton relève de l’insanité vulgaire et de l’invective bête et méchante beaucoup plus que de la démonstration sage et éclairée.
Vous croyez pouvoir dire que si Christian Ranucci avait été voir son père le 3 juin 1974, il n’aurait pas manqué de se prévaloir de cet alibi. Mais c’est bien un signe supplémentaire de son innocence, car s’il était coupable il aurait effectivement tenté de donner un alibi de cette nature : en disant, j’allais voir mon père. Les faits sont incontournables, il n’avait pas d’autre raison de se rendre à quelques kilomètres d’Allauch que celle d’aller à la rencontre d’un père qu’il ne connaissait pas. Alors qu’il n’ait pas souhaité le révéler parce que sa mère avait fui son ex-mari toute sa vie d’enfant, ce sont des choses qui arrivent. C’est malheureux, mais c’est comme cela. Ajoutons ceci, comme je pense que le commissaire Alessandra est quelqu’un de supérieurement intelligent, il n’a pas manqué de poser la question à Jean Ranucci : votre fils est-il venu vous voir ou pas ? Il était à deux pas de votre domicile. Pourquoi cette question ne figure pas dans le pv d’interrogatoire de Jean Ranucci ? Parce que la réponse n’allait pas dans le sens de l’accusation Monsieur. Donc oui Christian Ranucci était bien chez son père le lundi 3 juin de 9 heure trente à midi, et le fait qu’il l’ait caché, y compris au moment d’être exécuté ne change rien à ce qu’on peut déduire des emplacements, des faits et des questions évidentes qui ne sont pourtant pas posées.
Vous dites que Christian Ranucci n’a pas cherché à voir son père alors qu’il avait pris la voiture depuis Nice pour se rendre où ? À Allauch, la ville où justement réside son père. Vous pensez que je prends les lecteurs pour des idiots, je n’aurai pas ce cynisme de vous retourner le compliment.
Christian Ranucci pédophile ? C’est une affirmation, il n’y a strictement rien dans le dossier qui puisse le corroborer à aucun moment. C’est d’ailleurs ce qui rend les aveux absurdes puisque le ravisseur avait bâti tout un scénario avec un chien et le fait de repérer les coins de cités où il pourrait d’ailleurs s’enfuir facilement en cas de problème, et on fait dire à Christian Ranucci qu’il a bâti au dernier moment une histoire de « bête » (tellement idiot qu’il ne se souvient plus s’il a parlé de chat ou de chien) qu’il aurait perdu et il aurait l’idée d’emmener la petite fille en promenade – mais pas son frère, on ne sait pas pourquoi… Donc que les lecteurs mesurent la pédophilie insigne de Christian Ranucci : sa mère gardait des enfants de 2 à 10 ans, donc des enfants il en côtoyait tous les jours. Et tous les témoignages concordent, il était absolument normal et charmant avec les enfants dont Mme Mathon dit qu’ils étaient déçus quand il n’était pas là.
Le dossier d’instruction ne recèle rien quand à une supposée pédophilie de Christian Ranucci, si ce ne sont les témoignages suscités par petite annonce de personnes qui viennent raconter des choses qui d’ailleurs ne témoignent pas d’une pédophilie avérée : dans un cas il y aurait une amorce d’agression – mais au moment où Christian Ranucci était en Allemagne et une autre du même ordre d’un gamin avec qui il aurait parlé dans un parking – mais il aurait fallu qu’il ait les cheveux blancs… C’est le problème des témoignages obtenus par voie de délation. Pendant la guerre on trouvait des voisins pour dénoncer qui et quoi à tort ou à raison.
Pour anihiler le pull rouge, c’est normal vous tentiez toutes les manoeuvres, mêmes les plus improbables et les plus acrobatiques : le témoignage de M. Jaglasse qui ne parle pas des faits qui se sont déroulés le 1er juin dans la cité des Cerisiers, mais une semaine après ou avant, porté par un monsieur qui roulait en Diane et non pas en Simca 1100, une histoire de petites culottes volées qui n’a vraiment rien à voir avec la personne que M. Martel a vu de près dans l’escalier. Il en ressort que le pull vert décrit par M. Jaglasse n’a rien à faire avec ce dossier. Le pull rouge oui, et M. Martel témoigne qu’il s’agit bien du même – le pull avec des boutons dorés sur l’épaule, il n’y en a pas dix comme cela -. Alors vous nous ressortez le fait que les policiers ne savent pas rédiger des procès verbaux. Cela arrive, tout le monde n’a pas la science du procès verbal juste et clair et le policier a écrit polo à la place de pull. Qu’a dit véritablement M. Martel ? On ne sait pas, nous n’y étions pas. Le policier s’est permis de rédiger une imprécision, mais une chose est sûre, quand on a présenté le pull de la champignonnière à M. Martel, celui-ci l’a parfaitement reconnu, il en témoigne dans un reportage accessible sur ce site : c’était bien le même qu’il avait vu sur le dos d’un homme qui agressait des fillettes deux jours avant l’enlèvement de Marie-Dolorès.
Pour ce qui est du témoignage « sans récépissé de plainte » comme vous dites. Il faut informer les lecteurs que le récépissé de dépôt de plainte est apparu beaucoup plus tardivement et en 1974, quand vous déposiez plainte, on ne vous donnait jamais une copie de votre déclaration ni même de récépissé. Mais peu importe, dans la procédure, figurent les pièces comme quoi l’inspecteur Porte reconnait parfaitement que Mme Mattéi a été reçu au commissariat et qu’ujne déposition a été enregistrée pour le moins s’il ne s’agit d’une plainte – sinon comment se fait-il qu’elle est convoquée à l’Évêché pour reconnaitre Christian Ranucci lors d’un tapissage ? Pourquoi convoque-t-on M. Martel et les fillettes « Albertini » sinon parce qu’on pense qu’il y a un lien entre les deux affaires et ce lien quel est-il ? Le pull pardi et la Simca 1100.
Vous suggérez que je serais de mauvaise foi ? Mais c’est hors sujet. Je ne parle pas en l’air, mais sur la base des écrits mêmes des enquêteurs. La déposition de M. Martel, c’est eux qui l’ont prise, pourquoi venir l’apporter à l’avocat général à la fin du procès si cela n’a aucun rapport ? Pourquoi d’ailleurs avoir dissimulé ces pièces jusqu’à la fin du procès alors qu’elles auraient dû être cotées dans le dossier depuis le début ?
Pourquoi l’avocat général ne lit-il que celle de M. Jaglasse qui n’a rien à y faire sinon pour parler de vol de petites culottes et pas les autres où il est question justement d’un pull rouge ?
Si mon site est honteux, allez voir ailleurs, personne ne vous a invité. Personne ne vous oblige à le lire. Vous écrivez ce que vous voulez, je ne viens pas jeter mon opprobe sur votre page facebook où vous racontez cela. Vous avez raison d’ailleurs, c’est très bien. Chacun peut se faire librement son opinion et sur votre site vous ressassez à l’envi que toutes nos démonstrations sont fausses. Mais très bien. Cependant calmez vous, gardez votre sang froid. Par cette façon de faire et vos invectives, vous donnez le sentiment qu’effectivement comme rien ne tient plus de l’accusation, il ne reste plus qu’une sorte de ressentiment hargneux.
Pour ce qui concerne le fichier des immatriculations, si vous m’indiquez qu’il est accessible, dès que j’ai un moment je m’y précipite, c’est là que se trouve la solution. Mais cela vous voyez, je sais qu’on ne me donnera jamais l’autorisation.
M. Perrault n’est pas mon gourou, j’avance des éléments qui ne lui appartiennent nullement, notamment sur le chemin de la Doria. Il indique à Christophe Hondelatte qu’on ne peut plus reconstituer le véritable scénario du meurtre, je crois démontrer le contraire. Lui c’est lui et moi c’est moi. On ne se confond pas et nous avons chacun nos façons de faire et de comprendre.
Vous dites que les recherches sur ce fichier n’ont rien donné : si elles ont été effectuées par des gens qui avaient charge de ne rien trouver, c’est sûr que cela ne peut pas aboutir. Mais je sais qu’il y a environ une centaine de Simca 1100 grises immatriculées dans le département 57 qui peuvent correspondre. Donc vous nous révélez que nous pourrons bientôt accéder à ce fichier. Nous sommes enchantés.
Le rapport du maître chien, oui c’est sûr il existe, il est imprécis quant au trajet du chien et donc n’apporte rien quand à la vérité. Ce qu’on sait c’est que le chien a reniflé le pull parce qu’il n’y avait rien d’autre à disposition. Même si ce n’est pas écrit, on ne peut que déduire cela parce qu’il n’y a strictement rien d’autre et que le chien suit une piste. La piste de quoi ? La piste du pull bien sûr.
Pour ce qui concerne le couteau taché, encore faudrait-il que le greffe ait conservé les scellés. Il ne l’a pas fait, comme pour le pantalon, et donc nous sommes obligés de supposer. Sur le couteau, il est bien probable que ce soit le sang de la fillette. C’est le couteau du crime. En revanche concernant le pantalon, aujourd’hui les choses ont changé – faux pv : faux en écriture publique dans une procédure où la personne risque la peine de mort – pourquoi faux pv parce que le pantalon a été saisi après dans le garage, alors qu’on venait chercher la voiture qu’on avait rendu sans raison à Mme Mathon qui, en plus, ne conduit pas. Et aujourd’hui on sait que la belle tache de sang qui s’y trouve, c’est celle de l’accident de mobylette du 6 avril. Le pantalon ne peut pas être celui que portait le meurtrier. Il y aurait des taches de sang en étoile.
Vous évoquez les aveux, c’est un tissu d’incohérence, il est indigne même que des policiers aient fabriqué tout ce fatras dont pas une ligne – pas une ligne – ne tient la route. Pour ce qui concerne la citoyenne, il s’agit d’une personne qui a menti, qui a été subormée par les policiers et dont le témoignage repose sur le simple fait qu’elle a cru que la personne qui s’enfuyait était le conducteur, ce qui n’est pas le cas. Car cette dame prétend reconnaître Christian Ranucci mais lui même souligne qu’il ne l’a pas vue – et là il n’a pas de raison de mentir dès l’instant où il avoue. Donc quelqu’un ne dit pas la vérité : elle, ou lui.
La juge – paix à son âme – elle savait très bien que l’affaire du couteau était truquée, qu’il avait été découvert le 5 juin par les gendarmes et donc elle se sert de ce trucage pour asseoir une accusation qui ne tient pas. Et c’est curieux, dès qu’il est question du couteau – comme c’est truqué – il n’y a plus d’avocat. Le bâtonnier est intervenu pour dire à Maître Le Forsonney de ne pas venir. C’est quand même ennuyeux.
J’aime beaucoup : il a indiqué le chemin à prendre pour se rendre sur les lieux du meurtre. Tu parles, il n’y a pas eu de reconstitution, et évidemment, il n’y avait qu’une route, l’autre allait vers la côte ! Donc il faudrait arrêter de se moquer du monde.
Pour ce qui est du couteau, il n’y a rien d’écrit dans le pv de reconstitution. C’est le vague et le flou, donc il reste des témoins mais qui sont contredits par la juge d’instruction elle-même. C’est ennuyeux. Et bien entendu, vous passez sous silence les mises en scène, le radio téléphone entre le capitaine de gendarmerie et l’Évêché, le capitaine Gras à qui on demande de chercher ailleurs le temps qu’on rapporte le couteau de l’Évéché et qu’on le replante – d’ailleurs pas au bon endroit, donc le capitaine ne trouve plus. C’est tellement lamentable quand on y songe.
Comme Christian Ranucci ne sait pas que les gendarmes on découvert le couteau le 5 juin à l’aide du détecteur de métaux à la suite du détour du chien et qu’on lui a fait avouer sur cette base où était le couteau, bien sûr devant le juge d’instruction il n’y comprend rien : vous dites où se trouvait le couteau et ensuite on le découvre donc il est à vous, vous ne pouvez pas le nier. Le problème c’est que l’histoire n’est pas comme ça : on a découvert le couteau la veille alors qu’il n’était pas encore arrêté et ensuite on lui a fait avouer où il se trouvait. C’est cela la plaisanterie.
Comme vous dites : « jusqu’à preuve du contraire » : preuve du contraire, à 17h le 6 juin – sur la foi d’un pv incontestable -, le couteau se trouvait dans les bureaux de l’Évêché et plus dans la terre, il y est retourné par l’opération du Saint-Esprit (avec l’aide de personnes que devaient très bien connaître les enquêteurs) et on l’a découvert une deuxième fois à 20h00. C’est un scénario sympathique et on comprend mieux pourquoi il y a toute cette mise en scène avec un gendarme qui n’a plus rien à y faire puisque le dossier de fait lui a été retiré.
Le Vrp sans antécédents, il a eu le malheure de s’arrêter à 20 mètres du cadavre d’une fillette qu’un psychopathe avait tuée une heure auparavant. C’est cela l’enchaînement. Sinon on ne comprend pas.
Je vous signale que je suis tout sauf gauchiste et vos invectives sont là pour démontrer que vous ne parvenez pas à démonter nos démonstrations, sinon nous aurions des contre-démonstrations et non pas ce déversement de jugements moraux sur la façon dont on doit penser selon vous.
Il ne s’agit pas d’être ou non « anti-Giscard », cela n’a pas de sens, sauf pour révéler pour qui lit ce site qu’il s’agit d’un mépris pour la vie humaine tout simplement et qu’il est très amplement partagé. On peut prendre tous les dirigeants qui se sont succédés, c’est la même façon de se conduire face à l’institution judiciaire et policière, la condescendance, le mépris des libertés publiques, le mépris de la vérité, le mépris de l’opinion publique. Oui c’est une caractéristique de notre régime. Si peu respectueux de la constitution, si peu respectueux des principes qui fondent la République. Mais ce pays existe-t-il encore ? J’ai cru comprendre qu’il allait se dissoudre dans onze régions intégrées directement à l’Europe. Cela a un nom : les seigneurs de la guerre et le Moyen-Âge.
Pour cela l’affaire Ranucci était le signe en avance.
Sans rancune.
amen sur tout ce que vous dites,vous avez un courage formidable pour repondre avec autant de justesse et de maitrise face à des gens qui sans arguments utilisent la vehemence,vraiment bravo
Bonjour Post sans nom (et ça ne m’étonne pas). Pourquoi tant de vulgarité et d’agressivité, envers les autres posts ? Je m’intéresse à cette affaire depuis ses débuts (j’avais 16 ans à l’époque), mais une question me taraude l’esprit depuis 40 ans et peut-être pourrez vous y répondre, puisque ni les enquêteurs, ni G. Bouladou, ni vous d’ailleurs ne pouvez répondre. Si Christian Ranucci a assassiné Marie-Dolores Rambla, puis est redescendu pour reprendre son véhicule, puis monté avec ce dernier à la Champignonniere, puis ressorti l’après-midi avec l’aide de M. Gazonne et si le pullover rouge n’a aucun lien avec la mort de Marie-Dolores Rambla, comment expliquer le tracé du chien policier, après avoir flairé le pull-over jusqu’à l’aplomb du lieu de la découverte du corps, puisque Christian Ranucci n’a jamais fait ce trajet. Donc, soit Christian Ranci n’est pas l’assassin, et quelqu’un d’autre a effectué ce trajet, vêtu du pull. De plus, et ce n’est que supposition de ma part, si Marie-Dolores Rambla descendait du fameux chemin pour échapper à son futur assassin et tentait de se réfugier dans la voiture de Christian Ranci au moment ou l’assassin l’a rattrapée et quand les époux Aubert arrivent, leurs témoignages semble alors plus réalistes, et prouve qu’ils n’ont pas mentis, ce qui porte à croire qu’ils ont bien parlé à l’assassin, mais je n’explique pas ou est Christian Ranucci à ce moment, soit inanimé, couché dans la 304, soit déjà parti pour rejoindre les lieux de l’accident. Et tout cela sans agressivité.
Aucun lien n’a été établi entre ce pull et la découverte du cadavre, qui a été découvert à 15h45, alors que le chien Dirol mis en piste à partir des traces de pneu (des moulages de roue ont été prélevés par les gendarmes) à 15h40 et est arrivé à 16h20 (rapport 610/1 du capitaine Gras).
Cdlt
Le corps ayant été découvert dissimulé sous des branchages épineux (des égratignures provenant d’épineux seront constatés sur la personne de C. Ranucci en examen de fin de garde à vue) après une heure et 40 min de battue. Il n’est pas précisé dans le rapport du capitaine Gras si le chien est monté dans la colline, on sait juste qu’il a dépassé l’endroit de la découverte de 30 mètres)
Il est bien précisé dans les éléments du dossier que le chien à continué à suivre la piste au-delà de l’aplomb de la découverte du corps d’une trentaine de mètres, sans remonter sur le talus, et qu’il s’est arrêté.
On en déduit que l’homme au pull rouge que le chien suivait n’est certainement pas remonté près du corps et qu’il a traversé la route, or donc que la simca se trouvait stationnée de l’autre côté dans un chemin de traverse.
Merci pour vos précisions, mais le scénario que j’ai décrit n’est que pure imagination de ma part comme je l’ai dit. Toutefois sachez qu’au départ de cette affaire, et en 1975, n’ayant que les journaux de l’époque, je n’étais alors pas convaincu de l’innocence de Ranucci, ce n’est qu’en 1978, après la publication du livre de Gilles Perrault que des questions m’ont effleuré l’esprit et ce n’est que dans les années 1990 et internet que j’ai pu approcher virtuellement les pièces du dossier. Je n’ai jamais pu non plus voir les lieux de cet horrible crime, autre que sur images, car j’habite la Normandie, donc 1 200 km au dessus, mais les incohérences me rendent perplexe et même les arguments uniquement à charge de G. Bouladou ne réussissent pas à me convaincre du contraire. Pour ce qu’il en est du chien, ayant été propriétaire d’un beauceron et proche de chien, les seules piste qu’un chien puisse flairer sont soit des traces d’effluves (pull porté), soit des traces de comparaison (drogue), mais en aucun cas des traces de pneus, à moins de chercher le constructeur. Merci de cet échange que j’apprécie, car les contradictions font les discussions qui font avancer les conclusions.
On ne peut pas mettre un chien en piste à partir de traces de pneus, elles ne dégagent aucune odeur. Ou alors c’est qu’il a suivi la piste du caoutchouc ! L’accusation est vraiment à la peine pour sortir de pareils arguments.
Le seul élément parmi les objets saisis qui permettait de mettre le chien en piste est évidemment le pull qui, lui, conserve l’odeur de son propriétaire. Et qui relie donc le pull au meurtre.
On doit pas parler du même dossier judiciaire ou de la même affaire alors…
C’est bien possible.
J’ai oublié. Des témoignages recueillis, le chien ne suivait pas de piste. Le fait qu’il mette 40 minutes à parcourir 2km va dans ce sens. La circulation ce 3 juin 1974 était semble-t-il peu dense (Christian Ranucci a ainsi pu se réengager assez rapidement pour aller se planquer sans être vu). Et encore, il y avait un camion qui a passé son chemin. Vous connaissez le pot d’échappement d’un camion ?? et vous voudriez nous faire croire qu’entre le 3 et le 5 juin il y avait encore l’odeur du type au pullover rouge… qui était assez fou selon vous pour faire le trajet à pied, si je vous ai compris.
Il faudrait savoir, il suivait sur le talus les traces de caoutchouc des roues ou peut-être plus logiquement le propriétaire du pull rouge. Je sais que le pot d’échappement d’un camion émet du gaz carbonique, du monoxyde de carbone, des traces de plomb, d’aluminium et bien d’autres choses mais qu’un chien ne suit pas parce qu’il est dressé pour distinguer les odeurs humaines qu’on lui donne à renifler. Cet homme au pull rouge n’était pas fou, il remontait à pied puisque la voiture était définitivement embourbée dans le tunnel et il allait retrouver la Simca 1100 garée dans le chemin de la Doria.
Ah ben oui il est remonté à pied, la voiture était embourbée, il ne pouvait pas remonter avec elle, c’est comme ça. Quand vous n’avez plus de voiture vous finissez à pied, c’est assez logique…
Si le rapport du maître chien certifie qu’il suivait bel et bien une piste, celle du pull parce qu’il n’y a rien d’autre et donc celle du propriétaire du pull.
Un camion ? Non il n’y a pas de camion, c’est une chemin de terre où il y a très peu de circulation.
Bonjour Monsieur, votre Blog est remarquable, personnellement, j’ai toujours tilté sur le fameux pull rouge (pour un mois de juin) ?
et cette histoire de couteau… Procès-verbal antidaté ?
Continuez M.
Cordialement.
Pour le petit Vincent Gallardo, cela ressemble a un contrat …..
(jeté à la mer). Ce sont les barbouzes qui font ce genre de chose.
Il y a-t-il d’autres infos ?
Merci.
Bonjour,
Je remarque avec une énorme satisfaction que, sauf mauvaise lecture de ma part, vous avez supprimé tous les commentaires que j’avais postés. Il est vrai que je soutiens une thèse qui est à l’opposé de la vôtre.
Pourquoi ai-je écrit satisfaction plutôt que surprise ?
Tout bêtement parce que, en faisant cela, vous me donnez une nouvelle fois raison. Et doublement.
En effet, les innocentistes ont pour habitude de bannir les culpabilistes (voir les sites « Peut-on douter » et « Pourquoi réviser » que vous fréquentez, ou avez fréquentés). Vous ne dérogez donc pas à la règle. Vous ne supportez pas la contradiction. Y compris avec ceux de votre camp. Il suffit, pour s’en convaincre, de lire les échanges que vous avez avec Yann Le Meur dans « Pourquoi réviser ».
La seconde raison, et j’en suis flatté, c’est que les arguments que j’ai avancés ici étaient d’une telle logique que vous avez préféré, en les supprimant, que d’autres ne puissent les lire et se convaincre que votre thèse n’est pas la bonne.
Maintenant, aurez-vous l’honnêteté de publier mon commentaire ?
Permettez-moi d’exprimer mes doutes !
À suivre donc.
Vos commentaires ne sont nullement effacés, ils se trouvent dans leur intégralité à cet endroit : chapitre 26.
Rappelons que les termes « innocentistes » ou « culpabilistes » sont des néologismes qui n’ont pas de sens.
Je ne suis pas sûr que d’utiliser le terme « honnêteté » pour ce qui concerne ce dossier soit véritablement approprié. Si l’enquête dans le cadre de cette affaire manque bien de quelque chose, c’est d’honnêteté.
Bonjour et toutes mes excuses pour avoir pensé que mes commentaires avaient été effacés. Je n’avais pas remarqué qu’on pouvait retrouver vos articles plus anciens.
J’emploie les néologismes « innocentistes » et « culpabilistes » par paresse, dans le seul souci de faire plus court. Dans mon idée, il s’agit de désigner ceux qui pensent Ranucci innocent et ceux qui le pensent coupable.
Vous m’avez mal lu : je n’ai pas employé le terme honnêteté pour qualifier le dossier, mais pour qualifier votre décision de publier ou non mon commentaire.
Le dossier est ce qu’il est. Il est certes imparfait, incomplet, mais je me garderai bien de dire qu’il est malhonnête. Il était du devoir des avocats de Ranucci de démonter les pièces du dossier et ainsi de semer le doute dans l’esprit des jurés. Étaient-ils vraiment convaincus de l’innocence de leur client ?
Je ne le crois pas,eu égard à leur comportement : absence aux côtés de Ranucci à des moments cruciaux de l’instruction, rdv annulés après le procès, défection de l’un d’eux au cours du procès. Me Lombard a beau se réfugier derrière le « Réhabilitez-moi » et s’apitoyer devant « ce jeune homme qu’on a coupé en deux » chaque fois qu’il parait dans les médias, il n’en reste pas moins qu’il est bien un des responsables de ce cuisant échec, l’autre étant Ranucci lui-même.
Faut-il vous rappeler que les jurés ont tous été convaincus de la culpabilité et qu’ils ont refusé les circonstances atténuantes à au moins huit voix de majorité ? Ils ont décidé cela en leur âme et conscience alors qu’ils en connaissaient les conséquences, à savoir la peine capitale. Pensez-vous réellement qu’ils ont envoyé Ranucci à la mort le cœur léger ? Aujourd’hui, je vous l’accorde, le même procès ne se tiendrait pas en deux jours et les avocats de la défenses seraient davantage pugnaces. Mais Ranucci n’en sortirait pas libre pour autant et serait vraisemblablement condamné à une très lourde peine.
Assez d’accord avec vous. En plus M. Lombard n’a pas participé aux requêtes en révision, ce qui vous donne un indice sur sa conviction profonde. Dossier incomplet effectivement, on aurait certes pu creuser ce qu’il en était de ces témoignages Pappalardo (plus précis que ceux des Spinek), retracer l’achat du couteau, convoquer M. Spinelli et Jean-Baptiste Rambla à la reconstitution ; et pourquoi pas faire une enquête en Allemagne.
Mais le dossier est ce qu’il est, ces manquements n’innocentent pas le bonhomme.
Oui, Ranucci avec le même dossier et la même attitude qu’en mars 1976, écoperait aujourd’hui d’une grosse peine de prison. Je ne suis même pas sûr qu’en éprouvant du remords il aurait les circonstances atténuantes. Les Blondiau et cie n’ont pas vu leur peine réduite…
Ce ne sont pas les questions que j’aurais posées moi : j’aurais demandé au commissaire Alessandra pourquoi il n’a pas donné au juge d’instruction les PV des Cerisiers comme il était de son devoir et pourquoi il a détruit ceux des Tilleuls. On aimerait bien le savoir.
On aurait aimé aussi entendre le père de Christian Ranucci qui ment visiblement et qui a vu son fils à Allauch de 10h à 12h ce matin du 3.
Si l’on n’a pas jugé utile de retracer l’achat du couteau, c’est qu’on savait bien qu’il avait été découvert le 5 et qu’il appartenait à l’homme au pull rouge que le chien pistait et qu’il n’avait rien à voir avec Christian Ranucci.
Ce qui m’amuse le plus, c’est finalement le fait que surgissent immanquablement les paradoxes : avec le même dossier, Ranucci aujourd’hui comme en 1976 serait condamné à mort, donc ce n’est pas le fait de son attitude qui a décidé de son sort, mais le fait qu’il s’agissait d’exercer une vengeance, d’autant plus rigoureuse que l’accusé refusait d’apprendre ses aveux par cœur comme cela se faisait à Prague en 1953.
Je n’ai pas dit qu’il serait forcément condamné à mort, la peine de mort ayant été abolie, mais probablement à une perpétuité. Relisez-moi simplement. Les jurés populaires sont effectivement sévères et donc, pour me répéter, je ne sais pas si le fait de demander pardon après un crime comme celui-là aurait suffi pour se voir attribuer les circonstances atténuantes. Mais relisez-moi je n’ai pas parlé d’éventuelle condamnation à mort, la peine capitale n’ayant plus cours aujourd’hui.
Gardez vos excuses, vous me prêtez des sentiments qui vous concernent et non pas moi. Et je vous renvoie le compliment, finalement vous me suspectez d’être malhonnête et je vous réponds que le fait pour les enquêteurs de :
– décalquer la photographie du cadastre pour prétendre ensuite que ce serait Christian Ranucci qui aurait produit ce dessin,
– suborner les Aubert pour leur faire dire qu’ils auraient vu Marie-Dolorès alors que celle-ci était déjà morte depuis trois quart d’heures et qu’ils auraient vu Christian Ranucci alors qu’il n’ont fait qu’entrapercevoir l’homme au pull rouge deux secondes,
– falsifier deux procès-verbaux pour faire croire que le pantalon avait été saisi dans le coffre alors qu’il séjournait dans le garage privé de Mme Mathon, que c’est pour cela que l’on a rendu la voiture – sans aucun motif – pour se donner un prétexte pour le récupérer dans ledit garage,
– replanter le 6 au soir le couteau trouvé le 5 par les gendarmes pour faire croire qu’il était découvert après les aveux alors que ce sont les aveux qui suivent la découverte du couteau…
Tout cela ne relève pas d’une franche honnêteté. Et envoyer un jeune homme de 22 ans sous la guillotine après de tels arrangements s’appelle un crime de bureau.
Vous le savez très bien, dès lors que la police truque un dossier, il est impossible pour les avocats de la défense de démonter ledit dossier et de le mettre en cause sous peine de rétorsion par le conseil de l’ordre placé sous les injonctions de la cour de cassation. Donc les avocats ont reçu des ordres pour ne pas faire et ils n’ont pas fait. C’est comme cela, il vaut mieux quand on habite ce pays le savoir. On est moins surpris.
Une fois que l’on a compris les trucages de ce dossier, les responsabilités changent de niveau. Christian Ranucci, emprisonné, n’était pas à même de les mettre à jour.
Les jurés sont si peu convaincus aujourd’hui, pour ceux qui sont encore vivants, qu’ils disent que lorsque Christian Ranucci les a traités de fous, il avait peut-être raison. Ils ont envoyé ce jeune homme à la mort parce qu’il fallait mettre le couvercle sur un dossier pourri, pas autre chose.
Contrairement à ce que vous pensez, les avocats aujourd’hui sont encore plus souvent vendus à l’accusation qu’ils ne l’étaient en 1976 et il se trouve des procès de plus en plus fréquemment où l’avocat est chargé de soutenir l’accusation – en faisant semblant du contraire.
Donc conseil d’ami : si vous avez maille à partir avec l’institution judiciaire, méfiez-vous comme d’une peste de vos conseils et vérifiez toujours ce qu’ils font.
Quant à ce qui se passerait devant une cour d’assises aujourd’hui, nul ne peut prédire ce qui en ressortirait. Aurait-il droit à un procès équitable au contraire de ce qu’il a subi en 1976 ? Rien n’est moins sûr. Nous sommes dans un temps où règne le prélude à l’état fasciste. Et nous vivons la fin des libertés publiques.
Je n’ai pas l’impression que les libertés publiques sont au crépuscule. J’attends également vos éléments sur un « prélude à l’État fasciste ».
PRISE AU DÉPOURVU PAR UNE REQUÊTE EN RÉVISION ARGUMENTÉE ET INDISCUTABLE,
LA COUR DE CASSATION S’AVÈRE ÊTRE DANS L’INCAPACITÉ DE NE PAS TRANSGRESSER LES LIBERTÉS FONDAMENTALES ET LA LOI SUR LA RÉVISION DES CONDAMNATIONS PÉNALES
Et ? C’est un argument ça ?
La visite de Ranucci à son père.
Pourquoi faites-vous semblant d’ignorer que rien ne l’atteste, sinon une lettre transmise par la tante aux avocats plusieurs années après l’exécution. Lettre dans laquelle il n’est fait état d’aucun témoignage direct mais du style : c’est untel qui a dit à untel qui l’a répété à untel, etc.
Comment pouvez-vous raisonnablement croire qu’un père aurait laissé guillotiner son enfant s’il avait détenu la preuve qui l’innocentait ?
Comment pouvez-vous croire que Ranucci, le fils, aurait caché cette visite si elle lui donnait un alibi sérieux ?
Quel bel argument avancé par vous et les innocentistes: Ranucci père ou fils auraient eu honte d’avouer cette visite. Le premier parce qu’il avait renié son fils et le second pour ne pas faire de peine à sa mère !
Quand on risque sa tête, sa fierté et son honneur, on les met dans sa poche et s’il le faut, le mouchoir ensanglanté du sang de Marie-Dolorès par dessus.
La visite au père n’est qu’une invention supplémentaire des innocentistes pour dédouaner leur protégé, que vous le vouliez ou non !
Et même si elle avait eu lieu, cette visite ne pouvait en aucun cas servir d’alibi car, après 11h00, Ranucci avait le temps matériel de se rendre d’Allauch à la Cité Ste-Agnès et de commettre ses crimes.
Vous devriez relire les tragédies grecques, celles-ci sont d’autant plus tragiques qu’elles surviennent entre des gens qui se connaissent et sont censés s’aimer. Je vous renvoie à mes explications qui se trouvent ici. Enfin, il suffit de reprendre le témoignage de M. Rambla paru dans le Provençal du 4 juin 1974 : » Jean a donc vu arriver depuis la rocade du Jarret une voiture de couleur grise. Comme il connaît bien les autos et qu’il s’y intéresse, il m’a affirmé que c’était une « Simca » » .
Le ravisseur arrivait depuis la rocade du Jarret, c’est donc qu’il venait du sud et non pas du nord, le trajet à l’exact opposé de celui qui mène depuis Allauch jusqu’à cet endroit.
Plusieurs éléments attestent de la visite de Christian Ranucci à son père, jusqu’à cette phrase prononcée devant M. Rahou : « je lui ferai payer cela, et le reste » qui s’adresse visiblement à Jean Ranucci et qui laisse à penser que l’entrevue s’est bien mal passée.
Pourquoi vient-il à Marseille ? Se bourre-t-il la gueule la veille dans les bars du quartier de l’Opéra ? sinon parce que l’enjeu est de partir à la rencontre de quelqu’un que l’on ne connaît pas mais qui compte en ce sens que vous lui devez votre nom.
Pourquoi la sœur de Jean Ranucci attend-elle la mort de son père pour affirmer que Christian Ranucci est venu ce matin là en prenant appui sur celui-ci qui était en plus absent et qui ne peut plus ni confirmer ni infirmer ? Pourquoi dit-elle que son frère était absent alors que ce n’est pas vrai, il ne travaillait pas ce jour là. Et pourquoi ne suggère-t-elle pas à Maître Lombard d’interroger son frère, le premier intéressé ? Parce que non seulement le frère était là, mais qu’il a bien vu son fils un certain temps, que cela s’est fort mal passé (ce qu’elle regrette en évoquant l’absence de son propre père Léopold qui aurait pu peut-être mettre de l’huile dans les rouages et calmer son fils Jean), qu’il sait bien le rôle qu’il a joué : par son silence il a envoyé son fils sous le couteau de la guillotine. Je ne crois pas que ce soit la honte qui anime les non-dit de l’un et de l’autre mais simplement le fait de considérer que le conflit qui les sépare ne regarde personne d’autre qu’eux et surtout pas Mme Mathon. Ils ont décidé de régler cela entre hommes. Cela arrive.
Si Christian Ranucci, de dix heures à douze heures trente est à Allauch, je ne vois pas ce que vient faire le mouchoir de Marie-Dolorès Rambla, il ne pouvait se trouver à la Cité Saint-Agnès.
Le couteau
À partir du moment où Ranucci avoue être le propriétaire du couteau et dit qu’il s’en est débarrassé d’un coup de pied, les policiers n’ont pas jugé utile de vérifier sa provenance.
Et c’est tant mieux pour les innocentistes que cette vérification n’ait pas été faite car je crains pour eux qu’elle n’aurait fait que confirmer les aveux !
N’est-ce pas un peu léger d’avancer, comme vous le faites, sans preuve aucune, que le couteau a été trouvé le 5 puis remis en place ?
Vous ne faites que supposer et extrapoler et les arguments que vous donnez ne reposent sur rien. Expliquez donc comment ce couteau qui appartiendrait à l’homme au pullover rouge est retrouvé en un lieu où Ranucci a séjourné pendant 5 heures. Expliquez, pendant que vous y êtes, pourquoi cet homme qui avait l’intention de faire accuser un innocent, a enfoncé le couteau dans la tourbe pour le dissimuler, alors qu’il aurait dû, bien au contraire, le laisser en évidence ? De même pour le pull qui était caché derrière des portes en bois. Quand on veut faire accuser quelqu’un on ne dissimule pas les indices accusateurs, on les laisse bien en vue, non ?
Juste pour info: Ranucci n’a pas jeté le couteau à terre puis donné un coup de pied. Faudrait être sot pour accréditer cette baliverne. Ranucci a volontairement enfoncé le couteau dans la tourbe pour qu’on ne le retrouve pas. Et sans ses aveux réitérés devant la juge, ne l’oublions pas, le couteau se trouverait encore aujourd’hui dans le tas de tourbe !
Les policiers sont de grands enfants, le problème c’est qu’ils ont la vie des autres entre leurs mains, et lorsque le jeu consiste à faire exécuter quelqu’un ou l’épargner, on peut comprendre ceux qui pensent que rendre la voiture sans raison, ne pas faire les investigations nécessaires relève quelque peu d’une inconscience proprement criminelle.
Il s’agit d’un couteau à cran d’arrêt que l’on trouve dans la main de personnes beaucoup moins recommandables que Christian Ranucci, si jamais quelqu’un l’avait aperçu manipulant ce genre d’arme que l’on trouve dans les mains des personnages du Bronx ou de West Side Story, il s’en serait souvenu. S’il n’y a rien dans le dossier c’est au contraire que les enquêteurs, qui cherchaient désespérément à nourrir l’accusation, n’ont rien trouvé. Et le dossier se résume sur ce plan à des aveux qui ne correspondent en aucune façon aux caractéristiques de sa découverte.
Je vous renvoie à mes démonstrations sur cette page et les deux suivantes. Mes arguments reposent au contraire sur des pièces qui ne concordent pas, sur le fait que cette découverte correspond bien au travail réalisé par les gendarmes le 5 juin, avant même l’arrestation de Christian Ranucci.
Si ce sont les aveux qui déterminent la découverte du couteau, alors nul besoin de détecteur de métaux.
Si c’est le chien qui, ayant reniflé le pull, se met à suivre une piste et soudain fait un détour pour gagner la lisière des taillis au bout du terre-plein, alors on comprend parfaitement comment les gendarmes en sont arrivés à passer le détecteur de métaux dès le 5 à cet endroit et découvrir ainsi un couteau fiché verticalement dans la tourbe, ce qui ne correspond aucunement aux aveux : « je l’ai jeté et j’ai donné un coup de pied dedans« , non l’homme au pull rouge l’a planté avec la main et enfoncé avec le doigt verticalement.
Je n’ai jamais pensé que cet homme avait l’intention de faire accuser Christian Ranucci, c’est votre hypothèse, je la récuse totalement. Elle n’a aucun sens. Si cet homme avait l’intention de faire en sorte que l’on accuse Christian Ranucci, il aurait laissé surtout la voiture en place le plus près possible du corps, il aurait déposé le couteau dans la voiture et serait parti. Mais ce n’est pas du tout ce qu’il fait. Au contraire, il est décidé à déplacer la voiture pour que personne n’ait l’idée d’aller fouiller cet endroit, avec cette idée que la voiture de Christian Ranucci lui permettra de gagner le tunnel nettement plus vite pour y déposer ses vêtements tachés de sang qu’il transporte dans un sac – sac que M. Aubert a aperçu l’espace d’une seconde. Donc que Christian Ranucci ait séjourné dans le tunnel 5 heures ne dit rien sur sa culpabilité dès lors qu’un homme au pull rouge est venu avec sa voiture et est remonté à pied en faisant un détour par la lisière du terre-plein pour cacher le couteau dans la tourbe après avoir caché les vêtements tachés de sang au fond du tunnel et le pull derrière des planches à cause de la chaleur.
Il reste que ce ne sont pas les aveux qui conduisent au couteau, c’est le chien pisteur, dès le 5 et le détecteur de métaux que le capitaine Gras avait emmené avec lui le 5, comme en attestent les pièces du dossier. Et c’est le couteau, découvert le 5, qui détermine la rédaction des aveux – d’ailleurs faux – le 6. Lorsqu’on décrit les choses de cette façon, toute la mise en scène s’éclaire et l’on en comprend le mécanisme.
Les gendarmes auraient trouvé ce couteau tous seuls le 5, sans indications ?
La seule indication possible et donc probable c’est que le chien a fait un détour et incité les gendarmes à passer le détecteur de métaux.
Personne n’indique l’emplacement de ce couteau en lisière de l’esplanade.
Le plan
Sans aller jusqu’à un décalque, je vous accorde qu’il est fort possible que les policiers aient présenté une mouture des lieux à Ranucci puis qu’ils lui aient demandé de placer la voiture, les enfants et d’écrire de sa main (« Rue qui monte », « trottoir », « herbe », etc.). Je vous accorde que cette façon de faire est très critiquable, certes, mais qu’elle n’a rien d’une forfaiture comme les innocentistes voudraient le faire croire.
Il était alors très facile pour Ranucci et pour ses avocats de démonter cette pièce. Pourquoi ne l’ont-ils pas fait ? Pourquoi Ranucci ne leur a-t-il jamais dit qu’il n’était pas l’auteur du plan ? Pourquoi Me Le Forsonney a-t-il toujours affirmé que ce plan était fortement accusatoire ?
Même Perrault était fort embarrassé par ce plan puisqu’il a usé d’un stratagème pour l’éluder. Il a détourné en touche en évoquant le « fameux » platane, si important, selon lui, que Ranucci, s’il avait été présent sur les lieux n’aurait pas manqué de voir et donc de dessiner.
Quelle plaisanterie ! Ranucci, au moment de commettre l’enlèvement, avait bien d’autres choses à regarder qu’un platane qui ne lui voulait aucun mal !
Sur cette page je pense qu’il se voit qu’il s’agit bien d’un décalque, qui a été réalisé en imprimant à la feuille un mouvement de rotation pour qu’on ne puisse pas faire le rapprochement trop vite.
Pour découvrir qu’il s’agissait d’un décalque, il a fallu un forum et des dizaines de personnes qui inspectaient les pièces qu’on leurs présentaient. Pourquoi Christian Ranucci ne se défend pas en affirmant qu’il n’est pas l’auteur du plan ? Parce qu’il ne possède pas le dossier et ne sait plus à quoi ressemble ce plan qu’il n’a plus revu ensuite et qu’à part le moment brumeux de la garde-à-vue, le plan lui est de fait resté étranger.
Maître Le Forsonney, je ne sais pas trop ce qu’il avait à dire sur ce dossier, il ne pouvait ignorer que les éléments principaux étaient truqués et il n’a rien pu révéler. Paix à son âme. Je ne crois pas que de la part de Gilles Perrault l’on puisse parler d’un stratagème. Ce qu’il constate, c’est que ce plan n’a pas de cohérence. C’est vrai que lorsqu’on se trouve sur le petit terre-plein, la première chose que l’on remarque, c’est le platane et son tronc monumental mais, hélas, le platane ne fait pas partie du cadastre, contrairement au petit muret que les enquêteurs ont reproduit en l’entourant pour qu’on ne devine pas trop d’où provenait l’idée.
Ensuite Gilles Perrault peut affirmer que ce plan n’a pas de sens car il n’indique nullement comment le ravisseur avait l’intention de s’enfuir avec l’enfant. Et de plus il est erroné quant au trajet de l’enfant qui est parti par l’escalier et redescendu par la rue et non le contraire…
Cela représente tout de même une sacré fraude de décalquer un plan d’une photographie du cadastre et de venir prétendre ensuite que c’est l’accusé qui l’aurait dessiné. Et sur ce, le conduire froidement à l’échafaud en le traitant de monstre.
Ce qui est remarquable dans cette affaire, c’est que personne ne vient dire : je regrette. Tout le monde est droit dans ses bottes. Cela en dit long sur la cruauté humaine et la capacité à rejeter la responsabilité sur d’autres. L’homme c’est moche.
En même temps vous dites au chapitre 25, en réponse à un internaute, que le platane ne figure pas sur le cadastre.
Sur la photographie de cadastre, pardon 😀
En dehors de ce fameux platane, c’est bien Gilles Perrault qui dés son livre le pullover rouge explique aux lecteurs que c’est le plan du cadastre decalqué, il évoque ceci et le platane,c’est dans le livre,dés le début de son « enquête » il fait remarquer ça aux lecteurs,pourquoi dire qu il ne parle que du platane?le livre le pullover rouge est sorti il y a tellement de temps,qu’apparemment beaucoup de gens on t oublié son contenu… Je l’ai lu en 90 et moi même je l’avais oublié! je l’ai relu en aout de cette année et ça m’a rafraichit les méninges !! Gilles n’affirmait même pas à cette époque clairement que Christian était innocent!!! Il est d’une justesse dont beaucoup ferait bien d’hériter…avec le temps, les années, les approfondissements, il a définitivement compris l’innocence de Christian. Heureusement qu il était là,ah c’est sur ça en a fait c….plus d’un ! je veux oui !
Gilles Perrault n’a jamais dit que le plan était issu d’un décalque d’une photographie du cadastre. C’est sur le forum « Christian Ranucci, peut-on douter » que ceci a été mis en évidence. L’argument de Gilles Perrault est de dire que ce plan ne représente qu’une situation imprécise, qu’il ne représente pas le platane et que donc il ne se rapporte pas à une réalité tangible. Ce qui n’est pas faux non plus. Mais l’avancée de comprendre comment le plan a été conçu par les policiers eux-mêmes en décalquant le cadastre avec son muret est très largement postérieur au livre de 1978.
La visite au père
« Si Christian Ranucci, de dix heures à douze heures trente est à Allauch, je ne vois pas ce que vient faire le mouchoir de Marie-Dolorès Rambla, il ne pouvait se trouver à la Cité Saint-Agnès. »
Je note avec satisfaction que vous écrivez « Si Ranucci est…. ». En effet, il ne s’agit que d’une hypothèse, la vôtre. Pourquoi faites-vous semblant d’ignorer qu’il n’y a aucune preuve de la présence de Ranucci chez son père entre 10h et 12h30. La lettre de la tante produite plusieurs années après n’a aucune valeur. D’ailleurs, les avocats ne s’y sont pas trompés. Ils ne se sont pas appuyés sur cette lettre pour faire une demande de révision. La visite au père n’est qu’un artifice inventé par les innocentistes. Il est vrai qu’en général, ils ont une imagination débordante.
Vous avez le droit de porter des jugements sur les lettres que Mme Casiregola envoie à Maître Lombard, mais ceci ne constitue en aucune façon un argument. La lettre de Mme Casiregola fait bien partie de la troisième requête en révision, contrairement à ce que vous affirmez et la réfutation de la Cour de cassation est pour le moins désinvolte. Mais je l’admets, le qualificatif « désinvolte » constitue une simple appréciation, cependant elle s’appuie sur le fait que le devoir de la Cour de cassation était de demander au père de Christian Ranucci ce qu’il en était, ce dont elle ne s’est pas plus préoccupée.
La première personne qui parle de cette visite possible c’est Mme Mathon elle-même à Gilles Perrault et ce dès 1977… Donc c’est une « imagination » partagée et qui repose sur le simple motif que Christian Ranucci n’avait rien d’autre à faire dans cet endroit.
Le dixième degré, je ne sais plus trop où c’est.
Autant que les culpabilistes! Pour certains il était PD, pour d’autres pédophile ! Ah ? C’est quoi le rapport ? Faudrait savoir.
Pourquoi le père et le fils ne parlent-ils jamais de cette visite qui aurait sauvé la tête du second ?
L’explication que vous fournissez manque un peu de consistance: « une affaire d’hommes qui mettrait la mère en dehors ! » A qui espérez-vous faire croire cela ?
A vous lire, on se croirait dans une tragédie grecque. Sauf qu’ici il ne s’agit que d’un crime abominable et qu’il n’y a pas de héros.
Je note que vous n’avez pas saisi l’humour au dixième degré contenu dans ma phrase: « On met sa honte dans sa poche et le mouchoir ensanglanté de Marie-Dolorès par-dessus ! »
Vous émettez les jugements que vous voulez, le lecteur se fera son opinion tout seul, il est assez grand.
Vous oubliez de dire que toute sa vie, Mme Mathon a eu peur que le père ne les retrouve et a passé son temps à changer de résidence pour qu’il lui échappe. Donc la situation n’est pas habituelle. En faisant cela, Christian Ranucci cherchait à réparer quelque chose de grave et qui le dépassait. Comment dire à celle qui a passé sa vie à faire en sorte que Christian puisse échapper à son père qu’on est allé lui rendre visite ?
Le « décalque »
J’ai admis que les policiers avaient pu présenter une ébauche de plan à Ranucci puis qu’ils lui avaient demandé de compléter à la main en notant certains détails.
Que ce soit un décalque ou une ébauche ne change rien à l’affaire. C’est certes une énorme maladresse qui aurait dû être aisément démontée et anéantir les aveux. Contrairement à vous, je ne considère pas que c’est une forfaiture dans la mesure où Ranucci et les avocats avaient toute latitude pour contester ce plan. Sauf qu’ils ne l’ont pas fait. L’état psychologique dans lequel pouvait se trouver Ranucci au moment des aveux, puis plus tard lors de ses réitérations, n’explique pas cette non-contestation. La tournée des bars et l’ivresse n’est qu’une invention supplémentaire de Ranucci. Il n’en fait état que dans son récapitulatif, deux ans après les faits. Là encore, rien n’est avéré. Pourtant, il lui eut été facile de dire: « Je suis allé dans tel bar, puis dans tel autre. Dans celui-ci, j’ai bu….. et dans cet autre, j’ai pris…. ». Rien de tout cela. Pas un seul tenancier du quartier de l’Opéra ne téléphonera à l’Évêché pour signaler qu’il a servi Ranucci. Puisqu’il s’agissait du meurtre d’un enfant, soyez assuré que les patrons de bar, à Marseille, n’auraient pas hésité à prendre le téléphone. Si aucun ne l’a fait, c’est que Ranucci n’a pas passé la nuit de dimanche à s’enivrer.
Ce plan a-t-il été présenté à Christian Ranucci par la suite ? Non. Les avocats ne contestent jamais des trucages de police, c’est comme cela, il faut pour que cela survienne des preuves définitives qu’on ne trouve que rarement. Ensuite le trucage n’a été révélé qu’assez récemment, les avocats n’ont pas aperçu que le plan était un décalque. Donc contester quoi ? Le fait que les garde-à-vue se déroulent sans avocat ? Il a fallu 35 ans pour mettre fin à cette violation permanente des droits fondamentaux.
Pour l’histoire du quartier de l’Opéra, il n’y a pas eu d’enquête, donc il n’y a pas de témoignage. Mais s’appuyer sur un défaut du dossier pour le défendre, c’est un peu paradoxal.
Plan présenté par Ilda DiMarino le 6 juin, puis le 27/12. Il a reconnu l’avoir dessiné à ces deux reprises, puis a dit que les policiers l’avaient forcé, accusation qu’il ne réitère pas dans son récapitulatif.
À chaque fois sans avocat, comme cela c’est plus pratique pour faire écrire ce que l’on veut par la greffière et jeter par dessus bord le respect du contradictoire. On n’est plus à ça près… Cela ne change rien au fait que les aveux dans lequel il reconnait qu’il aurait dessiné le plan sont faux. Ce sont les enquêteurs qui ont décalqué le bâtiment, le muret et la forme de la route. Plus rien ne vient attester d’autre qu’il se soit trouvé à la cité Saint-Agnès. Personne ne l’a reconnu.
Que les avocats soient présents ou pas ne change rien, ni pour vous dans vos allégations, ni pour moi dans les certitudes. Ainsi, durant la confrontation du 10 juin 1974, le bourreau du bois de Valdonne s’est montré prolixe (pas mal pour quelqu’un qui ne se souvient de presque rien). À moins que vous ne considériez la juge comme une assassine (et j’attends de savoir dans ce cas pourquoi elle laisse aux avocats un rapport de gendarmerie qui semble contenir un détail à décharge – le « paquet volumineux »).
Et puis il a donné des détails sur l’enlèvement que lui seul pouvait connaître. La position de la voiture concorde avec la description du rapt par Jean-Baptiste. Cela vous l’oubliez.
Si cela change tout de même que devant la grossièreté des procédés, ils pourraient au bout du compte intervenir. Votre principe est celui des lois de Prairial : les innocents n’ont pas besoin d’avocats et les coupables n’y ont pas droit. C’est une conception.
Vous tentez d’introduire la notion d’amnésie qui ne m’a jamais intéressé et qui ne figure nulle part dans mes écrits. Je considère surtout que la juge n’a pas fait du tout son travail. C’est tout, cela s’arrête là. Elle est obligée de coter les procès-verbaux et de les introduire dans le dossier, donc d’en donner communication aux avocats. Cela s’appelle le respect de la vérité et du contradictoire. Ce qui manque d’ailleurs dans cette affaire à pas mal d’endroit.
Rien dans les aveux que les policiers ne connaissent déjà, sans compter les absurdités, les paradoxes, les incohérences.
Le platane
« C’est vrai que lorsqu’on se trouve sur le petit terre-plein, la première chose que l’on remarque, c’est le platane et son tronc monumental »
Non, M. Gihel, lorsqu’on a l’intention d’enlever un enfant, on ne voit pas nécessairement un platane, aussi gros fût-il. Le regard se porte sur la rue, sur les fenêtres, sur les voitures garées, sur les adultes qui pourraient vous apercevoir, sur l’endroit par lequel on va quitter les lieux. Ainsi, il est souhaitable de garer sa voiture de façon à pouvoir repartir rapidement. Affirmer que Ranucci n’était pas présent sur les lieux parce qu’il n’a pas noté le platane n’est qu’un argument fallacieux destiné à tromper le lecteur. C’est ce qu’a fait Perrault !
Mais premièrement je ne m’appelle pas Perrault et deuxièmement ce n’est pas ce que disent les aveux. Les aveux disent qu’il se promène et qu’il décide tout d’un coup de faire monter une petite fille à bord de sa voiture pour faire un tour avec elle sans mauvaises intentions, donc s’il se promène, il remarque les platanes. Vous me direz, c’est incohérent avec le témoignage de Jean Rambla qui décrit un homme qui a repéré les lieux auparavant et qui sait ce qu’il veut, qui arrive avec un stratagème, le chien noir, qui sait comment il va séparer le frère et la sœur, et c’est d’ailleurs là l’incohérence de l’accusation. Définitivement.
L’homme au pullover rouge
« Je n’ai jamais pensé que cet homme avait l’intention de faire accuser Christian Ranucci, c’est votre hypothèse, »
Mais non. Pourquoi écrivez-vous cette sottise ? Auriez-vous oublié que, pour le culpabiliste que je suis, l’homme au pullover rouge n’a jamais été présent sur les mêmes lieux et en même temps que Ranucci. Qu’il n’est jamais monté dans la 304. Que Ranucci n’a jamais été évanoui, ni à l’aplomb du lieu du crime, ni ailleurs. Cela, c’est l’hypothèse de certains innocentistes. Pas la mienne !
L’hypothèse des vêtements ensanglantés que l’homme serait allé déposer dans la champignonnière, c’est votre hypothèse. Ce n’est ni la mienne, ni celle de Yann Le Meur, Président du Comité de révision. Le sac, vous le savez bien, n’est qu’une nouvelle extrapolation que les innocentistes ont faite à partir du « paquet » des Aubert.
Pourquoi l’homme aurait-il caché ses vêtements, dissimulé le pullover rouge et enfoncé le couteau dans la tourbe ?
Où serait donc la logique puisque son intérêt serait justement que couteau et pullover rouge fasse accuser Ranucci ?
Je corrige donc : avancer que l’homme au pull rouge avait l’intention de faire accuser Christian Ranucci est une hypothèse qui est idiote et que vous tentez par tous les moyens de m’attribuer, pour mieux réfuter mes arguments. Je vous le redis, ce n’est pas une hypothèse que je regarde comme valable. Elle n’a pas de sens pour les raisons que j’ai communiquées dans un autre message. Il aurait laissé la voiture où elle se trouvait, près du corps et il aurait mis le couteau dedans, au lieu de quoi il la déplace et cache le couteau dans la tourbe.
M. Yann Le Meur pense ce qu’il veut, comme il veut et je pose cette hypothèse parce qu’elle me semble cohérente. Pourquoi l’homme se serait-il débarrassé de ses vêtements inondés de sang ? Parce qu’il ne compte pas les remettre. Pourquoi l’homme se serait-il débarrassé du couteau en le plantant dans la tourbe ? Il espérait qu’on ne le retrouve pas. Pourquoi aurait-il laissé le pull sous les planches ? Parce qu’il faisait beaucoup plus chaud que les jours précédents. Pourquoi a-t-il laissé le paquet de biscuits sur la banquette arrière : visiblement il est tout de même assez négligent et assez gonflé dans le genre.
Il n’y a pas de logique dans votre logique ou dans celle des personnes qui pensent que cet homme souhaitait faire accuser Ranucci. En effet Ranucci est là par accident au sens propre du mot et donc il n’était pas prévu au programme. Donc cette hypothèse ne tenant pas, on comprend les raisons simples qui motivent les gestes de cet homme.
J’ajoute : pourquoi n’a-t-il pas mis le corps de l’enfant dans la Simca pour la cacher de façon qu’on ne la retrouve jamais ? Parce que la voiture ne lui appartenait pas.
Le couteau
« Il s’agit d’un couteau à cran d’arrêt que l’on trouve dans la main de personnes beaucoup moins recommandables que Christian Ranucci, si jamais quelqu’un l’avait aperçu manipulant ce genre d’arme que l’on trouve dans les mains des personnages du Bronx ou de West Side Story, il s’en serait souvenu. »
En 1974 (comme en 2015), le couteau à cran d’arrêt est une arme interdite. On ne peut ni la porter sur soi, ni l’avoir dans sa voiture. Lorsque l’on possède un cran d’arrêt, on ne s’en vante pas. Si on le montre, c’est à des amis, à des personnes dont on est sûr. Sauf que Ranucci n’avait pas d’amis et la caserne n’est certainement pas le lieu où l’on va se targuer de posséder une telle arme. De tous temps, le couteau à cran d’arrêt a été considéré comme l’arme des voyous et des délinquants, pas celle d’un homme honnête ! Que personne n’ait vu Ranucci avec ce couteau n’étonne que vous. Pas moi.
Vous dites que le couteau a été retrouvé le 5 par le chien pisteur. Affirmation gratuite de votre part qui ne repose sur rien. En tous les cas pas sur le rapport du maître-chien. Rapport qui ne dit même pas à partir de quoi le chien a pris la piste.
Il faudra aussi expliquer comment un chien pisteur, censé, selon vous, suivre le porteur du pullover rouge, aurait pu retrouver un couteau enfoncé dans la tourbe. Pourquoi l’homme aurait-il enfoncé ce couteau au doigt. N’était-il pas de son intérêt qu’on retrouvât le couteau au plus vite ? Pourquoi donc le cacher ? Il lui suffisait de le laisser à côté du corps de l’enfant? Encore une action pas très logique de la part de l’homme au pullover rouge !
Donc le rapport du maitre-chien est lacunaire. Cela indique que si le chien avait fait un détour vers la lisière, il ne l’aurait pas indiqué. Je comprends pourquoi vous vous accrochez au fait que cet homme aurait cherché à faire accuser Christian Ranucci, ce qui ne tient pas, c’est pour réfuter l’idée qu’il aurait enfoncé le couteau verticalement avec l’intention de le cacher. Mais c’est bien le sens de ce geste.
L’affirmation que le couteau a été retrouvé le 5 repose sur deux procès-verbaux qui indiquent que ledit couteau se trouve à l’Évêché le 6 à 17h. Comme on n’est censé le trouver que plus de deux heures après, c’est qu’il y a un trucage. Entre autres éléments qui permettent de démontrer que le couteau a été retrouvé le 5 par les gendarmes avec le détecteur de métaux qu’ils avaient avec eux ce jour là.
La découverte du couteau (suite)
« Si c’est le chien qui, ayant reniflé le pull, se met à suivre une piste et soudain fait un détour pour gagner la lisière des taillis au bout du terre-plein, alors on comprend parfaitement comment les gendarmes en sont arrivés à passer le détecteur de métaux dès le 5 à cet endroit et découvrir ainsi un couteau fiché »
Pourquoi le chien ferait-il un détour ?
Le 5, les gendarmes ne se servent pas du détecteur de métaux. C’est le 6 qu’ils le feront. Vous êtes toujours dans les hypothèses qui ne s’appuient sur rien.
Le 5, s’il faut chercher un couteau, c’est au plus près de l’endroit où on retrouve le corps de l’enfant. Aucune raison de le chercher dans la champi. Lorsqu’un crime est commis, on recherche l’arme qui a été utilisée dans les alentours immédiats de l’endroit où se trouve la victime. La champi se trouve à 1400 m ! Ce n’est pas la porte à côté !Faut-il vous rappeler aussi que ce n’est pas le chien qui permet la découverte de Marie-Dolorès. C’est la « battue » effectuée le long de la Rn8 bis. Établir un lien entre le chien et le couteau est pour le moins osé.
Ce qui est osé, c’est de truquer un dossier.
Pourquoi le chien ferait-il un détour ? Parce que la personne qui porte le pull rouge a fait elle-même un détour vers la lisière de l’esplanade.
Les gendarmes détiennent le 5 le détecteur de métaux, c’est ce qu’ils indiquent noir sur blanc sur le procès-verbal.
Mais le 5, on ne cherche pas de couteau, on ne sait rien puisque le corps n’est même pas encore découvert. Non le 5 on visite le tunnel puisque la Peugeot 304 de Christian Ranucci s’y trouvait, et on découvre un pull et comme il y a à la disposition des gendarmes un chien pisteur, on lui fait renifler le pull et le chien suit une piste et à nul doute il fait un détour par la lisière de l’esplanade et revient sur le chemin, donc les gendarmes se disent : s’il a fait un détour, c’est peut-être pour faire quelque chose de particulier, on a le détecteur de métaux, passons le à cet endroit : et effectivement il y a du métal et on retire un couteau qu’on ne cherchait pas à ce moment là.
Où est le problème ? La découverte du corps de Marie-Dolorès est une autre chose qui n’a rien à voir.
l’homme au pullover rouge
« Je corrige donc : avancer que l’homme au pull rouge avait l’intention de faire accuser Christian Ranucci est une hypothèse qui est idiote et que vous tentez par tous les moyens de m’attribuer, pour mieux réfuter mes arguments. »
Non, non et non. Cette hypothèse n’est pas la mienne non plus. Ce n’est pas la vôtre, parfait, mais vous ne pouvez nier que moults innocentistes s’accrochent à cette hypothèse qui les arrange, d’un homme providentiel qui aurait voulu faire porter le chapeau à Ranucci.
Je vous le redis: pour le culpabiliste que je suis, l’homme au pullover rouge, si tant est qu’il ait existé (ce dont je doute fortement), n’était pas présent le 3 juin, ni sur les lieux du crime, ni à la champignonnière, encore moins dans la 304 de Ranucci.
Vous avez bâti tout un roman sur des vacanciers venus de l’Est et roulant dans une simca qui ne leur appartient pas, mais ce n’est qu’un roman, une fiction, qui ne s’appuie sur rien de concret, sauf sur votre imagination qui est féconde, certes, mais qui s’égare dans des chemins tortueux et particulièrement diffamatoires pour les enquêteurs.
Pour donner un semblant de vérité, vous faites reposer votre fiction sur tant d’invraisemblances qu’elle en perd toute crédibilité. Un esprit raisonnable et logique ne peut vous suivre sur ce terrain mouvant. Difficile de comprendre la logique de l’homme au pullover rouge qui cache, selon vous, vêtements tachés pull et couteau en trois endroits différents puis prend l’énorme risque de rejoindre à pied sa Simca en suivant la Rn8bis où il risquait d’être vu puis signalé par un automobiliste de passage. Sans oublier qu’il pouvait aussi être vu par Ranucci. Non, désolé de vous le dire, mais vos hypothèses sont bancales, et ce d’autant plus qu’elles ne reposent que sur des machinations policières jamais prouvées.
Une hypothèse idiote ne peut pas arranger quoi que ce soit, c’est une hypothèse idiote et qui ne cadre pas avec les constatations et témoignages. Donc parlez-en avec qui cela intéresse, pas avec moi. C’est tenter d’introduire de la confusion, vous n’y parviendrez pas.
Vous pouvez qualifier comme vous voulez les liens que je tisse entre les éléments du dossier et estimer qu’ils ne concordent pas, mais cela ne constitue en aucun cas une argumentation.
Pour exemple : quel risque prend cet homme à remonter la route nationale à pied ? Aucun, il a changé de vêtements, il est anonyme et ne sera signalé par personne. Il ne pouvait pas être vu par Christian Ranucci, ce que vous dites ne tient pas : Christian Ranucci est affalé dans la Peugeot, victime d’un évanouissement qui s’approche du coma éthylique. De fait il ne s’est jamais réveillé et n’a jamais vu personne.
C’est vous qui parlez de « machinations policières » pas moi, ce serait leur faire trop d’honneur, c’est du rafistolage, on truque un peu par-ci, un peu par-là pour faire tenir le dossier. C’est du mauvais bricolage tout au plus.
La découverte du couteau
« et à nul doute il fait un détour par la lisière de l’esplanade et revient sur le chemin, donc les gendarmes se disent : s’il a fait un détour, c’est peut-être pour faire quelque chose de particulier, on a le détecteur de métaux, passons le à cet endroit : « et effectivement il y a du métal et on retire un couteau qu’on ne cherchait pas à ce moment là.
Voilà le type même d’hypothèse qui ne repose sur rien, sauf sur votre imagination.
Sur quoi vous basez-vous pour dire que le chien a fait un détour ?
Avant de prendre une piste, un chien, quel qu’il soit, commence par renifler les alentours immédiats de son point de départ. Que je sache, il n’a pas « marqué » un endroit précis qui aurait provoqué l’utilisation du détecteur.
Sur quoi vous basez-vous donc pour écrire que les gendarmes se sont servis du détecteur le 5 ?
Relisez le rapport du maître chien et expliquez comment un chien même très doué aurait pu suivre la piste d’un homme qui se serait déplacé à pied 48 heures auparavant, alors que les effluves des gaz d’échappement récentes devaient logiquement l’empêcher de réaliser un tel exploit !
Vous prenez toujours le problème à l’envers. Si le chien dépasse l’aplomb du lieu du crime et s’arrête cela ne signifie nullement qu’il a suivi la piste de l’homme au POR jusqu’à l’endroit où celui-ci serait remonté dans sa Simca. Impossible qu’une Simca ait stationné aussi longtemps si près du lieu du crime sans que quelqu’un (Les Aubert puis Martinez les premiers)ne la remarquent. Et puisqu’il n’y avait pas de Simca à cet endroit, le chien aurait dû aller jusqu’au corps de l’enfant, ce qu’il n’a pas fait.
Le chien n’ayant pas pu suivre la piste l’homme au POR, laquelle a-t-il pu renifler ?
Cette hypothèse repose tout d’abord sur le lieu exact où le couteau est retrouvé : il est véritablement déporté par rapport au chemin. Or personne, surtout pas Christian Ranucci dans ses « aveux » ne mentionne que celui qui a enfoncé le couteau a quitté le chemin, a traversé le terre-plein pour déposer le couteau à l’autre bout.
Du coup, comment les gendarmes peuvent-ils retrouver le couteau ? Le seul qui reste c’est le chien. Donc je parviens à cette conclusion par le biais d’une déduction. Elle ne vous plait pas, qu’est-ce que vous voulez qu’on en ait à faire, vu que vous nous proposez une version elle-même délirante : les gendarmes auraient trouvé le couteau à partir des aveux de Christian Ranucci qui situent le couteau près du chemin alors qu’il est à l’autre bout.
Avant de prendre une piste, le chien renifle un objet ayant appartenu à la personne qu’il suit : en l’occurrence le pull. Sur quoi je me base pour dire que le chien a fait un détour : sur le fait que c’est la seule façon d’expliquer comment les gendarmes ont retrouvé un couteau dont strictement personne n’a indiqué l’emplacement.
Ils se sont servis du détecteur le 5, parce que c’est le 5 qu’ils l’emmènent sur les lieux, comme ils se sont servis du chien parce que le 5 il est sur les lieux.
La piste que suit le chien n’est entachée d’aucune effluve de gaz d’échappement, c’est un chemin cabossé, personne n’y circule et il n’a pas plu entre le moment où l’homme au pull rouge remonte et le moment où le chien suit sa piste.
Je n’ai jamais dit que la simca se trouvait au bord de la nationale, vous m’attribuez des propos qui ne sont pas les miens et qui sont stupides. La simca, personne ne la voit, donc elle se trouve chemin de la Doria et simplement pour la rejoindre l’homme traverse la route et passe de l’autre côté. Et effectivement, vu les effluves à cet endroit, sur la route la piste a disparu.
Ce que vous dites ensuite est complètement con, excusez-moi d’être grossier. Pourquoi voulez-vous que le chien remonte sur le talus ? Cela n’a pas de sens. Pour cela, il aurait fallu que l’homme remonte sur le talus, si le chien ne remonte pas sur le talus et s’arrête au bord de la route, c’est que l’homme a traversé c’est tout. Le chien a suivi la piste de l’homme qui portait le pull rouge parce que c’est cela qu’il a reniflé. C’est aussi simple que cela. Tentez d’embrouiller dans tous les sens. C’est votre lot : embrouiller, mélanger, m’attribuer des phrases idiotes qui ne sont nul part sur ce blogue. C’est aux lecteurs de juger.
Le pull-over rouge
« Parce qu’il faisait beaucoup plus chaud que les jours précédents. »
Et donc ?
Pourquoi ne pas le laisser avec les vêtements souillés ?
Pourquoi se débarrasser de ce pull en le cachant?
Pourquoi porter ce pull alors qu’il fait si chaud ce 3 juin ?
Ayant quitté son pull, serait-il remonté par la Rn8 bis torse nu ? Au risque d’être repéré ?
Pas très rusé cet homme au pullover rouge !
Pourquoi a-t-il laissé le paquet de biscuits sur la banquette arrière »
Il l’a oublié tout simplement. Dans sa tête, un paquet de gâteaux n’est pas accusatoire et les traces d’ADN ne sont pas encore au gout du jour.
Je plaisante évidemment au sujet de l’homme au pullover rouge car, pour moi, c’est Ranucci qui a oublié le paquet de gâteaux, que selon sa mère il n’aimait pas, pas plus que la couleur rouge !
Et donc, lorsqu’il a changé de tenue il a gardé avec lui le pull rouge et dans la champignonnière il s’est dit qu’il faisait assez chaud comme cela et il l’a abandonné derrière des planches. Ce qui se trouvait dans le sac c’est la tenue avec laquelle il a enlevé Marie-Dolorès Rambla. Oui c’est quelqu’un de pas très organisé qui laisse les choses derrière lui comme le Petit-Poucet, cela arrive. On trouve même des jihadistes qui laissent des cartes d’identité dans leur voiture.
Ayant quitté son pull, il avait une chemise claire, celle qu’aperçoit Monsieur Aubert l’espace d’une seconde, na faites pas l’imbécile mon pauvre.
Oui il a oublié le paquet de biscuits. Ce n’est pas quelqu’un qui a le sens de l’organisaiton et le meurtre de cette gamine avait sans doute troublé sa tête malade.
VOTRE HYPOTHÈSE:
L’homme au pullover rouge, après avoir tué la fillette va se changer dans sa Simca garée, toujours selon vous, Chemin de la Doria. Puis il serait revenu (au lieu de fuir au plus vite) pour recouvrir le corps. Il tombe sur la 304 avec Ranucci évanoui. Il conduit la 304 dans la champignonnière où il s’embourbe . Il cache vêtements, pull et couteau et regagne à pied sa voiture en empruntant la Rn8Bis.
Magnifique construction intellectuelle de votre part, sauf qu’elle ne repose sur rien d’avéré ou plutôt sur votre imagination qui est, je l’ai déjà dit, fertile, mais confrontée à d’énormes invraisemblances ou interprétations à partir de ce qu’ont dit ou pas certains acteurs de ce drame. Vous avez ce don exceptionnel de déduire vos vérités des non-dits de Ranucci, en particulier.
Exemples: Puisque Ranucci dit qu’il n’a vu personne, vous concluez que les Aubert n’étaient pas présents.
Le culpabiliste que je suis pense qu’il est logique pour Ranucci coupable de dire qu’il n’a vu personne. S’il dit le contraire, il avoue implicitement qu’il était bien à l’aplomb du lieu du crime et que des témoins (les Aubert) l’ont vu.
Si Ranucci n’est pas évanoui, votre scénario ne tient plus. Pour vous justifier, vous vous référez à son « récapitulatif » écrit deux ans après les faits. Récapitulatif à la gloire de son innocence, dans lequel il nous explique qu’il se souvient de tout, que ce sont les policiers qui voulaient qu’il soit amnésique, ce qui est en contradiction totale avec ses premières déclarations.
– Puisque Ranucci ne dit pas qu’il a changé sa roue, c’est, selon vous, qu’il ne l’a pas fait
Pourtant cette roue a bien été changée (empreinte faite des traces de pneus). Pourtant, vous n’oserez pas franchir le pas devant cette invraisemblance en disant, si ce n’est pas Ranucci qui a changé la roue, ce ne peut être que l’homme au pullover rouge !
Maintenant, il vous faudra aussi expliquer si vous voulez garder un tant soit peu de crédibilité face aux innocentistes qui boivent vos paroles:
-l’évanouissement de Ranucci,
-la décision invraisemblable de l’homme au pullover rouge d’aller se changer puis de revenir sur le lieu du crime pour, selon vous, recouvrir le corps de la fillette et ainsi prendre le risque d’être vu par des témoins (Les Aubert, Martinez, ou des automobilistes de passage),
-les vêtements « inondés » de sang (dixit Grivel qui me semble-t-il, a quelques pertes de mémoire et en rajoute, plusieurs années après).
En effet, rien ne prouve que les vêtements de Ranucci aient été beaucoup tachés (voir la description du pantalon). En effet, personne ne connaissant la position de Ranucci et celle de sa victime lorsqu’il l’a frappée, il est impossible d’en déduire la quantité de sang qui a jailli.
-comment peut-on conduire la 304 dans la champignonnière et s’embourber sans que Ranucci ne se réveille ?
-l’inconscience de cet homme qui parcourt à pied les 400 m du chemin de la champignonnière jusqu’à la route puis de remonte sur 1000 m jusqu’au chemin de la Doria la Rn8 bis, au risque d’être aperçu par Guazzone, Rahou ou encore par des automobilistes de passage. Le peu de fréquentation de cette route (c’est vous qui le dites, pas moi) n’explique pas tout.
-dans votre scénario, l’homme n’est finalement pas allé recouvrir le corps de la fillette. Comment se fait-il alors que les gendarmes aient failli ne pas le voir. En effet, il est écrit que le corps était peu visible parce que justement recouvert d’argeras coupés « de fraiche date » (expression qui m’a toujours fait sourire) ?
Je réponds point par point bien que cela finisse par me lasser :
L’homme au pullover rouge, après avoir tué la fillette va se changer dans sa Simca garée, toujours selon vous, Chemin de la Doria. Puis il serait revenu (au lieu de fuir au plus vite) pour recouvrir le corps.
Oui c’est cela le scénario le plus probable.
Il tombe sur la 304 avec Ranucci évanoui.
Pas vraiment c’est au moment où il recouvre le corps ou peu après que surgit la voiture de Christian Ranucci. Lui est arrivé vers 11h30, Christian Ranucci vers 12h15 – 12h30.
Il conduit la 304 dans la champignonnière où il s’embourbe. Il cache vêtements, pull et couteau et regagne à pied sa voiture en empruntant la Rn8Bis.
Magnifique construction intellectuelle de votre part, sauf qu’elle ne repose sur rien d’avéré ou plutôt sur votre imagination qui est, je l’ai déjà dit, fertile, mais confrontée à d’énormes invraisemblances ou interprétations à partir de ce qu’ont dit ou pas certains acteurs de ce drame.
Je vous remercie pour vos compliments, que je ne demande pas. Non ce n’est pas de l’imagination, je cherche le déroulement des faits qui permet à tous les éléments en notre possession de se raccorder et c’est le seul déroulement qui convienne.
Vous avez ce don exceptionnel de déduire vos vérités des non-dits de Ranucci, en particulier.
Ah bon ?
Exemples: Puisque Ranucci dit qu’il n’a vu personne, vous concluez que les Aubert n’étaient pas présents.
Non, ce n’est pas cela, si Christian Ranucci dit qu’il n’a vu personne, j’en conclus que lorsque les Aubert arrivent, il est déjà évanoui dans sa voiture et comme les Aubert ne se sont pas approchés, ils ne l’ont pas vu et ont pensé que l’homme qu’ils voyaient s’enfuir l’espace d’une seconde était le conducteur.
Le culpabiliste que je suis pense qu’il est logique pour Ranucci coupable de dire qu’il n’a vu personne. S’il dit le contraire, il avoue implicitement qu’il était bien à l’aplomb du lieu du crime et que des témoins (les Aubert) l’ont vu.
Si les Aubert l’ont vu, alors lui aussi donc lors des aveux il aurait dû cracher le morceau comme il crache le reste. Cela ne fonctionne pas votre truc. La vérité est que pas plus les Aubert n’ont vu Christian Ranucci, que Christian Ranucci n’a vu les Aubert. Ils étaient à 100 mètres l’un de l’autre et ils se sont manqués.
Si Ranucci n’est pas évanoui, votre scénario ne tient plus.
C’est bien pour cela qu’il l’est.
Pour vous justifier, vous vous référez à son « récapitulatif » écrit deux ans après les faits.
Pas spécialement, je me réfère à ce que les avocats ont rapporté de ses propos à Gilles Perrault, la juge d’instruction n’ayant pas fait son travail pour recueillir sa parole. Elle lui répétait que cela ne l’intéressait pas.
Récapitulatif à la gloire de son innocence, dans lequel il nous explique qu’il se souvient de tout, que ce sont les policiers qui voulaient qu’il soit amnésique, ce qui est en contradiction totale avec ses premières déclarations.
C’est donc pour cela qu’il ne faut pas s’appuyer sur les déclarations aux policiers qui sont un tissu d’âneries, pas plus qu’il ne faut négliger un quelconque élément du dossier dès lors qu’il ne s’agit pas de déclarations paradoxales ou impossibles.
– Puisque Ranucci ne dit pas qu’il a changé sa roue, c’est, selon vous, qu’il ne l’a pas fait.
Où avez-vous vu que je prétendrais qu’il n’a pas changé de roue. Une chose est sure, il n’a pas un sou de mémoire et il est obligé de tout noter sur des carnets ou des bouts de papier.
Pourtant cette roue a bien été changée (empreinte faite des traces de pneus). Pourtant, vous n’oserez pas franchir le pas devant cette invraisemblance en disant, si ce n’est pas Ranucci qui a changé la roue, ce ne peut être que l’homme au pullover rouge !
Ah mais je ne nie pas qu’il ait changé sa roue, cela ne modifie rien au problème, vous tentez de glisser de la confusion, de tout embrouiller. Ce n’est pas raisonnable.
Maintenant, il vous faudra aussi expliquer si vous voulez garder un tant soit peu de crédibilité face aux innocentistes qui boivent vos paroles:
-l’évanouissement de Ranucci,
Ah, il n’avait pas dormi de la nuit et il s’était pinté et il venait d’avoir une rencontre très pénible avec son père. C’est lui qui le dit : je n’étais pas clair du tout et l’accident m’a achevé, je suis tombé dans les pommes sur la nationale.
-la décision invraisemblable de l’homme au pullover rouge d’aller se changer puis de revenir sur le lieu du crime pour, selon vous, recouvrir le corps de la fillette et ainsi prendre le risque d’être vu par des témoins (Les Aubert, Martinez, ou des automobilistes de passage),
Il n’y a pas beaucoup de passage sur cette route, en 1974 il y avait moitié moins de voitures sur les routes de France.
Franchement, une fois changé, il ne risquait rien à se montrer marchant sur une route, des gens qui marchent le long des routes, on en croise tout le temps.
Les Aubert l’ont aperçu l’espace d’une seconde, n’empêche qu’il court toujours s’il est vivant.
-les vêtements « inondés » de sang (dixit Grivel qui me semble-t-il, a quelques pertes de mémoire et en rajoute, plusieurs années après).
Rajout intéressant et révélateur. Il parlait trop. Il en a trop dit.
En effet, rien ne prouve que les vêtements de Ranucci aient été beaucoup tachés (voir la description du pantalon).
Ah ceux de Christian Ranucci n’étaient pas du tout tachés. Il était parfaitement propre et chic quand M. Rahou l’a vu. C’est d’ailleurs là le problème. Et le pantalon bleu était dans le garage.
En effet, personne ne connaissant la position de Ranucci et celle de sa victime lorsqu’il l’a frappée, il est impossible d’en déduire la quantité de sang qui a jailli.
Elle s’est vidée de son sang littéralement. Donc les fringues du meurtrier devaient être effectivement inondées.
-comment peut-on conduire la 304 dans la champignonnière et s’embourber sans que Ranucci ne se réveille ?
Il était dans le coltar le plus total proche du coma éthylique.
-l’inconscience de cet homme qui parcourt à pied les 400 m du chemin de la champignonnière jusqu’à la route puis remonte sur 1000 m jusqu’au chemin de la Doria la Rn8 bis, au risque d’être aperçu par Guazzone, Rahou ou encore par des automobilistes de passage.
Ah effectivement, je confirme, on a affaire à un véritable taré. Lorsqu’il tente d’enlever un gamin, il revient aux Tilleuls et va même jusqu’à s’adresser à Mme Mattéi pour lui dire : j’arrête. Oui donc c’est un type qui est dans un délire et qui donc peut oser beaucoup de choses.
Mais remonter dans le chemin, nous l’avons fait et nous n’avons rencontré qu’un couple dans l’après-midi et sur la route, pratiquement personne. Non il ne risquait strictement rien à remonter le long de la nationale.
Le peu de fréquentation de cette route (c’est vous qui le dites, pas moi) n’explique pas tout.
Ben ce n’est pas le métro à 18h.
-dans votre scénario, l’homme n’est finalement pas allé recouvrir le corps de la fillette.
Si, lorsque la voiture de Christian Ranucci arrive à 12h30, il était en train vraisemblablement de recouvrir le corps et s’apprêtait à descendre pour aller cacher ses fringues dans le tunnel.
Comment se fait-il alors que les gendarmes aient failli ne pas le voir.
Il avait recouvert le corps suffisamment pour qu’il échappe au premier regard.
En effet, il est écrit que le corps était peu visible parce que justement recouvert d’argeras coupés « de fraiche date » (expression qui m’a toujours fait sourire) ?
Voilà, donc il recouvre le corps et cinq minutes après la voiture de Christian Ranucci s’arrête tout près et 3 minutes plus tard surviennent les Aubert. L’endroit où il vient de cacher le corps devient un club de rencontre. Déplacer la Peugeot devient impératif. Non tout est cohérent au contraire.
Le pull et la chemise
« Ayant quitté son pull, il avait une chemise claire, celle qu’aperçoit Monsieur Aubert l’espace d’une seconde, na faites pas l’imbécile mon pauvre. »
Encore un manque de logique de votre part. À vouloir démonter mon raisonnement qui n’a rien « d’imbécile », vous vous prenez les pieds dans la tourbe de la champignonnière.
En effet, selon vous, l’homme se débarrasse du pull dans la champi car il fait trop chaud. Ce qui signifie qu’il est arrivé dans la champi avec ce pull sur lui. Sous le pull, toujours selon vous, il porte une chemise blanche. Voilà qui complique sérieusement votre raisonnement car dans cette situation:
1ère impossibilité: les Aubert auraient dû voir un homme en pullover rouge. Or, ils disent avoir vu quelqu’un qui portait un pantalon sombre et un haut blanc (chemise ou polo).
2ème impossibilité: si l’homme portait un pullover rouge, celui-ci aurait dû être taché de sang. Et toujours selon vous (et Grivel), il aurait été « inondé » de sang. Donc, logiquement, puisque vous dites que l’homme s’est changé, le pullover rouge aurait dû être mis avec les autres vêtements tachés dans le sac dont l’homme se serait (conditionnel) débarrassé dans la galerie.
3ème impossibilité: les taches qu’on aperçoit sur les photos du pull ne ressemblent pas à des taches de sang mais plutôt des taches d’humidité. Aucune preuve que ce soit du sang puisque les analyses indispensables n’ont pas été faites.
Je pense qu’il vous faut revoir votre copie concernant les vêtements portés par l’homme pendant le crime, dans la voiture de Ranucci puis lors de son retour à pied vers la Simca.
Ma logique valant bien vos invraisemblances, je vous fais grâce de votre condescendance à mon égard à propos de votre « mon pauvre » !
J’en ai ras le cul de répondre à vos affirmations qui ne sont reliées à rien, qui ont pour but de tout embrouiller, de pinailler, de ressasser les mêmes chipotages incessants. Mais créez donc votre site et démontrez le contraire de ce qu’il y a ici. Les gens seront contents, ils auront une version et l’autre et ils se feront une opinion.
Je vais montrer au lecteur cependant votre art consommé de la mauvaise foi. Vous dites: « En effet, selon vous, l’homme se débarrasse du pull dans la champignonnière car il fait trop chaud. Ce qui signifie qu’il est arrivé dans la champignonnière avec ce pull sur lui. »
Ah non pas du tout : il faisait chaud donc s’il le transportait avec lui, il ne le portait pas forcément sur lui, il l’a trainé avec lui sans le mettre et lorsqu’il s’est approché de la voiture de Christian Ranucci, c’était visiblement sans son pull. Votre déduction ne vaut rien.
Vous dites : « 1ère impossibilité: les Aubert auraient dû voir un homme en pullover rouge. Or, ils disent avoir vu quelqu’un qui portait un pantalon sombre et un haut blanc (chemise ou polo). »
Ben non, ils ont vu cet homme sans son pull et le pull au moment où Aubert le voit, trainait peut-être à côté du corps tout simplement et il ‘aura repris après, sans le mettre car il faisait trop chaud. Cette déduction que vous faites n’a pas de sens, elle est forcée. Tout cela pour faire croire que ce déroulement ne tiendrait pas… Ça ne va pas loin.
Vous dites, sans tellement mieux réfléchir ou plutôt en prenant les lecteurs pour des cons et en jouant au con : « 2ème impossibilité: si l’homme portait un pullover rouge, celui-ci aurait dû être taché de sang. Et toujours selon vous (et Grivel), il aurait été « inondé » de sang. »
Bien évidemment non, le pull faisait partie visiblement de la deuxième tenue, celle qu’il endosse pour se changer après le crime. Quand Aubert arrive, il est sur les lieux depuis 11h30, il a eu le temps de se changer et de mettre les vêtements inondés de sang dans un sac.
Vous dites enfin : « 3ème impossibilité: les taches qu’on aperçoit sur les photos du pull ne ressemblent pas à des taches de sang mais plutôt des taches d’humidité. Aucune preuve que ce soit du sang puisque les analyses indispensables n’ont pas été faites. »
Je n’ai jamais prétendu que le pull était taché de sang, puisque le dossier dit qu’il était propre, il ne le portait pas au moment du crime, il l’avait avec lui après. De même quand il est monté dans la voiture de Christian Ranucci, cela fait un moment que le crime avait eu lieu, sinon la voiture aurait été tachée de sang partout. Or il n’y en a pas une goutte, ce qui ajoute de l’invraisemblance au déroulement proposé par l’accusation qui prétend que Christian Ranucci a repris le volant aussitôt le crime commis. Si tel était le cas, on aurait retrouvé du sang dans la voiture.
Donc votre logique ne vaut pas la mienne et les lecteurs s’en seront aperçus.
« Ah ceux de Christian Ranucci n’étaient pas du tout tachés. Il était parfaitement propre et chic quand M. Rahou l’a vu. »
Mais quelle mauvaise foi!
Il n’y a bien que les innocentistes pour affirmer que Ranucci ne s’est ni changé ni nettoyé.
« Et le pantalon bleu était dans le garage. »
Affirmation gratuite.
Vous n’avez aucune preuve de cela sauf à avancer, selon votre habitude, une machination policière.
Avez-vous osé faire le compte de toutes les machinations dont vous avez besoin pour innocenter Ranucci ?
Affirmation pas gratuite du tout : je renvoie les lecteurs à cette page pour s’en convaincre…
Ah de machination policière, il n’y en a aucune : on a affaire à de pauvres gens. Les pauvres gens ne font pas de machinations, ils rafistolent, ils ripolinent… Encore faudrait-il que l’ont ait affaire à une institution capable, mais là non, c’est une police et une institution judiciaire incapables que Christian Ranucci affronte.
Résumons les quatre rafistolages de ce dossier, il n’y en a pas plus, mais cela suffit pour envoyer un innocent sous le couteau de la guillotine, donc on saluera l’exploit à sa juste mesure :
1/ Le plan, un décalque d’une photographique du cadastre et on ose écrire que Christian Ranucci l’aurait dessiné.
2/ Les Aubert que l’on suborne pour leur faire dire des incohérences, ils ont vu l’espace de deux secondes l’homme au pull rouge habillé d’une chemise blanche et d’un pantalon sombre, la gamine est morte depuis trois bons quart d’heure mais on leur fait dire qu’ils ont vu Christian Ranucci sortir par une porière bloquée pour tirer par le bras une petite fille qu’ils voient à deux mètres mais qui ne se précipite pas vers eux pour demande du secours.
3 / Le pantalon : deux pv qui sont des faux en écriture pour faire croire que le pantalon se trouvait dans le coffre et comme il est dans le garage et qu’on ne l’a pas saisi, alors on rend la voiture à Mme Mathon et on souffle au journaliste de Détective de ramener la voiture dans le garage privé pour donner prétexte aux enquêteurs de s’introduire dans le garage en lousdé.
4 / Le couteau, trouvé le 5 par les gendarmes qui se trouve à l’Évêché le 6 à 17h et que l’on rapporte à Gréasque pour le replanter une seconde fois et faire croire à Christian Ranucci et à tout le monde que ce sont les aveux qui ont entrainé sa découverte alors que c’est le contraire;
Voyez comme c’est simple finalement et que personne désormais ne se fera prendre au piège. On peut tenter d’embrouiller mais la vérité, elle est remontée à la surface, comme le bouchon.
» Lui est arrivé vers 11h30, Christian Ranucci vers 12h15 – 12h30. »
Comptons bien: entre 3/4 h et une heure passés avec la fillette au milieu d’épineux avec cette chaleur ! A faire quoi, on se le demande étant donné (et c’est heureux) que Marie-Dolorès n’a pas été agressée sexuellement. L’homme au POR n’aurait-il pas été mieux, à l’ombre, dans la Simca garée dans le chemin de la Doria, sous les arbres ?
Suis-je sot ! Voilà pourquoi certains innocentistes ont inventé la fuite de la fillette qui échappe à son ravisseur. En faites-vous partie (je ne m’en souviens pas) ? Si oui, j’aurai encore quelques impossibilités à vous signaler dans ce cas de figure.
Vous voyez bien vous-même que votre scénario ne tient pas : si la voiture s’arrête, vu le paysage et les circonstances de cet enlèvement, elle va prendre la poudre d’escampette. Donc ces trois quarts d’heure à batifoler dans les prés n’ont pas de sens et n’existent pas. Elle était sur les lieux à 11h30 et à 11h45 elle était morte. Et Christian Ranucci arrive sur les lieux une heure plus tard.
Si la voiture s’arrête, oui la gamine va tenter de s’échapper ou alors elle reste paralysée. Mais vu les griffures sur les jambes, elle a bien fui.
Chemin de la Doria ou piste de la Doria ?
Je n’ai pas encore compris de quoi vous parliez car les deux lieux sont différents.
La piste de la Doria est coupée par la Rn8bis, quelques 50 m en amont de l’aplomb du lieu du crime.
Le chemin de la Doria se situait à environ 200m, à gauche de la nationale, quand on arrive du carrefour de La Pomme. En 1974, il desservait deux ou trois maisons. Aujourd’hui, c’est un lotissement.
Cette explication me semble importante pour savoir où vous situez exactement la fameuse Simca de l’homme au POR.
Je vous précise que je connais les lieux pour m’y être rendu plusieurs fois.
En fonction de votre réponse, je vous signalerai quelques impossibilités.
Ceux qui sont vraiment intéressés et qui ne font pas du tourisme dans ce dossier iront voir cette page.
Pourquoi jouer au con – excusez-moi, il n’y a pas d’autre mot, il a tourné à droite dans le chemin qui était à l’époque dépourvu d’habitations. Jusqu’à quelle hauteur s’est-il enfoncé dans ce chemin, je n’en sais rien. Tout ce que je sais, c’est que dès que l’on sort de la voiture du côté passager, on peut plonger dans la garrigue et on disparait. On peut très bien se cacher.
« Voilà, donc il recouvre le corps et cinq minutes après la voiture de Christian Ranucci s’arrête tout près et 3 minutes plus tard surviennent les Aubert. L’endroit où il vient de cacher le corps devient un club de rencontre. Déplacer la Peugeot devient impératif. Non tout est cohérent au contraire. »
Justement c’est le manque de cohérence que je relève dans cette phrase pour laquelle on souhaiterait davantage de précisions.
1)Il voit Ranucci arriver puis les Aubert dites-vous. OK, mais où est-il précisément à ce moment ?
2) Devant le club de rencontres que vous évoquez, on pourrait supposer que l’homme fait profil bas et qu’il se cache, non ?
Comment se fait-il alors que les Aubert le voient fuir et l’interpellent ? C’est impossible, en 1974, à cause de la végétation, de voir quelqu’un qui se trouverait près du corps.
Lorsque l’homme au pullover rouge entend la voiture de Ranucci puis celle des Aubert arriver, pourquoi voudriez-vous qu’il aille voir ce qu’il se passe ? Et surtout qu’il réponde aux Aubert: « Filez, j’arrive ! »
Pas très logique tout cela.
Mais aux gendarmes, Aubert qui n’est pas encore suborné dit que l’homme au pull rouge n’a pas répondu, donc ne mêlez pas les invraisemblances de la police qui suborne M. Aubert avec mes explications. Ça va suffire là.
Vous devenez pénible vous. C’est quoi cette volonté d’obstruction de ce site ? Vous n’avez qu’à présenter votre hypothèse sur le vôtre et cesser de venir m’emmerder alors que vous n’avez visiblement pas lu les textes qui y figurent.
Voyez, je déteste qu’on me prenne pour un con. Donc stop.
Il est sur le talus près du corps, il entend la voiture de Christian Ranucci qui s’arrête et plus rien, donc il s’approche et là soudain viennent les Aubert, il remonte précipitamment et quand M. Alain Aubert l’interpelle, il ne répond pas.
M. Aubert fait demi-tour depuis le terre-plein. Donc reste la voiture de Christian Raucci qui fait comme une bouée pour repérer un objet dans la mer, il vaudrait mieux le déplacer, surtout si M. Aubert revient avec du renfort.
L’homme fait profil bas et se cache et quand M. Aubert l’appelle il ne répond pas. C’est ce qu’écrivent les gendarmes.
Pourquoi aller voir ce qui se passe : il vient de cacher un corps et l’on s’arrête à vingt mètres, on serait intrigué à oins et on irait voir de quoi il retourne, il n’a pas besoin qu’on tournicote autour de l’endroit où gît le cadavre.
Cet homme n’a pas répondu aux Aubert comme M. Aubert l’indique très précisément ux gendarmes par téléphone.
« Donc reste la voiture de Christian Ranucci qui fait comme une bouée pour repérer un objet dans la mer, il vaudrait mieux la déplacer, surtout si M. Aubert revient avec du renfort. »
Pas très logique cela.
Pourquoi l’homme au pullover rouge ne quitte-t-il pas immédiatement les lieux au volant de sa Simca ?
Pourquoi prendre le risque de conduire une voiture dont le propriétaire (évanoui/endormi sur le siège, d’après ses dires de 1976 (?) et les vôtres aujourd’hui) peut se réveiller d’un moment à l’autre. Je vous garantis que la 304 cahotant dans le chemin de la champignonnière réveillerait un mort !
L’homme au pullover rouge n’a aucune raison de se rendre dans la champignonnière qui ne se trouve qu’à 1 400m donc pas très éloignée du lieu du crime et où il peut, lui aussi, être vu par Rahou-Guazzone.
Il eût été plus raisonnable qu’il se débarrassât de ses vêtements inondés de sang (c’est vous et Grivel qui le dites, pas moi) ainsi que du couteau, bien plus loin.
Non, je suis désolé, mais je n’entrerai pas dans votre scénario peu vraisemblable.
Que Ranucci aille se cacher dans la champignonnière est, tout au contraire, une obligation puisqu’il a peu d’espoir de pouvoir rouler encore longtemps avec un pneu qui frotte sur la carrosserie. D’abord réparer, c’est impératif, puis se cacher, le temps de réfléchir à comment se sortir de sa situation imprévue de meurtrier de circonstance.
L’homme au pullover rouge n’a aucune de ces circonstances: sa Simca n’est pas en panne et rien ne peut le relier à la mort de Marie-Dolorès.
Quand vous tuez sauvagement une enfant avec un couteau, il y a un temps de sidération, ce n’est sans doute pas le scénario qu’il prévoyait si tant est qu’on puisse penser à sa place. Ensuite, il est inondé de sang et pour certains c’est insupportable donc l’idée c’est d’aller chercher des habits dans la simca et ensuite de cacher le corps le mieux possible. Il n’y a rien dans ce déroulé qui soit invraisemblable.
Vous avez le jugement que vous voulez, laissez les lecteurs décider de ce qu’ils doivent penser.
Ce que l’on peut imaginer très bien c’est qu’il a secoué Ranucci avec dans l’idée de lui demander de déguerpir ou même de l’emmener plus bas sur la route. Et puis il s’aperçoit qu’il ne se réveille pas du tout, donc il prend sa place au volant. Le fait est que Christian Ranucci ne s’est pas réveillé, même avec les cahots puisqu’il dit qu’il se réveille dans le tunnel.
L’homme n’a aucune raison de se rendre dans le tunnel, eh bien si, savoir que le paquet de vêtements tâchés de sang se trouve tout au fond d’une galerie est plus rassurant. Et visiblement, au contraire de Christian Ranucci, il connaît parfaitement cet endroit.
Vu par quelqu’un sur ce petit chemin et sur le terre-plein du tunnel ? Il n’y a peu de chance, personne ne circule à cet endroit. ET si on le croise, on se dira : c’est un promeneur.
Ce que vous ne dites pas, c’est que Christian Ranucci ne peut pas trouver ce tunnel et il n’a aucune raison lui de s’y rendre puisque dès que l’on est entré sur le chemin on est invisible pour les voitures qui circulent sur la nationale. Donc au contraire, s’il s’agissait de Christian Ranucci avec une enfant – très sage puisqu’elle discute avec lui et ne se méfie de rien si l’on en croit l’accusation, il ne se serait pas arrêté au bord de la nationale pour ne pas être vu, il aurait emprunté l’un des deux chemins d’entrée et personne ne l’aurait vu.
Il a une drôle de façon de se cacher et de se sortir de là, il va chercher du secours et il prend le thé avec Mme Rahou. S’il était coupable, il aurait abandonné la voiture pour revenir plus tard sans attirer l’attention. Cette attitude va avec un innocent qui se réveille dans la champignonnière sans savoir qu’un homme l’a conduit là, pas avec un coupable. C’est le scénario de l’accusation qui ne tient pas la route.
« Vous devenez pénible vous. C’est quoi cette volonté d’obstruction de ce site ? Vous n’avez qu’à présenter votre hypothèse sur le vôtre et cesser de venir m’emmerder alors que vous n’avez visiblement pas lu les textes qui y figurent.
Voyez, je déteste qu’on me prenne pour un con. Donc stop. »
1) Je vous ferai remarquer que je reste toujours correct dans mes écrits, ce qui ne semble pas être votre cas. Je ne vous prends pas pour un con. Une fois de plus vous extrapolez.
2) Vous avez créé un site pour donner votre vision de l’affaire. Si vous n’acceptez pas les critiques, il ne fallait pas permettre les commentaires.
Mais peut-être n’attendiez-vous que des compliments ? Avec moi, c’est raté !
3) Non seulement j’ai lu vos textes mais je vous ai suivi sur des pages où vous interveniez sous un pseudo ou sous votre vraie identité. Je connais votre scénario même si parfois je fais quelques confusions avec d’autres.
4)Ma vision de l’affaire, elle est connue puisque je suis culpabiliste.
Nul besoin de me lancer dans des constructions intellectuelles invraisemblables.
Comme je vous l’ai écrit, là où je marque une différence, c’est à propos
-du plan: non, ce n’est pas un calque, mais une ébauche présentée par les policiers. La nuance est faible, je vous l’accorde, mais ce n’est pas une forfaiture. Un enquêteur a le droit d’agir ainsi, sauf qu’en le faisant, il affaiblit les aveux.
-des vêtements: à mon sens, ils n’ont jamais été inondés de sang quoi qu’en dise Grivel, trente ans après.
-les témoignages Aubert. Mêlés à une affaire criminelle qui les a dépassés alors qu’ils ne faisaient que rentrer chez eux, je comprends, sans les excuser, l’évolution de leurs témoignages devant les policiers mais aussi devant la presse qui n’a pas manqué de les « harceler ». Je regrette donc que leurs « hésitations » aient ouvert une porte béante aux extravagances de certains innocentistes.
-l’homme au POR: il n’était pas présent le 3 juin 1974 entre La Pomme et la champi, en même temps que Ranucci.
5) Mon but n’est pas de vous faire obstruction mais de mettre l’accent sur les impossibilités de certaines de vos affirmations.
Votre rôle est de contre-argumenter plutôt que de dire que je vous « emm… ».
Vous remarquerez que les intervenants se font bien rares sur votre page Ranucci. Que les culpabilistes soient absents, cela se comprend, mais vous noterez que les partisans de l’innocence le sont également.
Ne serait-ce pas dû à votre intransigeance dans la communication avec ceux qui ne pensent pas exactement comme vous ?
Je n’attendais ni compliment ni rien d’autre, je m’en fous. Ce n’est pas miss France.
Je prétends moi que vous avez mal lu mes textes vous passez votre temps à tenter de tout embrouiller en me faisant dire des choses que je ne dis pas, en convoquant des éléments qui n’ont rien à voir avec les démonstrations que je propose, histoire d’embrouiller, fde noyer le lecteur pour tenter de le tromper au bout du compte. Vont-ils vous suivre dans la com bine, je ne sais pas.
Je ne peux être que satisfait du taux de visite de ce site, qui dépasse tout ce que j’avais pu imaginer.
Il n’y a pas d’intransigeance, et j’oserais dire : pas ça ou pas vous, simplement, je ne me laisserai pas entrainer dans cette façon d’embrouiller, de mélanger, de mêler les jugements de valeurs avec les insinuations hors de propos ou tout simplement les informations fausses.
Prenons un exemple. Vous affirmez brutalement: l’homme au pullover rouge n’était pas présent le 3 juin 1974 entre La Pomme et la champi, en même temps que Ranucci.
Où sont les démonstrations qui vous permettent d’obtenir cette conclusion péremptoire ? Il n’y en a pas. De mon côté, il y a quand même ce pull rouge que les gendarmes trouvent le 5 sous de splanches, qu’ils donnent à renifler à un chien pisteur qui remonte la route. Donc cette homme n’était pas là mais il laisse un pull et une belle trace sur un kilomètre qui indique au bout du compte où se trouvait la Simca.
Chemin ou piste de la Doria ?
Désolé, mais votre explication ne permet toujours pas de comprendre où se trouve la Simca. Et je défie quiconque connaissant les lieux de le comprendre.
Vous dites « qu’il a tourné à droite ». Cela n’a de sens que si vous précisez le sens dans lequel il roule. Vient-il de La Pomme ou de Marseille ?
Sur un forum, j’ai vu une photo datant des années 70/80. Dans le chemin de la Doria, il y avait deux ou trois maisons en retrait de la Rn8Bis.
La piste de la Doria, c’est autre chose.
Voilà pourquoi j’aimerais savoir, selon vous, où se trouve garée la Simca.
J’ai l’impression que ma question, pourtant très simple, vous gêne énormément ?
Non, je ne joue pas au con, ni ne fais l’imbécile, comme vous me l’avez écrit. La réponse à cette question est indispensable à la compréhension du trajet suivi par l’homme au POR, aussi bien à l’aller (avec la fillette) qu’au retour de la champi, à pied, par la Rn8 Bis.
Savoir où, selon vous, il aurait garé sa Simca est nécessaire à la compréhension de votre scénario.
Vous êtes tout de même d’une sacré mauvaise foi : je vous indique une page de ce blogue où figure un plan où je situe la simca sur le chemin de la Doria. Donc ne me dites pas que vous ne pouvez pas comprendre où je situe la Simca, puisque j’ai fait un dessin pour cela :
J’ai mis aussi un tracé de la route suivie par l’homme au pull rouge depuis la Cité Sainte Agnès jusqu’à la Pomme, donc pour gagner le chemin de la Doria, il a tourné à droite avant d’arriver au carrefour de la Pomme en venant de la Rose :
Donc conseil : relisez le blog et lâchez moi un peu la grappe pour réfléchir sereinement. Merci
Moi, j’ai sauvegardé votre dernier commentaire, je le trouve très beau. Mes commentaires ont été également supprimés, tout ce qu’il reste à faire à cette petite personne et de supprimer la zone commentaires, et de poursuivre ses élucubrations tout seul. Même avec quelqu’un qui croit en l’innocence de Ranucci, il se fâche dès que le scénario est différent (avec Goujon notamment).
Cette personne raille ceux qui savent Ranucci coupables en parlant d’absence d’arguments. Mais quand on met les pièces du dossier en relation avec ses contradictions, là il n’y a rien à opposer. Cet individu se complait dans la masturbation intellectuelle, on voit bien que ce n’est pas sa fille qui a été assassinée et lardée de coups de couteau.
Marie-Dolorès et Pierre, reposez en paix, on pense à vous et on continue à vous défendre.
GIHEL N’AIME PAS QUE JE LUI DISE QUELQUES VÉRITÉS QUI FACHENT SON EGO. IL ADOPTE À MON ÉGARD UN SYSTEME IMPARABLE: IL SUPPRIME MES MESSAGES DÈS LEUR PARUTION.
AUSSI, À L’INTENTION DES RARES LECTEURS QUI VIENDRAIENT, PAR ERREUR, S’ÉGARER ICI, VOICI LES RAISONS DE CETTE CENSURE:
1) Je suis culpabiliste mais Gihel n’aime pas ceux qui pensent autrement que lui, qu’ils défendent une thèse différente ou la même que lui
2) Je mets l’accent sur les invraisemblances de son scénario. Mais Gihel n’aime pas qu’on critique ses écrits.
3) Je pose de nombreuses questions afin qu’il précise les éléments qui posent problème, mais Gihel qui se rend compte que ce qu’il a écrit ne tient pas debout n’aime pas qu’on le mette en difficulté face à d’éventuels lecteurs. Mais qu’il se rassure : ils sont si rares ici qu’il peut dormir tranquille !
4) Je conteste point par point tout ce qu’il écrit mais Gihel est une personne imbue de sa personne qui pense que lui seul a raison.
5) Comme tous les membres de la secte très fermée des innocentistes, Gihel s’est retranché dans une tour sans fenêtres d’où il ne perçoit plus que le monde continue à tourner sans lui et surtout sans Ranucci.
6) Comme la plupart des innocentistes, Gihel tombe dans le langage ordurier (vous me faites ch…, vous m’emm… etc- voir plus haut s’il n’a pas effacé ses propres messages) dès lors qu’il a en face de lui quelqu’un qui répond avec des arguments raisonnables et surtout logiques.
7) Comme tous les responsables de pages innocentistes, Gihel(Jean-Loup Chirol) procède à l’élimination des culpabilistes ou s’arrange pour qu’ils partent d’eux-mêmes (voir Ludivine alias Isabelle dans « Peut-on douter » ou, pire, Laurent Vergniol de « Ranucci: pourquoi réviser » qui, malgré une vision fort déficiente, a le clic plus rapide et plus tranchant que le couperet de Ranucci)
8) Ce qu’écrit Gihel ne correspond pas avec la configuration des lieux du drame. Ainsi, il est incapable de préciser où, selon lui, pouvait se trouver la Simca. Et quand je le force à indiquer un lieu, ce qu’il dit à propos de la fuite de la fillette devient impossible, en raison justement de l’environnement de l’époque.
Aussi, je lui conseille fortement de faire un pèlerinage pédagogique sur la D908 et à la champignonnière. Ce n’est qu’après qu’il pourra revoir sa copie et pondre un autre scénario !
Avec mon altruisme naturel, je me propose même de l’aider car un scénario moins abracadabrantesque que le sien existe mais il n’innocente pas Ranucci puisque cette mission est définitivement devenue impossible !
Vous avez décidé de me nommer, tout en masquant votre identité, courageux mais pas téméraire – c’est vraiment le pilori votre message.
Vous avez décidé de faire de l’obstruction en bombardant les fils de dizaines de commentaires qui reprennent toujours les mêmes positions, les mêmes affirmations.
Vous n’acceptez un autre point de vue qu’à la condition qu’il soit identique au vôtre.
Vous avez pu vous exprimer et faire valoir votre point de vue sur un blogue qui n’est pas le vôtre, je suis conduit à censurer un certain nombre de messages puisque vous avez décidé de pratiquer la politique du mitraillage avec la volonté de créer artificiellement de la confusion.
Vous dites que je ne situe pas la SIMCA, je publie un plan sur lequel j’ai dessiné son emplacement probable, mais vous persistez à affirmer que je ne l’aurais pas placé.
Vous dites que le trajet de la fuite de la petite fille que je propose est impossible mais il figure sur ce site un film dans lequel je montre que j’effectue ce trajet prétendument impossible.
Vous me traitez d’intolérant, j’ai envie de vous dire, les lecteurs vous ont compris depuis longtemps, ce n’est pas la peine de bombarder ce site des mêmes invectives répétées à l’infini.
Donc je confirme qu’effectivement, au vu de cette agression que représente la multiplication des commentaires basés sur le même modèle, s’agissant d’une obstruction comme le font les parlementaires qui bombardent les projets de loi d’amendements farfelus pour retarder le vote, j’ai dû prendre la décision de supprimer les messages répétitifs.
J’ai également supprimé ce que je considérais comme une injure, le respect des autres n’étant pas pour vous une priorité.
Et je laisse les lecteurs juge de vos procédés.
Et lorsque vous dites que « je vous emmerde » et que « je vous fais chier » etc, vous nommez cela comment ?
Vous devriez pratiquer l’auto-censure et supprimer vos messages litigieux et/ ou répétitifs.
Ne vous inquiétez pas de ce que pense le lecteur de ce que j’écris. Les rares personnes qui viennent ici vous ont aussi jugé.
Une personne intolérante, imbue de sa personne et droite dans ses bottes car elle pense que seule elle a raison.
Vous êtes-vous posé la question de savoir pourquoi personne ne venait vous soutenir sur votre page ?
En tous cas, vous êtes particulièrement assidu. Cela confine au masochisme…
Je vous ai demandé de me lâcher un peu la grappe. Pour un site qui ne contient que des invraisemblances, qu’est-ce qu’il vous obsède !
« Vous dites que je ne situe pas la SIMCA, je publie un plan sur lequel j’ai dessiné son emplacement probable, mais vous persistez à affirmer que je ne l’aurais pas placé. »
Il est vrai que j’ai eu du mal à vous pousser dans vos retranchements pour vous faire dire que la Simca était garée dans le « chemin de la Doria », qui est bien différent de « la piste de la Doria ».
Maintenant, il vous faudra résoudre le problème suivant: à l’endroit où vous situez la Simca, il est impossible que la fillette puisse s’enfuir par la droite (c’est vous qui le dites) et se retrouve sur la route. Cet endroit est éloigné de l’arrêt de la 304. D’autre part, chaussée de « sabots » qui ne lui permettent guère d’échapper à un homme dont l’allonge est nettement plus importante,elle sera rapidement rattrapée. En tous les cas, elle n’aurait pas le temps d’atteindre la route. Le chemin se trouve en contrebas de la Rn8bis. Il y a une pente à franchir agrémentée d’épineux ou autres végétaux. Si la fillette fuit, ce ne peut être qu’en direction du carrefour du chemin avec la route.
Pourquoi l’homme complique-t-il en allant tuer la fillette là où on retrouvera son corps ? Comme je viens de l’écrire, il est matériellement impossible qu’elle ait eu le temps de traverser la nationale.
D’autre part, pourquoi utiliser un couteau ? Etrangler la fillette dans la voiture et abandonner son corps serait beaucoup plus logique. Inconvénient supplémentaire présenté par l’endroit où vous situez la Simca: il est en contradiction avec celui où le chien a marqué l’arrêt sur la route. Si l’homme avait rejoint sa voiture après avoir remonté à pied la Rn8bis, le chien aurait continué la piste jusqu’à l’endroit supposé par vous de la Simca, ce qu’il n’a pas fait. Il s’est arrêté un peu avant l’endroit où la PISTE de la Doria (et non le chemin) croise la nationale. A cet endroit, comme je vous l’ai écrit, en 1974,un ruisseau passait sous la route. Il y avait donc un petit pont avec deux murets.
Votre scénario est entaché d’erreurs que des lecteurs peu attentifs ne décèlent pas. Dans un scénario, il faut penser aux moindres détails. Vous ne l’avez pas fait, obnubilé que vous étiez par votre thèse de l’innocence. Voilà pourquoi il m’est très aisé de mettre l’accent sur ces points de détail que vous avez négligés!
Et puisque vous dites que l’homme connaissait la champi, pourquoi, venant de Marseille, n’a-t-il pas conduit la fillette dans la galerie ? Il aurait bénéficié de la discrétion et de la fraîcheur du lieu ! Bon d’accord, il y avait aussi l’odeur ! Mais reconnaissez qu’étrangler et abandonner le corps dans la galerie était nettement plus intelligent. Pas très futé l’homme au POR.
Maintenant si c’est Ranucci, toutes les interrogations sont levées: on comprend mieux pourquoi la fuite, pourquoi le meurtre, pourquoi le couteau, pourquoi le lieu et pourquoi le moment.
C’est quoi mon retranchement lorsque ce que vous me demandez se trouve dans le corps des articles que vous n’avez manifestement pas lus.
Vous déformez la vérité et vous trompez les lecteurs.
Bien sûr que la fillette peut s’enfuir en plongeant dans la garrigue juste après avoir ouvert la porte et elle disparaît très vite dans les buissons. Donc elle peut parfaitement se cacher. Tan qu’elle reste dans la garrigue, impossible de la retrouver, on n’y voit pas à plus de 10 mètres.
Donc l’homme au pull rouge ne peut pas la poursuivre, elle se cache et elle est invisible, la seule chose c’est qu’il ne faut pas qu’elle fasse de bruit. Comme elle dû être terrorisée, gageons qu’elle n’en a pas fait.
La pente se gravit très bien, mais effectivement il y a des épineux partout, ce qui explique la raison pour laquelle ses jambes sont couvertes de griffures.
L’homme ne se complique pas, et je vous demande de relire chacun de mes articles, comme il ne peut pas la retrouver dans la garrigue, il suppose qu’elle va remonter sur la route chercher du secours. Car ce que l’on entend quand on est dans le fond, ce sont les voitures qui passent au-dessus.
Dès qu’elle ressurgit sur la route, come il se tenait en embuscade, il se met à la poursuivre et elle tente de se cacher à nouveau sur le talus, mais il la rattrape, d’abord elle a perdu un sabot et ensuite la végétation de ce côté est beaucoup moins dense et ne lui permet plus de se cacher. C’est alors qu’il la rattrape et qu’il la tue.
Pour le chien, c’est évident à un moment donné, il sait qu’il va tourner à droite, donc il traverse, il se trouve que c’est à l’endroit à peu près où se trouve le corps. Quand vous savez que vous allez prendre un chemin qui se trouve de l’autre côté, à un moment donné vous traversez.
Pourquoi utiliser un couteau ? Parce que la petite fille s’est enfuie et qu’il s’agit de la punir et qu’il ne choisit pas le lieu de cet exploit. Il agit comme tous les psychopathes à qui on a refusé quelque chose, c’est insupportables pour eux.
Je ne vois pas ce que vient faire le ruisseau là-dedans, il ne change rien à la typologie des lieux.
Pourquoi il n’a pas conduit l’enfant dans la galerie ? Mais parce qu’il aurait dû soulever une barrière pardi et il ne le pouvait pas : dès qu’il serait sorti de l’habitacle, la gamine se serait enfuie. La seule solution pour violer la gamine à l’abri des regards sans avoir à s’arrêter : c’est ce chemin sur la droite. Lui était ouvert.
Vous faites comme si cet homme avait prémédité son crime. Pas vraiment, la gamine s’est enfuie, elle s’est cachée, il en a éprouvé de la rage et dès qu’il l’a repincée à la sortie sur la nationale, il l’a poursuivie pour lui asséner des coups de couteau. Il n’a pas choisi l’endroit.
Si c’est Christian Ranucci : première incohérence, quand on enlève une gamine on ne se gare pas au bord d’une nationale, on prend un petit chemin pour se cacher. Deuxième incohérence, si la gamine sort de la voiture à l’endroit du meurtre, elle ne peut pas se faire des griffures sur les jambes.
Autre incohérence, si les Aubert sont sur place : pourquoi ne leur demande-t-elle pas du secours ?
Encore une autre incohérence : si la gamine est tuée à ce moment et que Christian Ranucci remonte dans la voiture, la voiture devrait être tachée de sang partout. Il n’y en a nulle trace. Le meurtre a donc eu lieu bien plus tôt et dans d’autres circonstances que celles que l’accusation propose.
Non c’est bien l’accusation qui ne tient pas.
« En tous cas, vous êtes particulièrement assidu. Cela confine au masochisme… »
Mais non, vous n’avez rien compris. J’éprouve une vraie jouissance à démolir vos invraisemblances. Le même plaisir que peut éprouver un policier qui met le mis-en-cause face à ses contradictions et qui sent qu’il va bientôt craquer! Pas besoin de tortures physiques.
Vous avez fait le premier pas puisque vous tombez dans les grossièretés.
« Je vous ai demandé de me lâcher un peu la grappe. Pour un site qui ne contient que des invraisemblances, qu’est-ce qu’il vous obsède »
Non, votre site n’a rien qui puisse m’obséder. Ce sont les sottises auxquelles vous croyez dur comme fer, sans même réfléchir à leurs invraisemblances, que je prends un plaisir immense à démonter.
Quand on crée une page et qu’on autorise les commentaires, il faut les accepter tous y compris ceux qui ne vont pas dans votre sens.
Pourquoi faites-vous toujours la preuve de votre intolérance ?
Mais jusqu’à présent, vous avez affirmé, mais rien démontré…
« Mais jusqu’à présent, vous avez affirmé, mais rien démontré… »
Vous n’avez pas compris mes interventions. Pourtant elles sont claires.
Je n’ai rien à démontrer.
Pour moi, la culpabilité de Ranucci est acquise depuis le 10 Mars 1976 et confortée par les publications de Ranucci et de Perrault.
Comme vous pouvez le voir, je ne cite même pas les ouvrages culpabilistes.
En revanche, c’est bien à vous de prouver que votre thèse est la bonne.
Quant à moi, je me bornerai à relever les imprécisions, les invraisemblances, les impossibilités matérielles contenues dans votre scénario abracadabrantesque.
Je comprends que cela vous importune car je vous mets en porte-à-faux si, par hasard, vos « amis » innocentistes venaient à passer ici.
Vous n’avez rien à démontrer ? Effectivement, de ce point de vue, c’est beaucoup plus simple. Mais les messages sont alors inutiles.
Vous ne comprenez toujours pas ma démarche.
De plus vous me lisez très mal.
Quand je dis que je n’ai rien à démontrer, il s’agit seulement de la culpabilité de Ranucci.
En revanche, l’objectif de mes messages est bien de montrer que vous êtes dans l’invraisemblance la plus complète. Et en ce sens, je pense avoir réussi, votre réaction primaire et brutale de censurer mes messages en est la preuve flagrante.
« Si c’est Christian Ranucci : première incohérence, quand on enlève une gamine on ne se gare pas au bord d’une nationale, on prend un petit chemin pour se cacher. »
Erreur de raisonnement de votre part.
Ranucci s’arrête par obligation, non par choix. Le pneu chauffe et risque d’éclater. A l’aller, Ranucci, occupé avec l’enfant, n’a pas repéré les chemins des deux champis, à gauche. Il ne pense qu’à mettre un maximum de distance avec le lieu de l’enlèvement. L’accident de La Pomme viendra contrecarrer ses projets qu’à ce jour personne ne connaît encore.
En 1974, entre la Pomme et l’arrêt de Ranucci, sur 600 m, la Rn8bis est bien moins large qu’aujourd’hui. Elle est sinueuse (4 virages), étroite et bordée de 3 petits ponts avec murets qui interdisent qu’on puisse s’y arrêter avant l’aplomb du lieu du crime.
Si Ranucci avait pu faire autrement, il l’aurait fait . D’ailleurs, il dit dans le tissu de mensonges qu’est son récapitulatif qu’il cherchait un endroit pour réparer à l’écart de la nationale.
Il est donc parfaitement en accord avec ce que vous écrivez :
« on prend un petit chemin pour se cacher. »
C’est exactement ce qu’il a fait : il a pris le petit chemin de la champi qui ne sentait pas la noisette, ce qui lui a permis, après avoir commis son crime, de se cacher
Comment se fait-il alors que la voiture repart et gagne la champignonnière s’il ne peut plus rouler ? C’est complètement idiot. Il pouvait rouler même si la roue frottait.
Donc s’il s’arrête au bord de la nationale à un endroit où il n’y a rien de spécial pour se garer, c’est qu’il est seul et qu’il n’y a aucune gamine dans sa voiture, sinon, il aurait attendu un petit chemin pour se cacher.
Vos arguments sont quand même nuls vous ne trouvez pas ?
« Deuxième incohérence, si la gamine sort de la voiture à l’endroit du meurtre, elle ne peut pas se faire des griffures sur les jambes. »
Deuxième erreur, énorme, celle-là (ou mauvaise foi de votre part) !
Manifestement vos souvenirs sont effacés. Si vous êtes allé sur le lieu du crime, vous avez dû vous rendre compte qu’il était impossible que la fillette (Ranucci la tirait sans ménagements pour fuir au plus vite) ne se soit pas égratigné les jambes tant les buissons étaient épais.
Aujourd’hui, les services incendie sont passés par là. Plus de buissons, plus d’épineux, ¾ des arbres ont été coupés et la pente a été adoucie. De la route, on aperçoit sans difficulté le lieu du crime.
Ah non, les Aubert nous disent sans rire que Marie-Dolorès aurait dit à Christian Ranucci : Qu’est-ce qu’on fait ? Et qu’elle n’était pas effrayée et qu’elle le suivait de bonne grâce.
Soit les Aubert racontent n’importe quoi, ce qui est plus que probable. Et de toutes façon, sur 20 mètres il n’y a pas de quoi à cet endroit se faire des griffures, même avant l’incendie récent qui s’est produit à cet endroit (c’est l’incendie et non pas les services incendie qui ont ratiboisé les taillis) : quand on monte là on ne se fait pas de griffures. Si c’est cela vos arguments, cela ne va pas chercher loin.
« Autre incohérence, si les Aubert sont sur place : pourquoi ne leur demande-t-elle pas du secours ? »
Les Aubert ne sont pas sur place. C’est vous-même qui le dites : ils sont à 100 m lorsqu’ils voient la scène de la fuite dans la colline.
Ce qui me permet de corriger une autre de vos erreurs. Je suis désolé mais à 100 m, même avec une bonne vue, il n’est pas possible de lire la plaque d’immatriculation d’un véhicule.
Lorsque les Aubert arrivent à hauteur de la 304, Ranucci a disparu avec la fillette. Il est alors possible qu’il lui ait plaqué la main sur la bouche pour qu’elle ne crie pas. Elle ne peut donc pas appeler les Aubert à l’aide.
Maintenant, il vous faudra choisir. Si vous pensez que les Aubert ne sont que d’ignobles menteurs manipulés par les policiers, vous ne pouvez vous servir de leur témoignage lorsqu’il vous arrange.
Le beurre, oui, l’argent du beurre, c’est déjà beaucoup mais si en plus vous exigez le sourire de la crémière, vous tombez dans l’excès !
Donc les Aubert mentent, ils disent lorsqu’ils sont subornés par les policiers qu’ils sont à deux mètres et qu’ils entendent la fillette dire : qu’est-ce qu’on fait ?
Si à 100 mètres on lit la plaque. Et il s’est approché un peu de la voiture. Sur ce plan, il n’y a pas de doute, il a vu la Peugeot et il a noté le numéro.
Tant qu’ils ne sont pas subornés par les policiers Alain Aubert dit la vérité, ensuite, il raconte des choses invraisemblables. C’est simple.
« Encore une autre incohérence : si la gamine est tuée à ce moment et que Christian Ranucci remonte dans la voiture, la voiture devrait être tachée de sang partout. Il n’y en a nulle trace. »
Troisième erreur !
1)Rien ne dit que les vêtements de Ranucci étaient « inondés » de sang comme vous et Grivel vous plaisez à le dire.
2)Bien au contraire, on a constaté très peu de traces de sang sur le pantalon bleu.
3)Ranucci a coupé des branchages pour recouvrir le corps de la fillette. Cela lui a pris un peu de temps. Je ne sais pas combien, mais suffisamment pour que le sang sur ses mains, sur ses vêtements et pourquoi pas sur ses chaussures ait séché avant qu’il ne remonte dans la voiture.
4)Une voiture se nettoie, non ?
Des traces de sang sur des sièges en skaï s’effacent à l’eau.
Les relevés ADN et le Blue Star n’existaient pas encore en 1974 !
Quand vous donnez 14 coups de couteau dont un sectionne la carotide, c’est un carnage et le sang jaillit de partout, donc vous avez du sang partout, quoi que vous fassiez.
Les taches qui se trouvent sur le pantalon bleu ne peuvent pas correspondre à ce meurtre.. Elles correspondent à l’accident de mobylette. Christian Ranucci portait un pantalon gris ce jour là, il est parti et revenu avec et il ne s’est pas changé.
Votre 3 ne fonctionne pas car lorsque Vincent Martinez repasse un quart d’heure après, la voiture n’est plus là. Et vous soulevez encore une incohérence de l’accusation : comment pouvait-il recouvrir le corps en 1 quart d’heure ? Ce n’est pas possible.
Non le sang, c’est terrible car cela coagule et ça colle, c’est infernal pour cela et donc il en serait resté dans les interstices, il aurait imprégné les coutures des sièges etc. Donc s’il n’y a pas de sang c’est que lorsque le meurtrier monte dans cette voiture, il s’est passé un temps certain et que celui-ci a eu le temps de se changer.
« Le meurtre a donc eu lieu bien plus tôt et dans d’autres circonstances que celles que l’accusation propose. »
Votre déduction est erronée !
Vos affirmations ne permettent pas de conclure le moment du crime, ni ses circonstances. Vous êtes dans l’extrapolation !
Nul besoin d’être expert en pratiques médico-légales pour démonter ce que vous écrivez.
Bien plus tot signifie une heure plus tot, ce qu’une expertise médico-légale effectuée deux jours après les faits est incapable de discriminer.
« Pour le chien, c’est évident à un moment donné, il sait qu’il va tourner à droite, donc il traverse, il se trouve que c’est à l’endroit à peu près où se trouve le corps. Quand vous savez que vous allez prendre un chemin qui se trouve de l’autre côté, à un moment donné vous traversez. »
Comme votre phrase est confuse !
Elle signifie que c’est le chien qui sait qu’il va tourner à droite et donc traverser ?
C’est assez amusant, non ?
L’homme a remonté la Rn8 bis à pied depuis l’entrée du chemin de la champignonnière.
Question : côté gauche ou côté droit ? Pourquoi un côté plus qu’un autre ?
Votre réponse m’intéresse puisque vous écrivez qu’il faut traverser.
Si l’homme a traversé, cela n’explique toujours pas pourquoi le chien n’a pas continué à suivre sa piste.
La Simca, là où vous l’avez placée dans le « Chemin de la Doria », se trouve encore à plus d’une centaine de m de l’aplomb du lieu du crime. Donc l’homme aurait dû continuer son chemin. Mais peut-être qu’à partir de l’aplomb du lieu du crime, il a fait du stop !
Si vous aviez placé la Simca sur la « Piste de la Doria » je vous aurais posé d’autres questions.
Voilà pourquoi j’insistais tant pour savoir où l’homme avait garé la Simca.
Je vous l’ai dit. Je fais comme un policier. Je pousse le mis-en-cause dans ses retranchements. Je lui pose mille questions, parfois anodines car, à un moment donné, il se contredira forcément.
C’est exactement ce que vous faites avec moi.
Il est dommage que, semble-t-il, les policiers n’aient pas agi de la sorte avec Ranucci et qu’ils se soient contenté de ses réponses sans chercher à les approfondir !
Vous faites le con en espérant que cela va rendre tout confus. On le sait de quel côté est remonté l’homme au pull rouge car le chien a suivi la piste du côté de la colline et non pas du côté du ravin.
La Simca se trouve du côté du ravin donc, à un moment donné, il sait qu’il doit passer de l’autre côté. Donc à un moment donné, il a changé de bord et on sait où cela s’est produit puisque c’est là où la piste s’arrête.
Mais sur la route la piste s’efface avec le passage des voitures, c’est une piste qui a plus 50 heures, sur la route elle s’efface. Donc le chien s’arrête. Il aurait fallu le faire passer de l’autre côté pour essayer de la retrouver.
Donc non, l’homme au pull rouge n’a pas fait du stop, il a changé de trottoir. L’explication est plus simple.
Je ne vois pas où je me contredis, j’ai attendu que tout concorde avant de formuler ce qui me semblait le plus cohérent au regard des constatations.
Ce n’était pas le but des policiers, le but des policiers était d’imposer la culpabilité de Christian Ranucci en forçant les pièces qui ne concordaient pas à rentrer quand même, quitte à faire des faux ou dissimuler des PV. Mais aujourd’hui on le sait.
« Bien sûr que la fillette peut s’enfuir en plongeant dans la garrigue juste après avoir ouvert la porte et elle disparaît très vite dans les buissons. Donc elle peut parfaitement se cacher. Tan qu’elle reste dans la garrigue, impossible de la retrouver, on n’y voit pas à plus de 10 mètres. »
C’est du n’importe quoi !
La fillette « plonge » dans la garrigue, alors que, sortant à droite, elle se retrouve face à une pente à gravir, avec des arbres, des arbustes et des buissons à franchir.
Oseriez-vous faire croire que l’homme au POR était dans l’incapacité de la rattraper en plus de 20 m ! Marie-Dolorès n’a que 8 ans. Elle est chaussée de « sabots », ce qui n’est guère pratique pour fuir sur ce terrain difficile.
Ou bien l’homme pesait-il 100 kg, fumait-il beaucoup et avait-il passé la nuit dans les bars du quartier de l’ Opéra ?
Une fillette toute vêtue de blanc qui réussirait à se dissimuler !
Notre homme serait-il donc affublé de la même déficience visuelle que Ranucci ?
Pardonnez-moi de tomber dans la dérision mais ce que vous écrivez est tellement « énorme » qu’il m’est difficile de ne pas sourire !
C’est une pente à dévaler vous voulez dire, le chemin de la Doria est en aplomb de l’espèce de cuvette qui se situe entre ce chemin et la nationale.
Eh oui, des buissons à franchir qui font des griffures sur les jambes mais elle est cachée là, en moins de 15 mètres à tout casser, elle a disparu, on ne la voit plus.
Oui je pense qu’il était surtout incapable de la voir et de la retrouver dans la garrigue. Je convie les lecteurs à regarder le film qui se trouve sur le site, ils se rendront compte par eux-mêmes.
Ce n’est pas énorme ce que j’écris, cela correspond à une réalité qui était il y a quelques années vérifiable. Ce n’est plus le cas aujourd’hui puisqu’entretemps cette garrigue à été ravagée par un incendie.
« Vous faites comme si cet homme avait prémédité son crime. Pas vraiment, la gamine s’est enfuie, elle s’est cachée, il en a éprouvé de la rage et dès qu’il l’a repincée à la sortie sur la nationale, il l’a poursuivie pour lui asséner des coups de couteau. Il n’a pas choisi l’endroit. »
Et bien voilà, tout est dit. Ici, nous sommes d’accord.
– Crime non prémédité.
– Crime commis sous l’effet d’une pulsion.
– Lieu non choisi imposé par les circonstances.
Ces trois constats s’appliquent sans aucune restriction possible à Ranucci.
Ranucci n’avait pas prévu le meurtre, l’enlèvement peut-être, mais sur ce point, il y a doute.
Ranucci a tué la fillette parce qu’il a eu peur d’être découvert en sa compagnie par les Aubert. S’il avait réfléchi deux secondes, trois au maximum, il se serait dit que son n° d’immatriculation serait obligatoirement relevé et que tuer Marie-Dolorès ne servait à rien. Mais voilà, il n’a pas pris ce temps de réflexion.
Ranucci s’est arrêté à 600 m du carrefour de La Pomme parce qu’il ne pouvait plus rouler et qu’à cet endroit, il pouvait garer sa 304. S’il avait pu continuer plus avant, il aurait vu que deux chemins de champis partaient sur sa droite.
Il se gare sur le bord de la nationale mais il a peur d’être découvert. Les lecteurs se rendront compte de ce que vaut l’accusation.
Rien tout simplement.
Oh quel idiot, il transporte une gamine pas effrayée alors qu’il vient d’avoir un choc assez conséquent et cet idiot, au lieu de continuer un peu pour trouver un chemin pour se cacher, non il se gare aux yeux de tout le monde au bord de la nationale. C’est tellement ridicule.
« Ce n’est pas énorme ce que j’écris, cela correspond à une réalité qui était il y a quelques années vérifiable. Ce n’est plus le cas aujourd’hui puisqu’entretemps cette garrigue à été ravagée par un incendie »
Apparemment, nous ne parlons pas de la même chose.
Vous décrivez la garrigue qui se trouve du même côté que le lieu du crime, soit la bordure nord de la D908, celle dont je vous dis qu’aujourd’hui il n’y a plus d’épineux, 3/4 des arbres ont été supprimés et la pente adoucie.
Or ce n’est pas là que vous avez placé la Simca: c’est sur le versant sud de la route, côté Clos de la Doria.
IL y a deux choses : il y a la ravine qui se situe à gauche de la route en allant vers Marseille et il y a le talus qui se trouve à droite de la route en regardant vers Marseille. Pour ce qui concerne cette ravine, elle a été ravagée par un incendie il y a quelques années et donc son apparence est très dissemblable de ce qu’elle était en 1974. Pas sur les films qui sont sur le site et qui ont été tournés avant l’incendie.
Pour ce qui concerne le talus, non son apparence n’a pas beaucoup changé depuis 1974 et sur le site on trouve un reportage qui montre l’état du talus en 1974 et il n’y avait pas alors une végétation dense à cet endroit. Donc je maintiens, lorsque l’on descend dans la ravine au chemin de la Doria on peut se cacher très facilement et échapper facilement à un poursuivant. Pas sur la nationale bien sûr qui explique comment l’homme au pull rouge a rattrapé cette enfant qui s’enfuyait sur le talus.
Vous feriez un piètre poursuivant si, à 30/35 ans, vous êtes incapable de rattraper une fillette de 8 ans en « sabots » qui fuit dans les buisssons. C’est sûr qu’elle sera fortement égratignée alors que vous aurez la chance d’être en pantalon…..
Mais non, suis-je sot.
L’homme au pullover rouge était en train de le quitter son pantalon lorsque la fillette a ouvert la lourde portière de la 304. Car vous l’avez oublié qu’une portière de coupé, ce n’est pas aisé à ouvrir par une minote de 8 ans. Pour peu que le chemin soit pentu du mauvais côté, la lourde portière aura tendance à se refermer ! Maintenant j’avoue que courir avec le pantalon en bas des jambes, cela complique fortement la course.
Voyez-vous, quoi que vous écriviez, vous me donnez toujours l’occasion de le tourner en dérision tant vous êtes dans l’invraisemblable et le peu raisonnable !
Effectivement en tentant d’embrouiller le lecteur, vous espérez qu’il ne comprendra plus rien. L’homme au pull rouge s’arrête chemin de la Doria, c’est une Simca 1100, la gamine ouvre la portière passager et dévale la pente, en 8 secondes elle a disparu dans la garrigue. Ce n’est pas qu’il ne pourrait pas la poursuivre, mais il ne sait plus où elle se trouve. Elle est cachée.
Vous modifiez les choses et vous dites c’est invraisemblable une fois modifié. Certes. Mais ce procédé rhétorique est pour le moins grossier.
« Il se gare sur le bord de la nationale mais il a peur d’être découvert. Les lecteurs se rendront compte de ce que vaut l’accusation. »
Pourquoi faites-vous l’âne pour avoir du son, celui qui ne veut rien comprendre à ce que j’écris ?
Aussi, je vais vous le mettre en majuscules.
RANUCCI S’ARRETE A l’APLOMB DE CE QUI DEVIENDRA PLUS TARD LE LIEU DU CRIME, NON PARCE QU’IL A PEUR D’ETRE DECOUVERT, MAIS PARCE QU’IL NE PEUT PLUS ROULER. SON PNEU FROTTE CONTRE LA CARROSSERIE ET RISQUE D’ECLATER A TOUT MOMENT. IL S’ARRETE LA PARCE QUE LA ROUTE PRESENTE UN DECROCHEMENT QUI LUI PERMET DE LE FAIRE.
Pourquoi m’obligez-vous à vous redire la même chose ?
SI RANUCCI S’ENFUIT DANS LA COLLINE, C’EST PARCE QU’IL NE VEUT PAS QUE LES AUBERT LE VOIENT EN COMPAGNIE DE LA FILLETTE. SAUF QUE C’EST TROP TARD: ILS L’ONT VU ET RANUCCI ESPERE ENCORE QUE CE N’EST PAS LE CAS !
Ce n’est pas parce que c’est écrit en majuscule que cela change le contenu du propos :
– preuve qu’il peut encore rouler, la voiture roule jusqu’au tunnel un quart d’heure après, donc la raison que la voiture ne pourrait pas rouler ne tient pas du tout.
Et la raison qu’il donne est bien meilleure : je n’étais pas clair, ‘accident m’a achevé, j’ai roulé encore quelques centaines de mètres, je me suis arrêté et je suis tombé dans les pommes.
Le décrochement, non pas vraiment, un léger renfoncement qui permet à ceux qui viennent ensuite de la voir d’assez loin pour ne pas l’emboutir.
Ah bon, Christian Ranucci espérerait ne pas être vu des Aubert ? Mais ils sont à deux mètres l’un de l’autre et Mme Aubert entend la fillette dire : qu’est-ce qu’on fait ?
Donc Christian Ranucci est en promenade et Marie-Dolorès le suit sans aucune contrainte dans le scénario de l’accusation.
« Vous faites le con en espérant que cela va rendre tout confus. On le sait de quel côté est remonté l’homme au pull rouge car le chien a suivi la piste du côté de la colline et non pas du côté du ravin. »
Ah bon ?
Et vous le tenez de qui ce renseignement ? C’est dans le dossier ou vous le tirez de sous votre chapeau ?
Si je vous suis bien, l’homme au POR et remonté de la champi en suivant le bord gauche de la nationale.
Bravo, je lui décerne immédiatement un brevet piéton de sécurité routière pour avoir marché à gauche !
Faut vraiment vous arracher tous les renseignements.
Pouviez pas le dire plus tôt que l’homme marchait à gauche.
S’il y en a un qui embrouille ici, c’est bien vous !
Vous n’êtes pas quelqu’un d’honnête, je suis désolé de le dire : sur le site figure le plan le plus exact possible du trajet suivi par le chien. De qui je le tiens : du rapport de synthèse des gendarmes tout simplement : si le chien s’arrête au bord de la route côté talus, c’est que l’homme est remonté de ce côté ci de la route.
Le fait que plus de 48 h se soit écoulés n’empêche nullement le chien de suivre la piste à partir du pull, dont acte.
Justement le chien ne traverse pas la route : il s’arrête de ce côté, il s’en déduit que l’homme a traversé la route à cet endroit : le chien ne peut plus alors suivre car les voitures qui sont passées depuis 50 h sur l’asphalte ont effacé la trace. L’homme est allé cherché la Simca qui se trouvait encore chemin de la Doria.
Allez, tant qu’on est dans les invraisemblances, une petite pour la route, c’est le cas de le dire, mais ce ne sera pas la dernière.
Expliquez cela :
Selon vous, l’homme a quitté le pull à cause de la chaleur. Vous ne savez pas trop ce qu’il en fait jusqu’à ce qu’il le dépose dans la champi. Mais passons !
Cet homme remonte à pied, en suivant le côté gauche de la nationale (c’est vous qui le dites).
1ère difficulté : plus de 48h se sont écoulées.
Comment un chien peut-il, si doué soit-il, différencier l’odeur de l’homme à travers les effluves des gaz d’échappement.
2ème difficulté : pourquoi le chien s’arrête-t-il, après avoir traversé la route au niveau de l’aplomb du crime, alors que, toujours selon vous, l’homme aurait regagné sa Simca garée dans le chemin de la Doria ?
Cela se comprendrait si, à l’endroit où le chien marque l’arrêt, l’homme était monté dans une voiture.
Mais vous savez bien que ce n’est pas le cas. Donc …………
Non d’après les différents témoignages, l’homme pour enlever Marie-Dolorès portait une veste et un pantalon plus sombre.
Il tue Marie-Dolorès et retourne à la Simca se changer : c’est la tenue des jours d’avant, donc il y a un pantalon sombre, une chemise blanche. Visiblement il a pris le pull avec lui mais ne l’a pas enfilé, il faisait plus chaud que les jours précédents.
donc ne déformez pas ce que je raconte pour faire croire à des invraisemblances qui dans les faits n’existent pas.
Un bon chien distingue bien les différentes odeurs et le long de la route, il n’y a pas d’effluves de voiture, ni même dans le chemin et il n’avait pas plu.
Donc le chien s’arrête sans avoir traversé la route. C’est le fait que l’homme traverse la route qui fait qu’il ne peut plus suivre, un peu quand un homme traverse une rivière, la piste s’arrête.
5 messages pour ressasser les mêmes choses. Vous n’avez pas des courses à faire ? Des vacances à prendre ? Cela nous ferait des vacances à nous quoi.
« preuve qu’il peut encore rouler, la voiture roule jusqu’au tunnel un quart d’heure après, donc la raison que la voiture ne pourrait pas rouler ne tient pas du tout. »
Ne faites pas le sot. C’est avant le crime que Ranucci pense qu’il lui faut s’arrêter de crainte que le pneu n’éclate.
Après le crime, c’est tout différent.
Même s’il lui faut rouler sur la jante, Ranucci doit quitter les lieux au plus vite et aller se cacher.
Maintenant si vous me demandez pourquoi il a choisi d’aller au second chemin plutôt que de prendre celui qui se trouve dans le virage en épingle, je serai bien en peine de vous donner réponse. C’était aux policiers de s’intéresser à cette bizarrerie, mais vous savez bien qu’ils n’ont pas été très incisifs !
« Et la raison qu’il donne est bien meilleure : je n’étais pas clair, l‘accident m’a achevé, j’ai roulé encore quelques centaines de mètres, je me suis arrêté et je suis tombé dans les pommes. »
Cela, c’est ce qu’il écrit dans son récapitulatif, deux ans après les faits. Cette explication bien tardive pour être prise en compte ne figure pas dans le dossier.
Pourquoi faites-vous semblant de l’ignorer ?
« Le décrochement, non pas vraiment, un léger renfoncement qui permet à ceux qui viennent ensuite de la voir d’assez loin pour ne pas l’emboutir. »
Ne jouez pas sur les mots. Vous avez très bien compris mon propos. A cet endroit (l’aplomb du lieu du crime), Ranucci pouvait s’arrêter. Avant, c’était impossible ! Et après cet aplomb, il ne pouvait pas savoir pas qu’il y avait deux entrées de chemin.
« Ah bon, Christian Ranucci espérerait ne pas être vu des Aubert ? Mais ils sont à deux mètres l’un de l’autre et Mme Aubert entend la fillette dire : qu’est-ce qu’on fait ? »
Pourquoi déformez-vous mon propos ? Ce n’est pas ce que j’ai écrit !
En majuscules, car vous semblez avoir une très mauvaise vue !
Relisez bien, j(ai dit :
« SI RANUCCI S’ENFUIT DANS LA COLLINE, C’EST PARCE QU’IL NE VEUT PAS QUE LES AUBERT LE VOIENT EN COMPAGNIE DE LA FILLETTE. SAUF QUE C’EST TROP TARD: ILS L’ONT VU ET RANUCCI ESPERE ENCORE QUE CE N’EST PAS LE CAS ! »
Dois-je vous rappeler que lorsque les Aubert voient Ranucci s’enfuir avec la fillette, ils sont à la sortie du virage, soit à une petite centaine de m de la 304. Lorsqu’ils arrivent à la hauteur de la 304, Ranucci et la fillette sont hors de leur vue.
Pourquoi m’obligez-vous à vous redire les mêmes choses ? Vous me le reprochez par la suite, mais c’est bien votre faute !
Vous vous servez du témoignage des Aubert quand cela vous arrange pour ensuite les accuser de mensonge quand leur témoignage vous gêne ! Pas bien, ça !
Témoignage de Mme AUbert :
Nous avons parcouru environ 1 km et, à la sortie d’un virage, nous nous sommes aperçus que la voiture s’était arrêtée…« , ce qui correspond si bien à la typologie des lieux.
« et, arrivés à sa hauteur, sans descendre de notre véhicule, j’ai constaté qu’un homme avait ouvert la portière droite et tirait un enfant par le bras. J’avais la vitre baissée. L’enfant était plaqué contre l’homme et je n’ai pu voir s’il s’agissait d’une fille ou d’un garçon. J’ai seulement entendu l’enfant déclarer: « Qu’est-ce qu’on fait ? » D’après l’intonation de la voix, je ne pensais pas que l’enfant avait peur… »
À ce moment-là et très rapidement, l’homme a disparu dans les buissons avec l’enfant. Puis mon mari a fait demi-tour, il s’est arrêté à nouveau devant le véhicule, a relevé le numéro et a crié par la portière à l’adresse du chauffeur qui avait disparu : « Reviens, ne fais pas l’imbécile, il ne s’agit que d’un dégât matériel. » Je n’ai pas entendu ce que l’homme a répondu, mais mon mari m’a fait savoir que l’individu lui avait dit: » Filez, je viens ».
Donc Mme Aubert ne dit pas à 100 mètres : elle dit à sa hauteur, donc à moins de deux mètres. Donc ils étaient à deux mètres et la gamine ne leur demande pas du secours ? Ça ne tient pas.
« 5 messages pour ressasser les mêmes choses. Vous n’avez pas des courses à faire ? Des vacances à prendre ? Cela nous ferait des vacances à nous quoi. »
Comme je l’ai dit plus haut. C’est vous qui m’obligez à me répéter.
En revanche, je peux vous retourner le compliment: vous pouvez aller faire vos courses pour le barbecue de demain.
Personnellement je suis devant le Tour de France. Si vous saviez comme je transpire ! Quant aux vacances, ce sera pour plus tard. Mais de qui parlez-vous quand vous écrivez « nous ». Il me semble que « NOUS » NE SOMMES QUE 2 ICI, vous et moi.
Contrer vos invraisemblances me comble d’une jouissance que vous ne pouvez imaginer !
C’est la jouissance des impuissants sans doute…
« Non d’après les différents témoignages, l’homme pour enlever Marie-Dolorès portait une veste et un pantalon plus sombre. »
Et alors, où est le problème ?
Ranucci possède une VESTE EN DAIM GRISE et un PANTALON BLEU FONCE !
Maintenant, ce que dit sa mère à propos de ses vêtements ne regarde qu’elle. Elle est partie prenante dans l’affaire. Elle ne va pas dire quelque chose qui pourrait se retourner contre son fils.
Seriez-vous naïf ?
Quel con, je n’y avais pas pensé, l’homme au pull rouge avait maquillé la Peugeot en Simca et la veste en daim en chemise blanche. C’est tout simple.
Et prout prout. Cacaboudin.
« Un bon chien distingue bien les différentes odeurs et le long de la route, il n’y a pas d’effluves de voiture, ni même dans le chemin et il n’avait pas plu. »
Elle est bien bonne celle-là. Personne, jusqu’à aujourd’hui n’avait osé la faire.
Comment pouvez-vous écrire, au risque de déclencher fou rires et railleries que le long de la route il n’ y a pas d’effluves de gaz d’échappement ?
Vous ne savez vraiment plus quoi dire pour essayer vainement de me contrer.
J’espère pour vous que personne ne viendra lire cette nouvelle ineptie qui vous décrédibilise définitivement !
M. Alessandra, lorsque vous avez appris l’exécution de Christian Ranucci, avez-vous éprouvé la même jouissance sadique que celle dont vous me faite part à tenter de me contrer aujourd’hui ?
« Donc le chien s’arrête sans avoir traversé la route. C’est le fait que l’homme traverse la route qui fait qu’il ne peut plus suivre, un peu quand un homme traverse une rivière, la piste s’arrête. »
Arrêtez, vous vous enfoncez !
Vous allez bientôt couler dans la rivière que vous évoquez.
C’est bien ce que je dis. Vous ne savez plus comment me contrer.
Comment osez-vous écrire pareille ineptie ?
Au nom de quel règle de physique ou de chimie, l’odeur de l’homme disparaîtrait lorsqu’il traverse la route ?
C’est difficile devant un tel tir de barrage, on dirait un essaim de caca qui tombe sur la tête.
Je vous le redis: n’utilisez pas les témoignages Aubert quand ils vous arrangent pour ensuite les traiter de menteurs quand cela vous gêne.
Dans le témoignage Aubert, je ne retiens que ce qui est plausible et incontestable. Par exemple le fait qu’ils sont à la sortie du virage lorsqu’ils aperçoivent l’homme et l’enfant.
C’est d’ailleurs à cet endroit que la juge a fait placer la voiture des Aubert lors de la reconstitution du 24 juin
Pour le reste je serai beaucoup plus prudent. Il me semble vous avoir dit pourquoi dans un message précédent.
Vous ne manquez pas d’air.
« Justement le chien ne traverse pas la route : il s’arrête de ce côté, il s’en déduit que l’homme a traversé la route à cet endroit : le chien ne peut plus alors suivre car les voitures qui sont passées depuis 50 h sur l’asphalte ont effacé la trace. »
Voilà un chien très doué capable, selon vous, de déduire le trajet de l’homme. C’est ce que vous aviez laissé entendre il y a peu. Une remarque de ma part vous a fait corriger et maintenant, vous écrivez « il s’en déduit », expression qui n’a aucun sens.
En effet, le maître-chien laisse le chien libre d’aller. Ce n’est que lorsque le chien s’arrête sans reprendre la piste que le maître (pas le chien) déduit que la trace est perdue.
A qui allez-vous faire croire que la piste de l’homme aurait été effacée uniquement là et pas tout au long des 1000 m suivis depuis la sortie du chemin de la champi jusqu’à cet endroit ?
Vous écrivez bien n’importe quoi.
» L’homme est allé chercher la Simca qui se trouvait encore chemin de la Doria. »
Alors j’insiste: dans ce cas, le chien ne pouvait faire autrement que continuer à suivre la trace de cet homme jusqu’à l’endroit où était garée la Simca.
Question subsidiaire à laquelle vous n’avez toujours pas donné réponse.
Quel élément du dossier (rapport du maitre-chien par exemple) vous fait écrire que le chien a suivi(comme l’homme au POR) la nationale, côté gauche ?
Je suis impatient de vous lire à ce sujet mais j’ai comme l’impression que vous ferez l’autruche !
Ben non, c’est comme quand un homme traverse une rivière, le chien perd la piste, sur le goudron la trace ne peut pas tenir. Mais comme vous jouez à celui qui ne comprend pas M. Alessandra, on ne peut pas discuter avec vous.
« De qui je le tiens : du rapport de synthèse des gendarmes tout simplement : si le chien s’arrête au bord de la route côté talus, c’est que l’homme est remonté de ce côté ci de la route. »
Déduction erronée, une fois de plus.
1) je n’ai jamais lu dans un rapport des gendarmes que le chien s’était arrêté côté talus: je crains que ce soit votre seule idée. Mais je vais vérifier.
2) lorsqu’un chien suit une piste, ce n’est jamais de façon linéaire.
Il va, vient, retourne en arrière puis repart.
Ce sera d’autant plus vrai que la piste qu’il suit remonterait à 48h00 et qu’elle doit être passablement perturbée par les effluves des gaz d’échappement.
RAPPORT DU GENDARME,
Maitre de chien, matricule 2286, sur une opération de pistage effectuée le 5 juin 1974 au profit de la brigade de Gréasque – BDR
1. Date et heure de l’appel : le 5 juin 1974 à 14 heures
2. date et heure de la mise en route : le 5 juin 1974 à 14h15
3. Moyen de transport utilisé : Véhicule de Gendarmerie
4. Date et heure d’arrivée sur les lieux : le 5 juin 1974 à 15h35
5. Nature de l’affaire : Recherche de la jeune Maria-Dolorès RAMBLA, victime d’un enlèvement commis le 03.06.74, l’auteur présumé ayant été aperçu le même jour sur la commune de Peypin – BDR – à 800 mètres environ du carrefour formé par les routes N8 bis et 96.
6. Déroulement des opérations : à 15h40, Dirol est mis en piste à l’endroit où le véhicule de l’auteur présumé a été immobilisé (champignonnière). Il prend une piste en suivant le chemin de terre qui rejoint la RN8bis, tourne à gauche et longe le bord de cette route en direction du carrefour de la « Pomme ». A 16h20, Dirol dépasse de 30 mètres l’endroit où se trouvait le cadavre. Ramené à hauteur du lieu de la découverte du corps, Dirol s’arrête et ne reprend plus la piste. Pistage effectué sur une distance de 1km200.
7. Résultat obtenu : ORIENTE
8. Observations diverses :
– Délai d’intervention : 50 heures
– Indice de départ : Endroit où le véhicule a été immobilisé et point de départ de l’auteur.
– Difficulté de piste : Piste en bordure de chemin et de route. Terrain très sec.
– Conditions atmosphériques : Bonnes. Beau temps. Très chaud.
– Etat du chien : en bonne santé.
Le seul auteur possible c’est celui qui portait le pull rouge, il n’y avait pas d’autre objet possédant une odeur qui puisse donner au chien la référence d’une odeur à pister.
EXTRAIT DU LIVRE DE PERRAULT
« Ce lien sera encore renforcé par la mise en piste, à trois heures quarante, du chien policier de la compagnie d’Arles. On lui donne à flairer le pull-over rouge. Il part sur le chemin de terre, long de quatre cent quarante-trois mètres, qui mène à la route nationale 8 bis, puis remonte cette route sur sept cent soixante-quinze mètres. Ce faisant, il dépasse de trente mètres le lieu où l’on vient, trente-cinq minutes plus tôt, de découvrir le cadavre de Marie-Dolorès. Il est quatre heures vingt. Le gendarme qui le tient en laisse le ramène à la perpendiculaire du fourré. Le chien s’immobilise de nouveau et ne reprend plus la piste. »
Rien sur le côté de la route suivi par le chien, le gauche d’après vous.
Rien sur une traversée de route envisagée par vous
Rien sur un arrêt à l’endroit où se trouvait arrêtée la 304.
Je souvent lu sous votre plume:
« Puisqu’on ne dit rien d’une chose, c’est que celle-ci n’a pas existé ».
Votre argument habituel se retourne donc contre vous. C’est ce qui s’appelle se tirer une balle dans le pied.
Le chien passe tout droit, ce qui est étonnant sachant que l’homme a parcouru quatre fois (d’après votre scénario) le trajet 304/Lieu du crime.
J’ai comme l’impression que votre scénario du chien pisteur a du plomb dans l’aile !
J’ai une hypothèse sur la piste suivie par le chien. Je vous en ferai part plus tard.
En tous les cas, elle ne présente pas les invraisemblances de la vôtre.
Et quand on crache en l’air ça te retombe sur la gueule. Trop con.
Quatre fois, Mon pauvre M. Alessandra vous inventez, ce ne peut pas être quatre fois, une seule fois pas plus à pied, pour remonter la route et aller rechercher la simca 1100 chemin de la Doria.
GENDARMERIE NATIONALE
PROCEDURE D’ENQUETE PRELIMINAIRE
PROCES-VERBAL DE TRANSPORT, DES CONSTATATIONS ET DES MESURES PRISES
L’an mil neuf cent soixante et quatorze, le sept juin
Nous, Capitaine GRAS Maurice, Commandant la Compagnie , officier de police judiciaire, agissant en cette qualité.
Rapportons les opérations suivantes qui ont été effectuées conformément aux articles 16 à 20 et 75 à 78 du Code de procédure pénale.
(…)
II- Mesures prises :
A 13 heures 15, au reçu d’informations concordantes émanant du commandant de brigade de Gréasque nous avons ordonné l’application des mesures suivantes :
Ordre est donné au maximum de personnel des brigades de la Compagnie de se rassembler dans les meilleurs délais, en tenue de combat au carrefour des R.N.8 bis et 96 en vue du ratissage d’une zone de fourrés en bordure de la R.N.8 bis .
Une équipe est chargée de la mise en œuvre de l’appareil de détection électromagnétique.
Il est fait appel au chien policier de la Compagnie de Gendarmerie d’Arles/
Les militaires de la brigade des recherches d’Aubagne accompagnent le Commandant de la Compagnie.
(…)
À 15 heures 20, un pull-over rouge est découvert, dissimulé dans la galerie d’une champignonnière où l’auteur du délit de fuite avait caché son véhicule peu après l’accident.
(…)
À 15 heures 40, le chien policier arrive sur place ; il est immédiatement mis en piste à partir de la galerie où le pull over a été découvert.
(…)
À 16h20, le chien policier ayant parcouru la distance de 1.200 kms à partir de la champignonnière , par le chemin de terre et la R.N.8bis, arrive à hauteur du lieu où a été découvert le cadavre, qu’il dépasse de 30 mètres et s’arrête.
Ramené à hauteur du lieu de la découverte, il s’immobilise en ce lieu et ne reprend plus la piste.
Évidemment les gendarmes sont tellement cons sans doute que le pull qu’ils découvrent à 15h20, il ne le font pas renifler au chien à 15h40. Non quand ils découvrent le pull à 15h20 ils appellent le chien pour lui faire renifler leur couilles.
Pouet pouet.
Témoignage Alain Aubert du 6 juin
« Après avoir parcouru une distance de 1 à 2 kilomètres, la 304 Peugeot s’est immobilisée au bord de la route. A ce moment je me trouvais à deux ou trois cents mètres de lui. Je l’ai rejoint quelques secondes plus tard. »
Alain Aubert commet deux erreurs :
La distance de poursuite est de 600 m en réalité.
Il ne se trouve pas à 200 ou 300 m, mais à une centaine de m de la 304 lorsqu’il sort du virage.
Témoignage Alain Aubert du 10 juin (juge)
« Dans ma poursuite j’avais passé deux ou trois virages lorsque sortant de l’un de ceux-ci j’ai vu la 304 Peugeot s’immobiliser au bord de la route. J’ai vu le conducteur près de la portière côté passager ouvrir la portière de l’extérieur, tirer par le bras un enfant……. »
Qu’on puisse se tromper sur les distances ne me gêne pas outre mesure.
Au cours d’une poursuite on n’a pas le regard rivé sur le compteur. On fixe la route avec pour objectif de repérer le véhicule poursuivi.
Dans ces conditions, la notion de distance parcourue passe au second plan, d’autant que la route est sinueuse !
Si on peut reprocher quelque chose à Aubert, ce n’est pas là qu’il faut le faire.
Je resterai donc sur un fait avéré et acté lors de la reconstitution :
Alain Aubert, lorsqu’il aperçoit la 304, se trouvait à la sortie du 4ème virage, à 90 m environ de l’aplomb du lieu du crime.
C’est inconstestable.
(Cependant, je n’irai pas jusqu’à affirmer, comme vous le faites, qu’on peut lire une immatriculation à cette distance !)
Tout le reste des témoignages Aubert n’est que prétexte au camp de l’innocentisme de coupage de cheveux en quatre et discussions interminables sur la prise par derrière des drosophiles !
Il faut dire qu’Alain Aubert cherche visiblement les emmerdes puisqu’il raconte des choses incohérentes.
« Après avoir parcouru une distance de 1 à 2 km, la 304 peugeot s’est immobilisée au bord de la route. À ce moment, je me trouvais à environ 2 ou 300 m de lui.
Je l’ai rejoint quelques secondes plus tard. Au moment où je suis arrivé à la hauteur de la voiture, j’ai assisté à la scène suivante. J’ai vu cet individu tirer par le bras un enfant qui se trouvait à l’intérieur du véhicule. Je me souviens notamment que cet enfant portait un short ou une culotte de couleur blanche. En revanche, je dois vous dire que les faits se sont déroulés si rapidement que je n’ai pas réalisé dans ce mouvement s’il s’agissait d’un garçon ou d’une fille. L’individu a tiré l’enfant par le bras, l’a tiré dans les broussailles qui bordaient la route. À partir de ce moment, je n’ai plus vu l’individu ni l’enfant qui avaient disparu dans les broussailles. »
Il est à deux mètres de l’enfant et elle ne crierait pas au secours, il m’a enlevé ?
Cela ne se peut pas.
«Quatre fois, Mon pauvre M. Alessandra vous inventez, ce ne peut pas être quatre fois, une seule fois pas plus à pied, pour remonter la route et aller rechercher la simca 1100 chemin de la Doria. »
Vous ne comprenez rien à ce que jécris ou faites semblant pour vous convaincre que vous me mettez en difficulté.
C’est votre scénario invraisemblable qui implique que l’homme au POR a parcouru 4 fois la distance d’environ 20 m qui sépare l’aplomb du lieu du crime et le lieu du crime proprement dit.
1)L’homme qui vient de rattraper la fillette
la conduit en haut et la tue. Cela fait 1
fois
2)Il redescend se changer dans sa Simca. Cela fait 2 fois
3)Il remonte avec son sac empli de vêtements ensanglantés pour recouvrir, selon vous, la fillette. Cela fait 3 fois
4)Il redescend pour monter dans la 304 de Ranucci. Cela fait 4 fois
Un enfant de maternelle, petite section, comptera bien 4 parcours .
En quelle classe avez-vous donc terminé vos études ?
Ce qui est invraisemblable dans votre scénario, c’est qu’un chien qui suit la piste d’un homme au POR depuis la champi se soit arrêté à l’aplomb du lieu du crime sans jamais grimper les 20 m qui conduisent à ce lieu, alors que l’homme l’a fait 4 fois !!!
En quelle langue dois-je m’exprimer pour que vous compreniez ?
Faites-vous semblant où êtes-vous réellement sot ?
Pss un chien suit une piste continue, donc si la piste s’arrête, il ne va pas en reprendre une autre qui serait d’un autre moment.
S’il s’arrête c’est parce que cet homme a traversé la route. C’est tout.
« Évidemment les gendarmes sont tellement cons sans doute que le pull qu’ils découvrent à 15h20, il ne le font pas renifler au chien à 15h40. Non quand ils découvrent le pull à 15h20 ils appellent le chien pour lui faire renifler leur couilles. »
Je ne comprends même pas pourquoi vous écrivez cela.
Je ne vous ai jamais dit que le chien n’avait pas reniflé le pull. Je vous ai simplement rappelé que rien dans le dossier ne le dit.
C’est tout différent !
Votre humour de bas étage, vous pouvez donc le remiser dans votre poche. Il sera au niveau de vos c…..s, pour le cas où vous en auriez !
C’est dit implicitement excusez-moi. Où alors ils ont reniflé les couilles des gendarmes et ce sont l’odeur de leurs couilles qui se trouvaient sur la route. C’est tellement con ce que vous racontez que j’en ai assez.
Ce n’est pas de l’humour, je prends votre réflexion au niveau où elle se trouve.
LA PISTE SUIVIE PAR LE CHIEN
Vous avez beau faire un copier-coller du rapport du gendarme, vous ne convaincrez personne de la justesse de votre scénario abracadabrantesque de l’homme qui serait remonté à pied sur le côté gauche de la Rn8Bis puis aurait traversé celle-ci 30 m après l’aplomb du lieu du crime pour regagner sa Simca garée dans le chemin de la Doria.
En effet, je maintiens ce que je vous ai dit:
DANS CE RAPPORT IL N’EST NULLE PART ECRIT QUE LE CHIEN A MARCHE A GAUCHE PUIS QU’IL AURAIT TRAVERSE LA ROUTE.
Ce ne sont que suppositions de votre part, qui ne s’appuient sur rien.
Pourquoi m’obligez-vous à vous redire toujours les mêmes arguments ?
Vous m’auriez répondu: vous avez raison, cela ne figure pas dans le rapport. C’était une hypothèse de ma part. Nous en serions restés là.
Mais vous vous obstinez. C’est une erreur car je suis mille fois plus coriace qu’Alessandra. Avec moi, Ranucci n’aurait pas tenu plus de deux heures.
Et sans pratiquer l’horrible torture de l’acide sur le sexe.
Je comprends que Ranucci ait avoué. Vous-même, après une telle torture, n’auriez-vous pas avoué être l’homme au pullover rouge ?
C’est tellement bas ce que vous racontez, tellement infantile.
Moi je lis : « tourne à gauche et longe le bord de cette route ». Le bord ce ne sont pas les bords. Donc le bord, c’est le bord gauche en tournant à gauche.
En plus, pourquoi voulez vous que cet homme traverse la route avant ? il n’y a pas de raison. Il tourne à gauche et il suit la route sur l’un des bas côtés, sinon la piste se serait interrompue plus tôt et le chien n’aurait pas pu poursuivre, sur la route la trace s’efface bien plus vite à cause du passage des voitures. Il dépasse l’aplomb de l’endroit où se situe le cadavre et il traverse. C’est écrit qu’il suit la route, ce n’est pas écrit qu’il suit la route en zigzag. Il était bourré dans votre esprit quoi ?
LES TEMOIGNAGES DES AUBERT
Comme je vous l’ai écrit, je reste sur le seul élément avéré et acté par la reconstitution du 24 juin:
A la sortie d’un virage, M. Aubert aperçoit la 304 arrêtée et un jeune homme qui tire un enfant par la main. A ce moment, M. Aubert se trouve à une petite centaine de m de la 304. Il ne peut donc pas lire son n° d’immatriculation.
(Je l’ai vérifié en visuel, sur les lieux mêmes)
Vous ne me verrez jamais mettre en avant les autres témoignages des Aubert.
C’est vous qui le faites parce que cela vous arrange.
Ils vous permettent de dire que les Aubert ne sont que d’horribles menteurs qui n’ont rien vu et qu’ils ont été, par voie de conséquence, manipulés par les policiers.
Je note cependant que vous ne contestez pas l’arrêt de la 304 à cet endroit, alors que d’autres innocentistes le font.
Vous n’avez pas davantage franchi le pas de certains qui n’ont aucune pudeur à dire que c’est la Simca qui était garée ici et non la 304.
Cela signifie que vous acceptez que les Aubert, aient pu commettre des erreurs d’appréciation, par exemple:
« Nous avions la voiture en ligne de mire »
« Elle nous précédait de deux ou trois virages »
« Après 1 ou 2 km…. »
Je vous le dis, ces 3 détails sont impossibles.
Je n’en déduis pas que les Aubert mentent car je sais que les témoignages humains sont fragiles donc peu fiables.
Comme les aveux, les témoignages font partie du dossier, mais ne sont pas des preuves irréfutables.
Notez bien que je prends les témoignages de Jean et de Spinelli avec les mêmes précautions.
Je n’accorde pas aux témoignages une confiance absolue, qu’ils aillent dans le sens de la thèse que je soutiens ou bien à son encontre.
Il me sembke bien, à vous lire, que n’avez pas cette attitude de prudence !
Vous ne manquez pas d’air. Vous faites comme les enquêteurs dans ce dossier quand quelque chose vous ennuie, vous l’effacez.
C’est minable. Moi je vais arrêter. Si vous êtes Gérard Bouladou, c’est niveau zéro.
LE CHIEN, LE GOUDRON ET LA RIVIERE !
Vous écrivez:
« Ben non, c’est comme quand un homme traverse une rivière, le chien perd la piste, sur le goudron la trace ne peut pas tenir. Mais comme vous jouez à celui qui ne comprend pas M. Alessandra, on ne peut pas discuter avec vous. »
Vous n’avez aucun sens du ridicule ! Heureusement, il ne tue plus sinon…..
Mais que nous chantez-vous là ?
L’ODEUR DE L’HOMME N’EST PAS DANS LE GOUDRON. ELLE EST DANS L’AIR !
Vous avez vu trop de westerns dans lesquels les fuyards traversaient la rivière pour qu’on perde leurs traces. J’ai bien écrit « traces » car c’est d’elles qu’il s’agit. PAS DE LEUR ODEUR !
Le chien suit des ODEURS, pas des traces !
Vous ne savez vraiment plus quoi répondre quand je mets l’accents sur vos invraisemblances.
Me nommer Alexandra n’est pas un compliment car mes qualités d’enquêteur sont bien supérieures aux siennes et dans l’affaire Ranucci, j’aurais mieux réussi. Ainsi, aujourd’hui, vous ne vous seriez pas fourvoyé à écrire un scénario invraisemblable car les preuves de la culpabilité n’auraient souffert aucune contestation.
Je sais, je suis un peu imbu de ma personne, mais rassurez-vous, pas plus que vous car dans ce domaine, vous êtes le champion toutes catégories !
L’odeur c’est quoi, c’est une diffusion de molécules, il faut bien qu’elles proviennent de quelque part. L’odeur est dans l’air mais elle s’échappe de quelque part. Si vous lavez l’objet qui contient les molécules, ou si vous le passez la surface à l’abrasion de centaines de roues de voitures, il n’y a plus de molécules. Il n’y a plus d’odeur.
S’il pleut, les molécules se dispersent avec l’eau et il n’y a plus d’odeur non plus.
Pour sentir le tabac sur le pull vous devez renifler le pull, ce n’est pas dans l’air simplement, cela diffuse depuis les fibres du pull où sont accrochées les molécules.
Mais vous êtes un nul. Nul de chez nul.
PAS LA PEINE DE VOUS LANCER DANS DES EXPLICATIONs VASEUSES POUR ESSAYER DE VOUS SORTIR DES TRACES SUIVIES PAR LE CHIEN !
Le chien a reniflé le pull. Bon et alors ?
Que je sache, les molécules de l’odeur du pull ne sont pas dans les traces de pas de l’homme au POR.
Elles sont, comme je vous l’ai dit, dans l’air !
Ces molécules se trouvant dans l’air de la Rn8Bis, les effluves des gaz d’échappement, que vous le vouliez ou non sont plus fortes que vos molécules qui 48h00 après ont dû être fortement dissipées.
Vous pourrez toujours continuer à dire que je suis nul, vous ne convaincrez personne par vos explications fumeuses !
Vous gagneriez plutôt à abandonner votre scénario de l’homme au pullover rouge qui conduit la 304 dans la galerie et en choisir un autre plus crédible !
Chacun son opinion et ses conclusions. Qu’est-ce que c’est que cette façon de vouloir m’imposer vos vues. Je ne vous impose pas les miennes, je vous laisse libre de penser ce que vous voulez de mes arguments. Mais pas vous, vous êtes dans la volonté d’empêcher qu’pon ne pense pas comme vous.
Eh bien si, l’odeur se dépose sous forme d’amas de molécules qui continuent ensuite de diffuser, c’est cela une odeur et c’est cela que le chien renifle.
Vous êtes en train d’essayer de mettre bas tout ce qui fonde le pistage par un chien policier. Pour suivre une piste, un chien a besoin d’un référence olfactive, ensuite il suit les émanations qui proviennent des traces odoriférantes laissées par la personne qu’il suit, là sur le sol.
Ce sont des composés qui se sont déposés à la surface, dans les herbes, sur la terre et que le chien retrouve de proche en proche.
Le chien peut discriminer les odeurs avec une précision 10 000 fois supérieure à celle dont l’homme est capable, donc il discrimine des effluves de gaz d’échappement s’il y en a, de la trace laissé par la personne qu’il suit, si ces traces olfactives sont dispersées par le roulement des voitures ou la pluie, il s’arrête et il ne suit plus la piste.
Donc il suit la piste de l’homme au pull rouge pendant 1km200, cet homme qui est remonté à pied depuis le tunnel et qui a traversé la route 30 mètres au delà de l’aplomb du lieu où le cadavre se situait.
Si les molécules avaient été dissipées, le chien se serait arrêté et n’aurait pas suivi de piste du tout. Elle le sont sur la route à cause du passage des voitures, sur le bas-côté, non.
LES ODEURS DU PULL
J’ai bien écrit LES ODEURS !
Avez-vous seulement imaginé un instant, un seul, que ce pull contenait LES ODEURS de TOUTES les personnes qui ont tenu ce pull en mains, par exemple:
-LE VRAI PROPRIÉTAIRE DU CHIEN
-GUAZZONE ET RAHOU
-PLUSIEURS GENDARMES
-LE MAITRE CHIEN
-celle de Ranucci puisque, selon vous, l’homme
aurait posé ce pull dans la 304
-celle de Marie-Dolorès puisque ce pull a pu être mis dans le sac, au contact des vêtements inondés, selon vous, de sang.
et d’autres que j’ignore.
Dans ces conditions, COMMENT VOULEZ-VOUS QU’ON SACHE QUELLE PISTE LE CHIEN A RÉELLEMENT SUIVIE ?
Continuez à me traiter de nul, cela ne me gêne nullement puisqu’à chacune de vos réponses, vous me donnez l’occasion de démolir votre scénario de l’homme au pullover rouge.
Surement qu’il y a plusieurs odeurs, mais enfin, il y en a une qui domine de beaucoup toutes les autres, celle du propriétaire. Et c’est celle-là que le chien va suivre.
Vous êtes vraiment aussi con que vous le laissez paraître où c’est pour m’emmerder ?
En tous cas ne laissez pas penser que vous êtes plus con que le chien, cela ferait désordre.
C’EST LA MEILLEURE DU JOUR !
Gihel vient de s’apercevoir qu’il a écrit une ÉNORME C….., bêtise, à propos des allers et des retours de l’homme au pullover rouge, entre l’aplomb du crime et le lieu du crime et il m’accuse d’effacer mes messages. A moins qu’il s’agisse d’autre chose car je n’ai pas le courage de vérifier.
J’AIMERAIS BIEN QU’IL ME DONNE LA MÉTHODE DE SUPPRESSION car il me semble qu’il est le seul à pouvoir le faire.
PôVRE GIHEL, VOUS MONTREZ AINSI LA FAIBLESSE DE VOS ARGUMENTS face AUX MIENS.
Après m’avoir pris pour ALESSANDRA, voilà que vous m’assimilez à BOULADOU ! Pardon Gérard !
Mais merci à Gihel car Bouladou, c’est déjà mieux qu’Alessandra.
Etes-vous bien sur que je ne suis pas Vincent MARTINEZ ou Alain AUBERT ?
PS: vos dernières censures m’ont rendu prudent. Je garde une copie de tous les messages que je poste ici !
Vous avez raison, ici c’est une officine de la police, c’est quasiment la Guepeou.
Je ne sais pas pour qui je dois vous prendre, vous n’avez pas de nom et vous n’avez pas le courage de dire votre identité. Qu’est-ce que j’en ai à foutre de vos jugements.
Je ne suis pas en train de mesurer vos arguments avec les miens, je m’en tape. Ce qui m’intéresse c’est de reconstituer quelque chose qui soit un tant soit peu cohérent.
Vous pensez que ce n’est pas le cas, mais crééz votre blogue et expliquez-nous où se toruve la vérité de ce dossier au lieu de faire l’obstruction et du matraquage ici pour démontrer qu’en lieu et place de démonstraiton vous ne connaissez que le dénigrement.
Je me suis trompé. Le message que j’aurais « effacé », selon Gihel, n’est pas celui auquel je pensais. Malgré ma fainéantise congénitale, je suis retourné voir.
Gihel serait bien inspiré de me dire quel message j’aurais, selon lui, « effacé »
JE ME FERAIS UN PLAISIR DE LE POSTER DE NOUVEAU !
CHICHE, GIHEL, JUSTE POUR FAIRE RIRE LES RARES LECTEURS QUI VIENNENT ICI ET SONT FORT SILENCIEUX !
Mais ce n’est pas d’un message dont je parle, mais d’une part du dossier que vous escamotez parce qu’elle nuit à votre démonstration : vous me dites que M. Aubert ne s’est pas approché de la Peugeot mais aux policiers il dit le contraire et qu’il était tout à côté de l’enfant dot il a vu les vêtements. Donc c’est nous dire que la version acceptable c’est celle donnée par téléphone aux gendarmes. Celle aux policiers révélant qu’il a été suborné par eux pour dire n’importe quoi.
Mais dans celle des gendarmes, il n’y a pas d’enfant et il y a un homme avec un paquet qu’il aperçoit l’espace de deux secondes s’éloignant de la Peugeot.
Vous écrivez:
« C’est dit implicitement excusez-moi. »
Aussi je vous arrête immédiatement car vous venez de vous tirer une balle dans le pied
Ici ou sur d’autres pages, vous n’arrêtez pas d’écrire, je résume:
« Puisque ce n’est pas écrit, puisque ce n’est pas dit, c’est que cela n’est pas ! »
Est-il écrit dans le rapport que le chien a marché à gauche de la route ? NON !
Est-il écrit que le chien a traversé la route après avoir dépassé l’aplomb du lieu du crime ? NON !
Je suis donc votre idée:
Ce n’est pas écrit, donc cela n’est pas.
Cela sera votre hypothèse, non la vérité ! CQFD !
Non il a marché au milieu de la route tout du long, c’est tellement évident…
« Mais ce n’est pas d’un message dont je parle, mais d’une part du dossier que vous escamotez parce qu’elle nuit à votre démonstration : vous me dites que M. Aubert ne s’est pas approché de la Peugeot »
Je vous rappelle que je suis culpabiliste.
Cela signifie que ma conviction se fonde sur la totalité du dossier. Pourquoi voudriez-vous que je l’escamote ? C’est ridicule de votre part de dire ceci.
VOUS DÉFORMEZ MON PROPOS. UNE FOIS DE PLUS, VOUS ÊTES DANS L’INTERPRÉTATION DE CE QUE J’ÉCRIS.
Où avez-vous lu une fois, une seule fois que j’avais dit que les Aubert ne s’étaient pas approchés de la 304 ? Auriez-vous oublié que j’ai écrit, par deux fois (cherchez plus haut, vous trouverez !):
« QUAND LES AUBERT SONT ARRIVÉS À LA HAUTEUR DE LA 304, L’HOMME ET L’ENFANT AVAIENT DISPARU DANS LES FOURRÉS »
Pas la peine de vouloir me faire passer pour un menteur, vous n’y arriverez pas !
Donc quand M. Aubert dit aux policiers qu’il a entendu l’enfant parler pour demander : « qu’est-ce qu’on fait ? » et qu’il l’a vu au moment où la voiture arrivait à hauteur de la 304, c’est donc qu’il mentirait ?
« Mais dans celle des gendarmes, il n’y a pas d’enfant et il y a un homme avec un paquet qu’il aperçoit l’espace de deux secondes s’éloignant de la Peugeot. »
Je complète votre message et précise:
« UN PAQUET ASSEZ VOLUMINEUX »
Voyez, je n’escamote rien.
Faut-il que je vous dise que ce « paquet assez volumineux » sous la plume du gendarme m’a toujours amusé.
Vous devriez remercier le gendarme qui a écrit cela ou les Aubert, s’ils sont bien les auteurs (involontaires ou pas, on ne le saura jamais) de cette expression.
En effet, sans ce « paquet assez volumineux », votre hypothèse de l’homme au pullover rouge qui remonte sur la colline pour aller recouvrir la fillette avec son sac de vêtements inondés de sang tombe à l’eau.
Idem pour ceux qui, comme Yann Le Meur (et d’autres innocentistes) osent écrire que Ranucci s’est enfui (ou évanoui à quelques m de lieu du crime) en n’oubliant pas de prendre son sac de sport à damiers noirs et blancs !
Sans ce « paquet assez volumineux », leur scénario fait lui aussi pschitttt !
Voyez-vous, à votre place, j’aurais la sagesse mais aussi l’honnêteté de ne pas utiliser ce « paquet assez volumineux » pour expliquer la présence de l’homme au pullover rouge à l’endroit où se trouve déjà Ranucci. En le faisant,vous n’êtes pas crédible.
Je vous l’ai dit: vous prenez dans les PV ce qui vous arrange !
Vous affirmez que les Aubert sont d’affreux menteurs manipulés par les policiers, mais vous vous servez de ce « paquet assez volumineux » pour construire une autre histoire !
Pas bien, ça !
C’est aux gendarmes que M. Aubert parle du paquet assez volumineux.
Et là il n’est pas suborné car tout ce qu’il raconte correspond aux constatations. Ensuite avec les policiers c’est une autre affaire car rien ne raccorde en fait. C’est incohérent : la petite fille ne peut pas l’avoir vu à deux mètres et ne pas s’être précipité vers lui pour demander du secours.
Et effet, au contact des policiers le paquet se transforme en enfant. C’est cela le véritable miracle de cette enquête.
Je ne compte pas sur vous pour juger de la crédibilité ou non de ce que je peux avancer ou ce sur quoi je peux m’appuyer ou non.
Je ne vois pas en quoi l’absence du paquet volumineux élimine la découverte du pull dans la champignonnière, preuve que cet homme a conduit la voiture de Christian Ranucci à cet endroit et est remonté à pied, ce que le chien suit pendant 1km 200.
Je n’ai jamais repris cette idée que Christian Ranucci serait sorti de sa voiture, lui ne dit pas cela et n’a aucune raison de mentir parce que cela ne sert pas sa défense. Donc non, Christian Ranucci s’est effectivement affalé sur son volant et comme M. Aubert ne s’est pas approché de la voiture, il ne l’a pas vu dans la voiture.
« Je ne sais pas pour qui je dois vous prendre, vous n’avez pas de nom et vous n’avez pas le courage de dire votre identité. Qu’est-ce que j’en ai à foutre de vos jugements. »
Et vous, votre identité, où est-elle affichée nettement ?
Otez-moi d’un doute, ADMIN, c’est votre nom ?
et GIHEL, ce serait donc votre prénom ?
GIHEL ADMIN, ce serait très original sur une carte d’identité, non ?
Réfléchissez à ce que vous écrivez avant de le publier. Vous me donnez chaque fois l’occasion de le tourner en dérision.
Pourquoi mentir ?
Si mes jugements vous importaient si peu, vous ne répondriez pas.
Et surtout, vous ne perdriez pas votre sang-froid et resteriez correct dans votre langage. C’est loin d’être le cas.
Vous n’incitez pas à la retenue parce que vous vous placez sur le terrain de l’affirmation suffisante et de l’invective ou du dénigrement. Il n’y a pas véritablement d’argument dans ce que vous dites sauf celui-ci : pensez comme nous parce que c’est comme cela qu’il faut penser.
Vous avez donné mon nom et mon prénom, le courage ce serait de donner le vôtre, où alors ne faites pas de cela un argument.
« expliquez-nous où se trouve la vérité de ce dossier »
Je vous le redis. Je suis culpabiliste. La vérité a été dite au soir du 10 mars 1976.
Sur la base d’un procès qui méritait plus de deux jours d’audience, je vous l’accorde
Sur la base d’un dossier pas très bien ficelé, je vous l’accorde.
Avec des avocats de la défense archi-nuls,je vous l’accorde.
Avec un accusé qui a botté contre son camp, je vous l’accorde.
Avec 3 demandes de révision qui n’ont jamais abouti et une 4ème qui prend le même chemin, je vous l’accorde.
Et maintenant…………. ?
Et maintenant, on connaît la vérité, elle ne grandit ni la police française, ni l’institution judiciaire française.
Bah on sait que la police française a collaboré avec les Allemands pendant la guerre, s’il y en a qui ont résisté, c’était la minorité des minorités et quant aux magistrats, ils ont tous prêté serment à Pétain, excepté un : le Président Didier.
Alors qu’ils fassent guillotiner un innocent, c’est dans l’ordre des choses…
« au lieu de faire l’obstruction et du matraquage ici pour démontrer qu’en lieu et place de démonstration vous ne connaissez que le dénigrement. »
Vous n’avez rien compris à ma présence ici.
Je ne fais ni obstruction, ni dénigrement.
JE CONTESTE VOTRE SCENARIO DE L’HOMME AU PULLOVERT ROUGE ET VOUS EXPLIQUE POURQUOI.
JE METS L’ACCENT SUR LE MANQUE DE RÉALISME DE VOS HYPOTHÈSES.
JE N’AI AUCUNE ANIMOSITÉ ENVERS VOTRE PERSONNE.
JE CRITIQUE SEULEMENT VOS ÉCRITS
C’EST TOUT !
Aucune animosité : c’est bien imité. La critique consiste à donner de vrais arguments pas de marteler que l’autre a tort.
Faire une comparaison entre ce qu’il s’est passé pendant la période noire de l’occupation et l’affaire Ranucci est un raccourci osé, et particulièrement ridicule dans la mesure où ces deux évènements n’ont rien en commun.
Il est vrai que cet amalgame participe de votre persévérance à dénigrer sans cesse toutes les autorités françaises. Pour s’en convaincre, il suffit de vous lire !
Vous devriez vous féliciter de pouvoir vivre et écrire librement dans votre pays car dans d’autres, il y a bien longtemps que vous pourririez dans des geôles infâmes ou que vous auriez été exécuté. Pour bien moins que cela !
Vous avez perdu une excellente occasion de vous taire. En ne le faisant pas, vous vous êtes, une fois de plus, décrédibilisé ! Mais bon, c’est votre problème !
« Vous avez donné mon nom et mon prénom, le courage ce serait de donner le vôtre, où alors ne faites pas de cela un argument. »
PAN, SUR LE BEC !
Je vous ai touché où vous aviez mal.
Ben oui, c’est sûr, quand on publie sous le pseudo de « ADMIN », qu’on ne signe pas sa page de ses nom et prénom, il ne faut pas reprocher à GERMAIN de ne pas donner son identité.
Là encore, il fallait vous taire et ne pas ajouter à ce que je vous avais écrit. En le faisant, vous m’avez donné le bâton pour vous faire battre.
Voyez comme je m’en moque, je ne l’ai pas effacé. Donc ce n’est pas le problème, mais vous faites un argument du fait que je ne donne pas mon nom à tout bout de champ. Vous, c’est différent, vous dévoilez le mien mais vous cachez le vôtre.
Le jury appréciera.
« Donc quand M. Aubert dit aux policiers qu’il a entendu l’enfant parler pour demander : « qu’est-ce qu’on fait ? » et qu’il l’a vu au moment où la voiture arrivait à hauteur de la 304, c’est donc qu’il mentirait ? »
Pourquoi voulez-vous me faire dire cela ?
Ai-je écrit que les Aubert mentaient ?
N’INVERSEZ PAS LES RÔLES: C’EST VOUS ET LES INNOCENTISTES QUI TRAITEZ LES AUBERT DE MENTEURS ET AFFIRMENT SANS PREUVES QU’ILS ONT ÉTÉ MANIPULÉS PAR LES POLICIERS.
N’espérez donc pas lire cela sous ma plume !
Les instrumentistes ? Quels instrumentistes ?
Que signifie cette réponse ?
À quoi fait-elle référence ?
J’ai l’impression que vous avez lu un peu vite ce que j’ai écrit et que, sous le coup de l’énervement, vous répondez un peu vite et à côté de la plaque !
« Et effet, au contact des policiers le paquet se transforme en enfant. C’est cela le véritable miracle de cette enquête. »
LE MIRACLE DE CE « PAQUET », C’EST QUE VOUS LE TRANSFORMEZ EN « SAC » CONTENANT LES « VÊTEMENTS INONDÉS DE SANG » DE L’HOMME AU PULLOVER ROUGE !
LE MIRACLE DE CE « PAQUET », C’EST QUE CERTAINS INNOCENTISTES LE TRANSFORMENT EN « SAC DE SPORT DE RANUCCI À DAMIERS NOIRS ET BLANCS »
Comment auriez-vous aménagé votre scénario si le gendarme qui a rédigé son rapport n’avait pas noté « un paquet assez volumineux » ?
Remerciez donc le gendarme. Grâce à lui, vous avez donné un semblant d’existence au « paquet assez volumineux »
Ce qui est exaspérant également c’est d’entendre dire que la juge ou les policiers ont camouflé, manipulé etc. pour accabler Ranucci alors que les zones d’ombres sont quand même là : témoignages Spinelli, Jean Rambla, rapport de gendarmerie… Et de cela ils savent s’en servir. Pour les deux témoins de l’enlèvement, ils n’ont jamais innocenté formellement Christian Ranucci par leur témoignage : ils décrivent ce qu’ils ont vu quand même il faut le rappeler aux premières heures de l’enquête à un moment où on ne connait pas Ranucci. Je trouve cela quand même cocasse de se servir de ses témoignages tels des rats affamés sur du gruyère d’une part, et considérer que les témoins formels et décisifs ont forcément été manipulés d’autre part… C’est se tirer une balle dans le pied.
Vous avez raison Germain, ils peuvent dire merci aux gendarmes, en oubliant qu’ils ont dressé un procès-verbal de recherche du couteau sur les indications du gardé à vue – en indiquant qu’il est découvert à 19h29 -…
Pour ce qui est de l’anonymat c’est un droit en France pour tout citoyen. Cette sommation de donner son nom a un parfum totalitaire que je n’approuve pas (Monsieur le défendeur des libertés individuelles contre ce qu’il appelle « l’état fasciste » devrait y réfléchir). Mais moi ça ne me dérange pas de décliner mon identité : je m’appelle Félix Roussel et je suis intervenu sous ce nom sur une vidéo youtube concernant le témoignage de M. Martel. Il semble même que M. Chirol ait fait un rapprochement avec mon pseudo ici. Pseudo derrière lequel je ne me réfugie pas volontairement, donc.
Ce qui va intéresser le lecteur c’ets que vous êtes en permanence « exaspérés ». On ne peut pas émettre une opinion qui aille dans le sens de l’innocence sans que vous soyez énervés, vindicatifs. On en déduit que vous n’êtes pas sûrs de tout ce que vous racontez.
Les deux témoins de l’enlèvement ne reconnaissent pas Christian Ranucci. C’est tout de même embêtant. Et ils ne reconnaissent pas sa voiture non plus. Ils disent tous les deux Simca la voiture de Christian Ranucci est une Peugeot.
Les Aubert on été subornés par les policiers et donc ce qu’ils leur racontent n’est pas cohérent, cela ne tient pas. Ce qu’ils expliquent ne se peut pas.
Vous pouvez toujours essayer de rétablir le couteau, ce n’est pas ce que vous dites : le pv de recollement de scellés indique que ce couteau se trouve à l’évêché à 17h30, donc s’il a été découvert à 20h30, c’est pour la seconde fois.
J’aime bien les dénonciateurs qui livrent mon nom sur mon blogue pour me désigner formellement comme le salaud à abattre tout simplement et qui réclament dans le même temps le droit à l’anonymat. Attendez, de cet anonymat vous avez souhaité en faire un argument pour me descendre : il ne dit pas son nom et me le reprocher.
Chacun sera juge du procédé.
Le gendarme, c’est un militaire, il écrit ce qu’on lui dit. Il ne peut pas inventé cette locution : « paquet assez volumineux ».
Le gendarme, il attendait une seule chose, qu’on lui dise : j’ai vu une enfant. Cela résolvait tout en une seule fois. Mais Alain Aubert ne dit pas cela, il parle d’un paquet que cet homme qu’il a vu deux secondes aurait transporté.
Donc, vous pouvez dénigrer tant que vous voulez, cet élément est un élément du dossier que l’on doit prendre en compte.
Est-ce que le capitaine Gras a contredit un seul jour ce qui était écrit dans le rapport de synthèse ? Non. Donc c’est que ce paquet, M. Aubert en a bien parlé.
« Je ne vois pas en quoi l’absence du paquet volumineux élimine la découverte du pull dans la champignonnière, »
Arrêtez d’extrapoler et d’interpréter mes écrits. JE N’AI JAMAIS DIT CELA.
Et n’allez pas, pour vous en sortir, dire que c’est sous-entendu ! C’EST FAUX !
« preuve que cet homme a conduit la voiture de Christian Ranucci à cet endroit et est remonté à pied, ce que le chien suit pendant 1km 200. »
JUSTEMENT, CE SONT LES PREUVES DE CE QUE VOUS DITES QUE J’ATTENDS.
ELLES TARDENT A VENIR !
-preuve que Ranucci est évanoui
-preuve que l’homme est monté dans la 304
-preuve que l’homme transportait un sac de vêtements inondés de sang
-preuve que l’homme a remonté à pied la Rn8bis
-preuve que le chien a suivi la piste de cet homme
-preuve que l’homme a traversé la route
-preuve que le couteau a été retrouvé le 5
-etc
Vous avez, certes, une excellente imagination mais de preuves, aucune !!!
Donnez moi des preuves…
Qu’il est évanoui ? C’est bien simple, s’il ne s’était pas évanoui, il serait reparti plus tôt. Il ne se serait pas retrouvé dans un tunnel qu’il ne connaît pas et qu’on ne peut pas découvrir si on ne le connaît pas.
Que l’homme est monté dans la 304 ? On ne peut pas expliquer autrement que la 304 se trouve dans le tunnel. Il faut quelqu’un qui connaisse cet endroit pour conduire la voiture et la mettre en marche arrière. En plus cet homme laisse un pull rouge à 2 mètres de la voiture ce qui démontre que l’homme et le pull se sont retrouvés à cet endroit au même moment.
Que l’homme transportait un sac ? Il n’y a que le témoignage d’Alain Aubert pour le dire.
Que les policiers ont saisi un sac de vêtements inondés de sang, c’est l’inspecteur Grivel qui parle d’un pantalon inondé de sang. IL za sans doute de bonnes raisons et ce n’est pas le pantalon bleu qui ne possède que deux taches épaisses sur la cuisse et dans la poche.
Que le chien a suivi la piste de cet homme ? On trouve le pull et dix minutes après le chien prend une piste à partir de l’endroit où le pull se trouvait, piste qu’il va suivre pendant 1km 200.
Donc le chien ne pouvait renifler que le pull et l’odeur qu’il suivait c’est celle du propriétaire du pull pas celle de celui qui l’a tenu dans sa main dix secondes.
L4homme a traversé la route ? Oui, il ne s’est pas envolé, donc si la piste s’arrête c’est qu’elle a été effacée. Et sur la route, les passages de voitures effacent les traces;
Preuve que le couteau a été retrouvé le 5.
« Ce qui va intéresser le lecteur c’est que vous êtes en permanence « exaspérés ». On ne peut pas émettre une opinion qui aille dans le sens de l’innocence sans que vous soyez énervés, vindicatifs. On en déduit que vous n’êtes pas sûrs de tout ce que vous racontez. »
c’est assez étonnant ce que vous écrivez là.
Car, figurez-vous, c’est exactement ce que je pense de votre attitude. Et, pour les avoir longuement « fréquentés », je puis vous assurer que certains innocentistes adoptaient la même lorsqu’ils échangeaient avec nous. Les culpabilistes gardaient toujours leur calme et n’hésitaient pas à agrémenter leurs réponses d’un peu d’humour. Je peux vous donner les pseudos (et parfois les noms) de ces innocentistes vindicatifs. Je suis d’ailleurs sûr que vous les connaissez.
Le pire de tous étant un certain Rappini ! Vulgaire, hargneux, une mauvaise foi inénarrable, toujours l’insulte à la bouche. Un peu comme vous, quoi !
« Qu’il est évanoui ? C’est bien simple, s’il ne s’était pas évanoui, il serait reparti plus tôt. Il ne se serait pas retrouvé dans un tunnel qu’il ne connaît pas et qu’on ne peut pas découvrir si on ne le connaît pas. »
Et vous osez appeler cela une preuve ?
Si Ranucci n’a pas quitté la champignonnière plus tôt, c’est parce qu’il était embourbé.
Comme toujours,vous prenez les problèmes à l’envers. Ainsi, vous dites:
« Il est resté dans la champignonnière car il était évanoui »
alors que la logique est de dire:
» Il est resté dans la champignonnière parce que sa voiture était embourbée et qu’il ne pouvait plus s’en sortir seul ! »
Je vous l’ai déjà dit, mais je le répète puisque vous insistez:
L’entrée de la galerie que je ne connaissais pas plus que Ranucci, je l’ai trouvée très facilement. Votre argument ne tient pas !
Vous avez de la chance, il nous a fallu une demi-heure. La différence, c’est que vous, vous saviez qu’il y avait un tunnel à cet endroit et vous le cherchiez. Christian Ranucci n’en connaissait rien, et il n’avait nul besoin d’un tunnel pour changer une roue, dès que l’on entre sur ce chemin, on est dérangé par personne… Celui qui a conduit la voiture à cet endroit connaissait bien les lieux, c’est une certitude.
Et on sait que ce n’est pas Christian Ranucci parce qu’en plus il portait un pull qu’il a caché à cette occasion derrière des planches.
« Que l’homme est monté dans la 304 ? On ne peut pas expliquer autrement que la 304 se trouve dans le tunnel. Il faut quelqu’un qui connaisse cet endroit pour conduire la voiture et la mettre en marche arrière. En plus cet homme laisse un pull rouge à 2 mètres de la voiture ce qui démontre que l’homme et le pull se sont retrouvés à cet endroit au même moment. »
Encore une preuve qui n’en est pas une !
Pas besoin de connaître un endroit pour mettre une voiture en marche arrière et s’y rendre.
Lorsque Ranucci est arrivé près de la galerie, vous pensez bien qu’il est allé à pied, dans le tunnel afin de vérifier s’il pouvait s’y cacher. Ce qu’il dit à Rahou: »Ma voiture a glissé » est un énorme mensonge. Pourquoi feignez-vous de l’ignorer?
D’autre part, l’homme au POR n’avait aucune raison d’aller cacher la 304 au fond de la galerie, surtout en marche arrière ! Si le pull est à proximité de la 304, c’est ¨parce que Ranucci a reculé sa voiture de 30m dans la galerie. Rien d’autre !
Quant à la présence du POR, aujourd’hui encore, personne ne sait qui l’a déposé à cet endroit !
Ah si, il faut absolument connaître cet endroit pour trouver ce tunnel : pourquoi il prend la seconde entrée et pas la première ? Parce qu’il connaît.
Pourquoi il prend le chemin de gauche en haut de la montée et pas celui de droite ? Parce qu’il connaît.
Pourquoi il se dirige vers le terre-plein de droite et pas vers les hangars à gauche ? Parce qu’il connaît.
Pourquoi se met-il en marche arrière pour descendre ? Parce qu’il sait qu’on ne peut pas faire demi-tour en bas. Donc il connait. Christian Ranucci ne pouvait pas conduire la voiture à cet endroit. C’est donc un autre.
Il se réveille, il se retrouve au fond de ce tunnel et on lui demande comment il y est arrivé. Vous répondriez quoi vous ? Ah ben je ne sais pas la voiture s’y est rendu toute seule ? Ben non, il invente ce qu’il peut alors qu’il est aussi surpris que M. Rahou.
L’homme au pull rouge avait un motif de venir dans le tunnel : déposer les vêtements inondés de sang qu’il transportait dans un paquet. C’est un bon motif voyez-vous.
La présence du pull rouge : on sait que c’est lié au crime puisque M.Martel le reconnait et qu’un homme agressant les petites filles le portait à Marseille deux jours plus tôt, et qu’en suivant la piste après avoir reniflé le pull, le chien est remonté jusqu’aux lieux du crime. Donc effectivement, le pull est descendu avec la Peugeot, ce qui explique qu’ils se trouvaient au même moment au même endroit.
« Que l’homme transportait un sac ? Il n’y a que le témoignage d’Alain Aubert pour le dire. »
Vous n’avez rien inventé !
C’est moi qui, dans un message précédent, vous ai expliqué que c’était une chance pour les innocentistes que le Capitaine Gras, dans son rapport de synthèse, ait écrit « un paquet assez volumineux ».
Je vous ferai remarquer qu’il a noté un « paquet ».
Ce sont les innocentistes qui ont transformé ce paquet en sac !
Sans ce paquet, les innocentistes seraient le bec dans l’eau et n’auraient jamais pu inventer leurs scénarios invraisemblables tels que:
-Ranucci qui s’enfuit dans la colline avec son sac de sport.
-Ranucci qui sort de sa voiture, prend son sac et tombe évanoui pratiquement aux pieds de l’assassin (Yann Le Meur)
-L’assassin qui retourne sur les lieux du crime avec un sac contenant ses vêtements inondés (vous)
Je n’ai jamais émis l’hypothèse que Christian Ranucci se serait enfui avec son sac de sport. Vous me confondez avec d’autres et je ne tiens pas à être mêlé à cette construction qui ne fonctionne pas.
L’assassin a recouvert le corps de branchages et lorsqu’il est monté dans la Peugeot, il n’a laissé aucune trace de sang, c’est donc qu’il s’était déjà changé. Et comme les vêtements de rechange sont dans la Simca, il a bien fallu qu’il aille les chercher et qu’il revienne. Rien que des choses logiques et qui se raccordent avec le témoignage de M. Spinelli.
« Que les policiers ont saisi un sac de vêtements inondés de sang, c’est l’inspecteur Grivel qui parle d’un pantalon inondé de sang. »
Et alors, elle est où la preuve de ce que vous dites ?
Grivel, 20 ou 30 ans après les faits, embellit ses souvenirs, ou ne se souvient pas vraiment de l’état du pantalon, rien de plus.
Votre façon de raisonner est très étonnante:
Je résume:
« untel dit cela, un autre écrit cela, donc moi, admin, qui ai une imagination débordante, j’en déduis quelque chose qui n’a rien à voir »
J’ai le regret de vous dire, que, si par malheur, vous aviez envisagé de faire carrière dans la police, les résultats de vos enquêtes auraient été catastrophiques pour les justiciables que nous sommes !
« Que le chien a suivi la piste de cet homme ? On trouve le pull et dix minutes après le chien prend une piste à partir de l’endroit où le pull se trouvait, piste qu’il va suivre pendant 1km 200. »
Allez, faites un effort.
Apportez-nous enfin la preuve que le chien a suivi la piste d’un homme au POR et non une autre piste.
Vous affirmez, c’est tout.
Des éléments probants, vous n’en fournissez jamais !
Un chien pour suivre une piste, il lui faut un élément de référence, la piste ne vient pas du ciel, elle se fonde sur une odeur que le chien a perçu et qu’il retrouve sur le sol. Comme ce ne sont pas les empreintes de roues, ni les pierres, il ne reste que le pull. Et un pull c’est le piège à odeurs par excellence. Donc comme le chien a suivi une piste, cela ne peut être que celle du pull, donc celle de son propriétaire. Maintenant on peut aussi aller contre la logique de base et prétendre qu’il s’agissait de martiens.
« L’homme a traversé la route ? Oui, il ne s’est pas envolé, donc si la piste s’arrête c’est qu’elle a été effacée. Et sur la route, les passages de voitures effacent les traces;
Preuve que le couteau a été retrouvé le 5. »
Encore une affirmation gratuite de votre part.
Elle est où cette preuve que le couteau est retrouvé le 5?
Dans votre imagination, sans nul doute.
Et selon votre détestable habitude, vous reliez deux évènements (la piste du chien et la découverte du couteau) qui n’ont aucun lien de causalité.
Comment voulez-vous être crédible ?
« Est-ce que le capitaine Gras a contredit un seul jour ce qui était écrit dans le rapport de synthèse ? Non. Donc c’est que ce paquet, M. Aubert en a bien parlé. »
Mais quelle mauvaise foi de votre part !
Qui donc a rédigé ce fameux rapport de synthèse ?
Auriez-vous oublié qu’il s’agit de GRAS lui-même ?
Vous en connaissez beaucoup des rédacteurs qui viendraient infirmer ce qu’ils ont écrit ?
Si oui, signalez-les les moi immédiatement !
Le « paquet assez volumineux », c’est bien Gras qui l’écrit dans son rapport, non ?
Sauf erreur ou oubli de ma part, ce « paquet assez volumineux » ne figure dans aucun PV d’audition des Aubert.
Pouvez-vous alors me dire d’où Gras le sort son « paquet assez volumineux » ?
Ne serait-ce point d’un appel téléphonique passé par les Aubert ?
Le planton de service aurait-il pu mal interpréter ce que les Aubert lui auraient dit ?
Ou bien, le capitaine Gras n’aurait-il pas, pour couvrir ses hommes, transformé l’enfant des Aubert en « paquet » ?
Allez savoir. Dans cette affaire, tout est possible quand on lit les « forfaitures » invraisemblables que les innocentistes attribuent aux enquêteurs !(LOL)
Non, vu la façon dont ce rapport est rédigé, les paroles de M. Aubert ont été retranscrites avec précision, clarté, logique, nuance et concision. Si M. Aubert avait parlé d’un enfant, comme tout le monde était suspendu à cette information, je ne vois pas le capitaine Gras ne pas réagir et téléphoner aussitôt à sa hiérarchie et au juge d’instruction pour disposer de moyens conséquents.
M. Aubert n’a jamais vu d’enfant, et pour cause, lorsqu’il arrive vers 12h30 12h45, cela fait un moment que la gamine est arrivée sur leslieux et donc qu’elle est déjà morte.
« Le gendarme, c’est un militaire, il écrit ce qu’on lui dit. Il ne peut pas inventé cette locution : « paquet assez volumineux ». »
Certes, mais c’est aussi le chef !
C’est lui le rédacteur.
Il écrit aussi et « invente » ce qu’il veut.
Ainsi, il m’étonnerait qu’il note, par exemple, les erreurs commises par ses hommes ou lui-même. Il mettra plutôt l’accent sur les éléments qui vont dans le sens d’une enquête rondement menée.
Mais il se gardera bien de signaler le manque de réactivité évident des gendarmes.
Quand on est responsable et qu’on vient signaler à la gendarmerie qu’un individu a commis un délit de fuite, que le déclarant donne l’immatriculation du véhicule en cause, qu’un gérant de champignonnière signale le comportement assez surprenant du conducteur de cette voiture, la première chose à faire, c’est bien de s’enquérir de l’identité et de l’adresse du fuyard.
Les gendarmes ne l’ont fait ni le 3, ni le 4. Ils attendront le 5.
Les policiers seront également tenus dans l’ignorance de ces évènements capitaux.
Pour les gendarmes, il ne s’agissait alors que d’un délit mineur (la fuite après l’accident) alors que les policiers enquêtaient sur l’enlèvement d’une fillette depuis le 3 vers 13h00.
Cherchez l’erreur et vous comprendrez pourquoi le Capitaine Gras a tout intérêt à se réfugier dans son rapport, derrière « un paquet assez volumineux », au lieu d’écrire « un enfant ».
Vous pensez vous que M. Aubert aurait dit qu’il avait vu un enfant le 4 et que le capitaine Gras n’aurait pas réagi à ce moment là ? C’est vous qui n’êtes pas crédible. Si le capitaine Gras ne fait se déplacer qu’une estafette au soir du 4 avec 4 gendarmes qui ne trouvent rien, c’est bien que ni Vincent Martinez, ni Alain Aubert ne lui ont parlé d’enfant. Donc le 5 de quoi parle M. Aubert : d’un paquet. C’est cet enchainement qui est cohérent. Et c’est si vrai que lorsqu’il revient vers M. Martinez, il ne lui donne que le numéro du véhicule et qu’il ne lui dit rien sur la présence d’un enfant, sinon dès le 4, M. Martinez aurait confronté cela avec les unes des journaux et aurait prévenu la gendarmerie. M. martinez n’en fait rien, parce que lui et sa compagne n’ont vu personne, sinon Ranucci seul à bord de son véhicule et que M. Aubert ne leur a rien dit parce qu’il n’a vu qu’un type étrange avec un paquet l’espace d’une seconde qui n’était pas Christian Ranucci, sinon celui-ci aurait répondu.
LE COUTEAU QUI, selon GIHEL, AURAIT ETE RETROUVE LE 5
Voici un extrait du PV de saisie de l’adjudant MONNIN, gendarmerie d’Aubagne, en date du 5 juin 1974/ 18h40/ Pièce n° 610/4
« Dans une galerie de champignonnière où stationnait un véhicule 304, un pull-over de couleur rouge pour homme, est découvert derrière 4 portes. »
Ce PV comporte, outre le pull, 4 objets retrouvés à proximité du corps de la fillette.
Vous noterez qu’il n’y a aucune indication d’un couteau .
Pour la seule raison que ce couteau ne sera retrouvé que le lendemain.
Vous pensez bien que si les gendarmes avaient retrouvé un couteau le 5, ils n’auraient pas manqué d’en faire mention dans leur PV. C’était de leur intérêt de noter cette pièce essentielle du crime.
Faites preuve d’un minimum de logique.
Pourquoi voudriez-vous qu’ils aient caché cet élément dont ils auraient pu s’enorgueillir de l’avoir trouvé dès le 5, si cela avait été le cas ?
Si le commissaire Bourrel était encore là, il s’exclamerait :
« Bon Dieu, mais c’est bien sûr ! Vite, replantons ce couteau où nous l’avons trouvé et lorsque nous aurons l’identité du conducteur de la 304, on s’arrangera pour lui faire avouer que c’est lui qui l’a planté là ! » (LOL)
Cette ineptie est à rapprocher de celle de Grivel (ou Subercaze, je ne me souviens plus lequel des deux) qui faisait du pull (des décennies après dans ses « souvenirs ») une saisie incidente à celle du couteau ou l’inverse, mais cela n’ a guère d’ importance tant c’est ridicule.
Les innocentistes se sont alors rués sur cette sottise qui arrangeait énormément leurs scenarii.
NB : je vous signale une erreur dans la rédaction du PV de MONNIN. Elle est d’importance. En effet, écrire « où stationnait la 304 » signifie qu’elle y est encore lorsqu’on trouve le pull. Ce qui est faux.
Monnin aurait dû écrire « où avait stationné la 304 » car elle n’y est plus.
Comme quoi, si on s’attache aux mots écrits dans les PV, on peut leur faire dire ce que l’on veut .
Bon, il est vrai qu’un gendarme ne maîtrise pas forcément la langue française.
Si j’écris cela, c’est parce que certains innocentistes ont joué sur les mots des PV d’audition des Aubert pour en conclure aussitôt qu’il ne pouvait en aucun cas s’agir de Ranucci ou bien que les Aubert mentaient.
Mais non, on a demandé aux gendarmes de ne rien dire et comme ce sont des militaires, ils obéissent, même si cela leur déplait. Le PV de saisie de Monnin, il date du 6 pardi.
Ils sont dessaisis par le juge d’instruction au profit de l’Évêché, donc il sont obligés de remettre les scellés le soir du 5 aux policiers et les policiers font ce qu’ils veulent et révèlent ce qu’ils veulent. J’aurais aimé voir le PV de transmission des scellés des gendarmes aux policiers. C’est bête, il a été égaré.
Ça, pour mentir, les Aubert mentent, au point de raconter des choses incohérentes.
« Comme ce ne sont pas les empreintes de roues, ni les pierres, il ne reste que le pull. »
Et pourquoi le chien n’aurait-il pas reniflé les traces des pneus ?
Vous êtes comme moi, vous n’en savez rien puisque le rapport du maître chien est silencieux sur ce point.
« Donc comme le chien a suivi une piste, cela ne peut être que celle du pull, donc celle de son propriétaire. »
Etonnante votre déduction qui ne repose sur rien d’avéré. Vous raisonnez par l’absurde: puisque ce n’est pas ceci…. et que ce n’est pas cela…. c’est donc …..
Aussi je vous renvoie la mienne, tout aussi absurde.
Puisque le chien n’a pas reniflé la 304 qui n’était plus là, puisque le chien n’a pas reniflé le couteau qui ne sera trouvé que le lendemain, c’est donc qu’il a reniflé le paquet de gâteaux dont le propriétaire était friand et imprégné de l’odeur.
Ce que je vous reproche c’est ce genre de raisonnement qui ne s’appuie que sur votre imaginaire !
Désolé, mais ce n’est pas suffisant pour être crédible !
Un chien qui renifle des traces de pneus suit l’odeur du caoutchouc, alors il aurait suivi l’odeur du caoutchouc pendant un kilomètre deux cents ? Cessons d’être ridicules.
On regarde ce qu’il y a dans le tunnel puisque c’est là qu’on amène le chien. Et dans le tunnel, il n’y a plus rien, sauf le pull, donc on en déduit que les gendarmes lui ont fait renifler le pull et qu’il a suivi l’odeur de son propriétaire qui remontait la route. Cela tombe sous le sens, mais bon…
Il ne pouvait pas renifler le paquet de gâteaux, puisque le paquet de gâteaux se trouvait à Nice à ce moment là, sur la banquette arrière de la Peugeot au garage des Floralies. Des pierres ? Des branches ? Non les gendarmes ne les ont pas encore saisies. Il ne reste qu’un seul objet : le pull rouge, c’est un réceptacle parfait pour les odeurs un pull.
« Mais non, on a demandé aux gendarmes de ne rien dire et comme ce sont des militaires, ils obéissent, »
Vous plaisantez ! Comment voulez-vous qu’on vous croie lorsque vous écrivez cela ?
Ainsi, d’après vous, les gendarmes touvent un pull et un couteau, soit deux éléments qui pourraient concerner un crime. Et ils ne diraient rien du couteau parce qu’on le leur aurait demandé ?
Mais quel serait donc l’intérêt de la hiérarchie de cacher la découverte du couteau le 5 ? Les gendarmes ont en main, selon vous, deux éléments. Ils ont donc pris une avance certaine sur les policiers. Dans ce cas, pourquoi ne pas avoir tu la découverte du pull ?
Une fois encore, votre raisonnement ne tient pas debout !
Il faut resituer les choses dans la chronologie : on trouve le pull vers 15h, les branches, les pierres vers 16h, le couteau sans doute à ce moment là également. Ce qui retient l’attention des médias à ce moment, c’est la découverte du corps de l’enfant, le fait que l’on conduise le père pour la reconnaissance.
Personne ne parle de rien et vers 19h à nul doute (le PV curieusement a disparu) les gendarmes remettent l’ensemble aux policiers. Donc ils ont dit : ils ont fait une fiche de scellés, ils ont sans doute fait un PV de découverte. Mais le lendemain, on leur a demandé de modifier le PV de découverte, de chercher le couteau une deuxième fois et le PV de transmission des scellés, ben on l’a perdu… Donc pourquoi on ne cache pas la découverte du pull ? Parce qu’on ne compte pas s’en servir contre Christian Ranucci, on le lui montre et il dit : ce n’est pas à moi. Dont acte. Le couteau, si on le lui montre, il va dire qu’il n’est pas à lui, puisque dans les faits il n’est pas à lui. Donc on s’y prend autrement.
« Vous pensez vous que M. Aubert aurait dit qu’il avait vu un enfant le 4 et que le capitaine Gras n’aurait pas réagi à ce moment là »
NON. Je pense que le planton qui a entendu M. Aubert n’a pas fait attention que ce dernier lui avait parlé d’un enfant. Lorsqu’il informe sa hiérarchie, le planton ne précise donc pas qu’on lui a parlé d’un enfant. D’où le manque de réaction des gendarmes le 4. Pas de réaction non plus lorsque Guazzone se fait renvoyer sur les roses.
Mais lorsque Gras rédige son PV de synthèse, il se rend compte qu’il y a eu cafouillage à propos de l’enfant. Voilà pourquoi, à mon sens, il écrit dans son rapport: « un paquet assez volumineux ». Il couvre ainsi ses hommes et lui-même car on n’a pas l’habitude de déclencher des recherches pour un paquet. Mais, comme vous, je suis dans l’hypothèse. Ce qui me fait penser cela, c’est qu’il n’existe aucun PV D’AUDITION des Aubert dans lesquels il serait question d’un paquet. Dans les médias (radio et journaux), il est exact que les journalistes ont parlé de paquet. D’où tiennent-ils ce renseignement ? Des gendarmes ? Des policiers ? Des Aubert eux-mêmes ? Je n’en sais rien.
Il veut surtout essayer d’expliquer à Mlle Di Marino pourquoi il n’a pas réagi. Donc il invente cette locution de « paquet volumineux ». De toute façon ce détail de mot outre l’incohérence de verbe (tantôt « porté », tantôt « tiré » + le manque de précision sur les hypothétiques diligences et recherches des 3 et 4 juin comparées à la précision qui suit pour relater les événements à partir du 5 à 13h…
De toute façon il faut savoir que Ranucci a mis du plomb dans l’aile de cette thèse du paquet, à un moment où il n’avait pas encore été mentionné (remettons nous dans le contexte). Après avoir omis et même nié sur interpellation s’être arrêté à l’aplomb de la N8bis, il fond tout seul – après résistance – quand Mme Aubert l’apostrophe et l’engueule. Ceci valide définitivement le récit des Aubert et la présence de l’enfant dans la 304, sans même parler du cheveu clair et bouclé trouvé dedans et qui ne présentera « aucun caractère de dissemblance » d’une part avec les cheveux prélevés sur le corps, d’autre part avec celui prélevé sur la pierre…
Cela ne tient pas debout : le planton aurait entendu parler d’une enfant et n’aurait rien transmis ? Ce n’est pas possible, c’est la seule information que l’on attend les voir donner.
Il noterait bien qu’il s’est arrêté à 100 mètres au sortir du virage, qu’il a vu l’espace de deux secondes un homme s’éloigner de la voiture, qu’il est sorti de son véhicule, qu’il l’a appelé et que ce dernier n’a pas répondu et si on lui dit qu’il y a un enfant, il ne dirait rien ? Non. C’est cousu de fil blanc, cela ne tient pas.
Je ne comprends pas bien la chose : lorsqu’il parle d’un paquet, il n’a jamais été confronté à Mme Di Marino, ni à personne d’ailleurs. Le fait que Christian Ranucci, après avoir été tabassé toute la nuit, y compris par les journalistes que l’on avait fait rentrer dans la pièce pour le secouer comme un prunier, fond parce que Mme Aubert le reconnait ? Je crois surtout qu’il n’est plus en état de quoi que ce soit. Et Mme Aubert est incapable de reconnaitre Christian Ranucci lorsqu’il est mélangé aux autres sur un tapissage, alors qu’il est le seul à ne pas porter de ceinture. Pauvre Mme Aubert, elle ne l’avait en fait jamais vu auparavant.
Les journalistes auraient donc participé à la « mise à mort programmée » (Lombard) d’un innocent. Y compris ceux qui ont fait dire à Jean Rambla qu’il avait vu une Simca ?? Y compris ceux qui ont relaté une rumeur de non-reconnaissance des Aubert ?? :D. Encore heureux que le ridicule ne tue pas, vous seriez mort depuis bien longtemps (ceci n’est pas une menace, mais une plaisanterie, je le précise !!).
« Pourquoi on ne cache pas la découverte du pull ? Parce qu’on ne compte pas s’en servir contre Christian Ranucci, on le lui montre et il dit : ce n’est pas à moi. »
Encore une nouvelle incongruité de votre part.
Le pull est retrouvé le 5 vers 15h00.
Quand et qui, selon vous, le montre-t-on à Ranucci ?
Ne serait-ce point lorsqu’il est en garde à vue chez les policiers ?
Au minimum, ceux-ci lui ont montré le pull le 5 vers 23h00, à l’Évêché. Impossible avant !
Les gendarmes ne peuvent pas savoir, le 5 vers 15 h, que Ranucci dira ne pas être le propriétaire du pull.
Ils n’ont donc aucune raison de garder le couteau et de donner le pull. Votre raisonnement ne tient pas la route.
La logique est beaucoup plus simple mais vous ne l’admettrez jamais : les gendarmes ne peuvent pas garder le couteau parce que le 5, celui-ci est encore enfoui sous 20 cm de tourbe ! Et vous aurez beau vouloir faire dire aux PV ce qu’ils ne disent pas, le couteau sera bien retrouvé le 6 vers 19h30. Reportez-vous au PV de saisie du scellé n° 8 !
Vous faites comme si cela intéressait quelqu’un d’autre que les enquêteurs le pull dans la journée du 5. Non, tout le monde est focalisé sur la découverte du corps de l’enfant.
Donc à ce moment là, le couteau et le pull sont ensemble et les gendarmes doivent les remettre aux policiers qui sont chargés de l’enquête le soir vers 21h.
Donc aux policiers ils donnent les deux, à charge pour eux d’interroger Christian Ranucci.
Le couteau est découvert le 5 et le 6 vers 20h30, il est découvert une seconde fois. Entretemps il s’est retrouvé à l’Évêché.
« Le couteau, si on le lui montre, il va dire qu’il n’est pas à lui, puisque dans les faits il n’est pas à lui. »
Là encore, vous avez tout faux !
Ranucci dira à plusieurs reprises que le couteau lui appartient. La veille du procès il maintiendra cela à Me Le Forsonney :
« Si vous voulez que je dise qu’il ne m’appartient pas, je le ferai, mais ce couteau est bien le mien. »
S’il y a une chose que Ranucci n’a jamais niée, c’est que le couteau est à lui. Et je vous en prie, ne me ressortez pas ce qu’il écrit dans le tissu de mensonges qu’est son récapitulatif:
« Je n’ai jamais possédé ni désiré posséder une telle arme » (je cite de mémoire)
Dans son récapitulatif, il emploie le mot « arme » tandis que dans les aveux, il parle « d’outil ». Facile de comprendre pourquoi !
Il est évident qu’avec a manipulation du couteau, comme on lui dit qu’il a été découvert d’après ses indications, alors qu’en réalité il a été découvert avant les aveux, donc il ne peut rien y comprendre. Et quand Maître le Forsonney lui fait remarquer qu’il y a les aveux, comme en plus il n’a pas de mémoire et qu’il ne voit pas le couteau, il doit être à moi puisqu’on me le dit.
Au moment du procès quand on lui montre le couteau, là il se rend compte qu’il ne lui appartient pas et il le proclame.
Tant qu’il ne voit pas le couteau, depuis sa cellule, il doit croire que c’est l’opinel, donc profitant de ce mélange, on peut tout embrouiller. La vérité est plus simple : ce couteau appartenait à l’homme au pull rouge etChristian Ranucci n’a rien à voir avec lui.
« Le fait que Christian Ranucci, après avoir été tabassé toute la nuit, y compris par les journalistes que l’on avait fait rentrer dans la pièce pour le secouer comme un prunier, fond parce que Mme Aubert le reconnait ? Je crois surtout qu’il n’est plus en état de quoi que ce soit. »
A qui allez-vous faire croire cela ?
Ranucci passé à tabac ?
On savait les policiers de l’Evêché pugnaces, mais les journalistes, tout de même ! Qui l’eût cru ?
Pourquoi pas Ranucci frappé à coups d’annuaire et arrosé d’acide sur le sexe tant que vous y êtes ?
Vous avez lu cela où ?
Ah, d’accord, dans le récapitulatif ? Alors,je comprends tout !
Au fait, qui l’a écrit ce récapitulatif ?
Ne serait-ce point un assassin qui vient d’être condamné à mort ?
Et vous croyez ce qu’il dit ?
Ne seriez-vous point un tantinet naïf ?
Ne me dites pas que vous ajoutez foi à ce que vous racontez car ce serait déplorable !
Ce n’est pas dans le récapitulatif, c’est un journaliste bien informé qui le sait : les policiers l’ont fait rentrer dans la pièce où il était gardé à vue pour le secouer comme un prunier et lui demander d’avouer.
Et qu’on ait usé de violence contre Christian Ranucci, c’est le contraire qui paraitrait étonnant, vu les coutumes de l’époque.
« Je ne comprends pas bien la chose : lorsqu’il parle d’un paquet, »
Vous avez raison de préciser « lorsqu’il parle ».
En effet, il n’y a aucun PV d’audition de M. Aubert dans lequel serait noté ce paquet. Je dis bien PV d’audition.
M. Aubert a parlé en direct ou par téléphone à un planton gendarme. Rien n’est noté par écrit. D’où la porte ouverte à toutes les élucubrations innocentistes à propos du paquet.
C’est dans la presse qu’on lira « un paquet ». Qui a donné cette information ?
Bien malin celui qui peut le dire aujourd’hui.
Vous, vous vous référez au PV de synthèse du Capitaine Gras que celui-ci a rédigé le 6 ou le 7.
Comme je l’ai déjà écrit, Gras s’est rendu compte que ses hommes avaient manqué de réactivité. La première étant de ne pas avoir consulté le service des cartes grises dès le 3 au soir, mais aussi le 4, lorsque Guazzone téléphone à la gendarmerie.
Si cela avait été fait, on aurait gagné un ou deux jours sur l’audition de Ranucci.
Le capitaine Gras va donc rédiger un rapport qui « couvrira ses hommes » et lui-même en parlant d’un « paquet assez volumineux ». Sa hiérarchie ne pourra pas lui reprocher quoi que ce soit: on ne déclenche pas une battue pour rechercher un paquet !
C’est une hypothèse.
Contrairement aux vôtres, elle n’a rien d’invraisemblable !
Dans un rapport, on met en valeur ce qu’on a fait de bien et on fait, autant que faire se peut, l’impasse sur le reste.
Vu comment est rédigé le procès-verbal de synthèse, le gendarme qui a pris l’appel a noté les choses par écrit, sinon ce ne serait pas aussi précis et clair.
De plus je ne vois pas la liaison avec le coup de fil de Guazzone qui ne peut savoir ce qu’il y avait dans la Peugeot.
Comment voulez vous qu’il y ait signalement aux cartes grises, les enquêteurs cherchent une simca 1100. Et s’ils cherchent une simca 1100 c’est que deux témoins convergent pour dire que le ravisseur roulait dans une simca 1100.
Cette idée de manque de réactivité, alors là franchement, elle n’a pas de sens. Plusieurs fois on rappelle et on s’informe, mais dans la réalité : personne ne parle d’une enfant. Parce que dans la réalité, personne n’en a vu.
Marie-Dolorès est enlevée à 11 h environ, donc vers 11h30 elle se trouve à Peypin. Sans doute elle fuit, elle réussit à se cacher, mais une demi-heure après, c’est fini, le meurtrier a fait son œuvre. Quand survient la voiture des Aubert, elle se trouve déjà sous les branchages. Donc personne ne peut la voir tout simplement.
Pourquoi organise-t-on des battues dans un endroit aussi improbable que l’aplomb d’une route, à 25km de Marseille ? Si la présence de l’enfant a été aussi minimisée, c’est justement parce que les gendarmes se sont focalisé sur la marque de la voiture donnée par M. Spinelli. Remettons-nous dans le contexte pour rappeler qu’au début de l’enquête cet élément est très important pour les recherches. Dans ces conditions, les gendarmes se sont focalisés dessus et n’ont pas tenu compte des autres éléments coïncidents donnés par M. Aubert : l’enfant en short blanc, la couleur grise de la voiture qui venait de Marseille, la jeunesse du conducteur.
Le témoignage de M. Guazzone est sans équivoque à cet égard « P… ne nous emmerde pas… On cherche une Simca »
Oui et cette contradiction ne se résoudra jamais : le ravisseur agissait à bord d’une Simca 1100 et Christian Ranucci conduit une Peugeot… Donc le ravisseur n’est pas Christian Ranucci.
L’enchainement est le suivant, c’est que, tout d’un coup, M. Martinez rappelle les gendarmes le 5 pour signaler qu’une enfant « aurait pu » se trouver à bord du véhicule tamponneur. Donc à ce moment on rappelle M. Aubert pour lui demander l’emplacement de la voiture de Christian Ranucci et sur ces bases on organise une battue systématique autour de l’endroit et une fouille du tunnel. Mais auparavant, ni M. Aubert, ni M. Martinez n’ont parlé d’enfant, sinon le corps aurait été retrouvé la veille au soir. Les gendarmes ne se focalisent sur rien, ils recueillent des témoignages dans lequel il est question d’une peugeot et jamais d’une enfant, donc ils font les recherches à la mesure de cela avec une simple estaffette et quatre enqueteurs.
« Marie-Dolorès est enlevée à 11 h environ, donc vers 11h30 elle se trouve à Peypin. Sans doute elle fuit, elle réussit à se cacher, mais une demi-heure après, c’est fini, le meurtrier a fait son œuvre. Quand survient la voiture des Aubert, elle se trouve déjà sous les branchages. Donc personne ne peut la voir tout simplement »
Cela, c’est votre hypothèse. Vous la bâtissez à partir d’une heure d’arrivée à La Pomme (11h30) qui ne repose sur rien. Mais il est aisé de comprendre pourquoi vous éloignez cette heure de l’arrivée de Ranucci(vers 12h15). Ce qui vous permet de broder sur l’heure du crime.
Quant à la fuite de la fillette et sa cachette dans les épineux, ce n’est que du roman à peine digne de la « Veillée des Chaumières » !
L’heure d’arrivée repose sur le calcul du temps de trajet pour aller de la cité Sainte Agnès à Peypin car une fois que cet enfant est enlevée, elle doit être terrorisée et le ravisseur pressé d’en abuser.
Donc je ne brode pas sur l’heure du crime, je constate que l’heure d’arrivée c’est 11h30 pas 12h30 et que ce décalage d’une heure signifie que lorsque Christian Ranucci arrive sur les lieux, l’enfant est déjà décédée depuis un petit moment.
La fuite de la fillette dans les épineux est attestée par l’autopsie : ses jambes sont couvertes de griffures. Ce n’est pas dans les 20 m qui séparent le bord de la nationale de l’endroit où elle a été tuée qui peut l’expliquer.
« De plus je ne vois pas la liaison avec le coup de fil de Guazzone qui ne peut savoir ce qu’il y avait dans la Peugeot. »
Le lien est simple. Guazzone téléphone aux gendarmes et leur explique que la présence de la 304 dans la champi est anormale. Il donne le n° d’immatriculation.
Un peu plus de curiosité de la part des gendarmes aurait permis que Ranucci soit interrogé plus vite sur l’accident et la fuite.
Comme dit Cubaynes, le reste aurait « coulé de source » !
Pas ma faute si Guazzone se fait envoyer sur les roses par un
« Ne nous emm… pas avec ta Peugeot, nous on cherche une Simca ! »
C’est donc qu’il n’y a pas de lien, et le lien qui est construit par la suite est artificiel.
« Ce n’est pas dans le récapitulatif, c’est un journaliste bien informé qui le sait : les policiers l’ont fait rentrer dans la pièce où il était gardé à vue pour le secouer comme un prunier et lui demander d’avouer. »
Encore une de vos élucubrations.
Quel est donc ce journaliste ?
Dans quel journal a-t-il écrit cela ?
Chaque fois que je vous signale une impossibilité, vous me répondez par une autre encore plus invraisemblable.
A votre place, j’arrêterais ! Vous n’êtes pas crédible !
Il ne l’a pas écrit, cela s’est su. Toute la nuit les journalistes arpentaient le couloir de l’Évêché.
» Et quand Maître le Forsonney lui fait remarquer qu’il y a les aveux, comme en plus il n’a pas de mémoire et qu’il ne voit pas le couteau, il doit être à moi puisqu’on me le dit. »
Non, non et non. Il ne dit pas cela à Me Le Forsonney.
Il lui dit à peu près cela:
« Si c’est ce que vous voulez, je dirai que le couteau n’est pas à moi. Mais à vous, je le dis, le couteau m’appartient »
Ranucci n’a jamais dit « il doit être à moi puisqu’on me le dit ». Pourquoi déformez-vous ses paroles ?
C’est à propos de sa culpabilité qu’il dit à Me Le Forsonney:
« C’est obligatoirement moi puisqu’on m’a dit que des témoins m’ont vu »
Cela revient strictement au même : on m’a démontré que le couteau était à moi. Personnellement, je n’en sais plus rien : la preuve lorsque le couteau lui est montré, il nie qu’il lui appartient et dans son récapitulatif il écrira qu’il n’a jamais voulu posséder de telles armes.
Je ne vois pas d’incohérence, mais l’effet d’une manipulation policière.
« Vous faites comme si cela intéressait quelqu’un d’autre que les enquêteurs le pull dans la journée du 5. »
Quelle phrase étonnante de votre part. N’allez pas faire croire que le pull ne vous intéresse pas. Tout les scenarii innocentsites sont bâtis à partir du pull. Sans le pull et l’homme qui le porte, il n’y a plus ni Perrault, ni Drach, ni Le Meur, ni d’affaire Ranucci.
Comment pouvez-vous écrire une telle sottise ?
Dans un premier temps, le pull a intéressé gendarmes et policiers puis quand ils ont compris que ce pull n’avait aucun rôle dans l’affaire, il est resté un scellé dont plus personne ne s’est occupé.
C’est quoi ces « instrumentistes », je ne comprends pas.
Je parle dans la journée du 5 et comme cela vous gène vous glissez sur autre chose. Vous avez raison, le terrain est glissant.
Vous voulez dire : comme le pull débouchait sur un autre coupable dont on ne voulait pas entendre parler, on a fait comme s’il n’existait pas. C’est bien ce qu’on leur reproche aux enquêteurs.
Pourquoi, si ce pull n’a pas de rôle le montre-t-on à M. Martel qui le reconnait tut de suite : c’est le pull exact qui se trouvait sur ce type que j’ai vu. Il agressait les petites filles dans les cités de Marseille, mais il n’a aucun rôle dans le dossier. On se marre.
Le chien le renifle et suit la piste pendant 1km 200 pour remonter jusqu’à l’endroit du crime qu’il dépasse de 30 m mais il n’a aucun rôle. On se marre. Et la sardine elle a bouché le port de Marseille, Té con.
« La vérité est plus simple : ce couteau appartenait à l’homme au pull rouge et Christian Ranucci n’a rien à voir avec lui. »
NON. cela, c’est VOTRE vérité !
Permettez que j’en aie une autre, plus crédible:
Le couteau est celui de Ranucci et c’est aussi l’arme du crime.
Cette simple vérité permet de construire un scénario crédible et admissible par des gens raisonnables.
Vous ne voulez pas le reconnaître, mais au fond de vous même, si vous possédez un minimum de logique, vous savez parfaitement que votre scénario est bancal dans toutes ses étapes !
Mais oui affirmez affirmez, il en restera toujours quelque chose.
« Donc aux policiers ils donnent les deux, à charge pour eux d’interroger Christian Ranucci. »
Tiens, voilà encore une évolution dans votre scénario: les gendarmes donnent le couteau et le pull aux policiers le 5, vers 21h00.
Mais à ce moment, Ranucci est encore à Nice et il n’est interrogé que sur un accident avec délit de fuite. Ranucci n’arrivera à l’Evêché que vers 23h00.
Les gendarmes ne savent pas encore que Ranucci sera soupçonné de meurtre.
Expliquez donc, comme vous savez le faire, comment les gendarmes vont mettre deux heures pour retrouver un couteau dans la tourbe alors que ce couteau est entre les mains des policiers depuis la veille au soir.
Je sens déjà que invraisemblances et les élucubrations vont fuser !
Ils ne peuvent pas l’ignorer que Ranucci va être accusé de meurtre, on leur a donné son signalement à partir du numéro minéralogique vers 17h. Et de toutes façons, à ce moment là ils sont dessaisis du dossier.
Oh c’est tout con, on a affaire à des branquignols, excusez-moi. Donc le capitaine Gras retrouve le couteau le 5 juin 1974, mais en lisière du terre-plein, donc loin du chemin qui mène au tunnel.
Hélas, le crétin qui fait avouer Ranucci, il lui fait dire que le couteau était près du chemin. Donc l’imbécile qui part de l’Évêché pour aller replanter le couteau dans la tourbe, il croit que c’est au bord du chemin, donc il l’enterre au mauvais endroit.
Et donc Gras ne sait plus où chercher puisque lorsqu’il est en liaison avec l’Évêché, on ne lui donne pas l’endroit exact où il devrait le trouver. Donc il lui faut deux heures et Guazzone ou Rahou qui regarde faire et qui dit : j’ai cru qu’ils ne le retrouveraient jamais ce couteau.
Et pour cause, il a dû le chercher en lisière avant de s’apercevoir que c’était au bord du chemin.
Si on regarde, c’est totalement lamentable.
« Les journalistes auraient donc participé à la « mise à mort programmée » (Lombard) d’un innocent »
OUI Félo, vous avez raison. Dans cette affaire, tous se sont ligués pour envoyer Ranucci à la guillotine: les gendarmes, les policiers, la juge, Rahou, Guazzone, Vincent Martinez, les Aubert, Me Fraticelli, les jurés et tous ceux que j’oublie.
En fait, le seul vrai responsable de sa mort, c’est Ranucci lui-même !
Le bourreau l’a un peu aidé. Et ensuite, le mort a fait des petits et en assez grand nombre, jusqu’à récemment.
Vous avez oublié Patrick Henry et le meurtrier de Vincent Gallardo !! :D. Bref on va pas faire la liste, j’en passe et des meilleur(e)s !
« Oh c’est tout con, on a affaire à des branquignols, excusez-moi. Donc le capitaine Gras retrouve le couteau le 5 juin 1974, mais en lisière du terre-plein, donc loin du chemin qui mène au tunnel. Hélas, le crétin qui fait avouer Ranucci, il lui fait dire que le couteau était près du chemin. Donc l’imbécile qui part de l’Évêché pour aller replanter le couteau dans la tourbe, il croit que c’est au bord du chemin, donc il l’enterre au mauvais endroit. »
Votre imagination continue à vous jouer des tours !
En effet, en 1974, le tas de tourbe se trouve en bordure du chemin qui mène à la galerie. Aujourd’hui, les lieux ont changé : la petite construction a été rasée et la plateforme entre le chemin et la lisière de la colline a été aplanie.
1)Le policier qui, selon vous, aurait replanté le couteau, l’a fait au bon endroit, c’est-à-dire au bord du chemin.
2)Le chien renifleur n’a aucune raison defaire un détour pour, toujours selon vous, être à l’origine de la découverte du couteau.
Je vous l’ai déjà dit : lorsque vous émettez une hypothèse, vérifiez au minimum qu’elle corresponde aux lieux !
Cela fait plusieurs fois que je vous prends en flagrant défaut d’ignorance de la topographie de cette affaire !
Quant aux termes que vous employez (branquignols, crétin, imbécile), inutile de vous excuser, ils sont parfaitement en accord avec votre perception de la police en particulier et des autorités en général !
Le tas de tourbe forme un croissant dont l’un des bords se trouve près du chemin et l’autre en lisière du terre-plein. L’emplacement du couteau est indiqué extremement précisément sur le rapport de synthèse et se situe sur la branche du croissant en bordure du terre-plein, éloigné du chemin.
Le policier (en fait je ne sais pas si celui qui a replanté le couteu était policier, c’est vous qui me l’apprenez) ou plutˆot la personne chargée de replanter le couteau l’a fait au mauvais endroit, il l’a mis en suivant les aveux, soit près du chemin, alors qu’il est retrouvé de l’autre coté.
Ainsi le chien pisteur avait une bonne raison de faire un détour. C’est vous qui ne connaissez pas bien ce dossier et qui gommez dans votre raisonnement ce que dit le rapport de synthèse du capitaine Gras. Vous devriez relire mes publications, meme si vous etes en désaccord, celle-ci sont précises et accordées aux éléments du dossier.
Il faut dire que tout en étant en relation téléphonique avec l’Eveché, ne pas retrouver le couteau, sinon après deux heures de recherche témoigne d’un travail de rafistolage niveau amateur.
« Ils ne peuvent pas l’ignorer que Ranucci va être accusé de meurtre, on leur a donné son signalement à partir du numéro minéralogique vers 17h. »
Pourriez-vous expliquer comment le signalement d’un individu peut être donné à partir d’une immatriculation ? Vous faites des raccourcis extraordinaires, votre pensée écrivant plus vite que votre plume !
Le signalement de Ranucci, c’est Guazzone qui l’a fourni le 4.
Le n° d’immatriculation, ce sont Aubert, Martinez et Guazzone qui l’ont donné.
Mais là n’est pas la question.
La vraie question est :
Pourquoi les gendarmes cacheraient-ils la découverte du couteau alors qu’ils ne le font pas pour le pull ?
Ils ne savent pas encore, à ce moment :
– que Ranucci est le meurtrier puisque dans
les locaux de Nice, il ne sera interrogé que
sur l’accident et le délit de fuite.
– qu’il y a un lien entre la présence de
Ranucci dans la galerie et le meurtre.
– que le pull, sans sortir du dossier, sera
considéré comme étant étranger à l’affaire.
Je repose donc la question essentielle concernant votre scénario, question à laquelle vous ne répondez toujours pas :
Quel était l’intérêt des gendarmes de cacher la découverte du couteau alors qu’ils ne le font pas pour le pull ?
Comment le signalement d’un individu ? Peut importe son signalement, ce qui importe c’est son identité, il se trouve inscrit dans le fichier des cartes grises…
Les gendarmes ne dissimulent rien du tout. Le 5 ils trouvent un pull, un couteau, des pierres, une branche, ils réalisent des empreintes des traces de roue. Et le soir venu, ils remettent le tout aux policiers qui sont chargés de les exploiter. Or à ce moment le commissaire Alessandra sait que quelque chose cloche : le pull rouge a été vu sur les épaules d’un homme qui agressait des enfants le vendredi à Marseille. Or le vendredi Christian Ranucci est à Nice, donc le pull rouge n’appartient pas à Christian Ranucci et le commissaire le sait très vite. Donc la question est de savoir si les policiers ont intéret à montrer le couteau à Christian Ranucci ce soir là ou pas. Et la réponse est non : si on le lui montre, cela va faire comme pour le pull, il va dire qu’il n’est pas à lui. Donc on le cache, on fait disparaitre le PV de transmission de scellés qui contient la mention du couteau et ensuite on lui fait avouer l’endroit où se trouverait le couteau et on le replabte à cet endroit.
Ce que vous dites sur l’interrogatoire à Nice est idiot, les gendarmes savent bien qu’ils ont arreté Christian Ranucci pour le meurtre de Marie-Dolorès et que les policiers vont venir le chercher.
« Je parle dans la journée du 5 et comme cela vous gène vous glissez sur autre chose. Vous avez raison, le terrain est glissant. »
Sachez que, dans cette affaire, rien ne me gêne. D’autre part, je n’ai pas pour habitude, contrairement à certains innocentistes, de dégager en corner.
Rien ne me gêne pour la raison que le scénario culpabiliste « coule de source » comme disait Cubaynes !
Rien ne me gêne dans la journée du 5, ou, pour être honnête, si : votre scénario de la découverte du couteau et le détour que vous attribuez au chien.
C’est tellement abracadabrantesque que je suis gêné, mais pour vous, pour votre manque de logique, pour vos raisonnements « fumeux », pour votre aptitude constante à écrire des hypothèses qui vous décrédibilisent, y compris aux yeux de ceux qui défendent l’innocence de Ranucci !
Au procès, vous auriez présenté votre scénario, c’est sûr que les jurés auraient pris leur décision de culpabilité encore plus rapidement qu’ils ne l’ont fait le 10 mars 1976 !
Donc c’est formidable, vous pouvez vous abstenir d’intervenir, tout coule de source, il n’y a pas d’interrogations à avoir et vous n’avez pas besoin de venir ici sur ce site puisque tout est clair et irréfutable. Et que ce site se décrédibilise tout seul.
Au nombre de vos interventions, on risque de s’apercevoir que tel n’est pas le cas et que vos affirmations péremptoires ne sont rien moins que présomptueuses…
« Vous voulez dire : comme le pull débouchait sur un autre coupable dont on ne voulait pas entendre parler, on a fait comme s’il n’existait pas. C’est bien ce qu’on leur reproche aux enquêteurs. »
STOP. Encore une fois n’interprétez pas mes écrits dans le sens où cela vous arrange.
Personne n’a fait comme si le pull n’existait pas. Au procès, les jurés l’ont devant eux, comme les autres scellés. Aucun élément ne reliant ce pull à Ranucci qui a avoué, a réitéré ses aveux puis est entré définitivement dans le déni au bout de six mois, le pull ne présentait aucun intérêt pour l’accusation ! Six mois, c’est long pour s’apercevoir qu’on n’a pas commis ce crime affreux.
En revanche, c’était à la défense de se servir de ce scellé. A-t-elle été pugnace à ce propos ? Je ne le pense pas. Serait-ce parce qu’elle était convaincue, sans se l’avouer, de la culpabilité de son client ?
Maintenant, qu’un homme abordant des enfants ait pu sévir dans les quartiers de Marseille peu de temps avant l’affaire Ste-Agnès, pas de quoi s’en étonner. En ce moment même, de nombreux autres le font dans le pays !
Mais rien ne permet, éléments indiscutables à l’appui, de relier cet homme au pull qu’on a retrouvé dans la champignonnière.
Les innocentistes, pour défendre Ranucci, se trouvent alors dans l’obligation de faire entrer le pull de force, à l’aide de scenarii invraisemblables.
Inévitablement, cela coince quelque part.
C’est justement sur ce qui coince que je mets l’accent !
Lors du procès, le pull figurait certes parwmi les scellés, mais il n’a pas été présenté aux jurés. C’est dire si les avocats de la défense avaient reçu ordre de ne pas dépasser certaines limites.
Rien ne permettrait de relier les épisodes des Cerisiers et des Tilleuls au meurtre de Marie-Dolorès ? Si le pull, c’est exactement le même. Si ce sont les mêmes tactiques d’enlèvement, si c’est la même voiture, une Simca 1100 grise.
Donc les instrumentistes lisent le dossier et ne font pas des scénarios. les procuratilistes, les animalistes, éliminent des éléments du dossier pour faire rentrer l’accusation carré dans le triangle de la culpabilité de Christian Ranucci.
Pouvez-vous me dire sur quoi vous vous fondez pour dire que les procuratistes « éliminent des éléments du dossier » pour faire accepter la thèse de l’accusation ? De quel(s) élément(s) se gardent-ils de parler ?
TOUJOURS ET ENCORE LE CHIEN !
« Le chien le renifle et suit la piste pendant 1km 200 pour remonter jusqu’à l’endroit du crime qu’il dépasse de 30 m mais il n’a aucun rôle. On se marre. »
Allons-y, pour la énième fois:
1) On ne sait pas ce qu’a reniflé le chien: rien n’interdit qu’il ait suivi la piste d’un gedarme qui avait participé à la battue et qui avait tenu le pull en mains, comme de nombreuses personnes d’ailleurs.
2) le chien ne peut pas faire de détour puisque le couteau est planté en bordure de chemin. La configuration des lieux en 1974, interdit de faire un détour. Il y a le tas de tourbe qui borde le chemin sur une grande longueur et le chemin !
3)si le chien avait sniffé l’odeur de l’homme au POR, il serait immanquablement monté à l’endroit où le corps a été retrouvé. Or, il ne l’a pas fait. La conclusion est évidente: l’homme au POR ne s’est pas baladé le long de la Rn8 bis et le chien n’a pas suivi sa piste.
Continue-t-on à se marrer, comme vous l’écrivez ?
Vous avez décidé qu’on ne saurait pas ce qui a servi de référence au chien pour qu’il suive une piste pendant plus d’un kilomètre, or il ne peut en avoir qu’une seule : le pull. Le chien suit la piste du propriétaire et pas celle de celui qui tient le pull. Ou alors c’était Rantanplan. Mais ce n’était pas le cas. Donc le chien ne peut suivre que la piste du propriétaire du pull. Pas une autre.
Le couteau est planté sur la branche du tas de tourbe qui se situe en lisière du terre-plein, assez loin du chemin qui sort du tunnel, donc pour passer par l’endroit où se situait le couteau, il fallait qu’il fasse un détour.
Non, si le chien a pris la piste du propriétaire du pull, il a suivi le tracé du propriétaire qui visiblement n’a pas cherché à revenir sur l’endroit de son forfait mais au conraire a traversé la route pour rejoindre la simca 1100 qui donc se trouvait de l’autre coté de la nationale.
Je ne me marre pas tellement car vous ˆetes pénible. Le seul truc drole, c’est si vous étiez l’homme au pull rouge.
TOUJOURS ET ENCORE LE COUTEAU
« on m’a démontré que le couteau était à moi. Personnellement, je n’en sais plus rien . »
NON. Personne n’a démontré que le couteau appartenait à Ranucci. Il n’y avait pas à le faire puisque c’est Ranucci qui dit que le couteau est à lui.
1) Je ne reviens pas sur l‘amnésie providentielle de Ranucci qui dit ne pas se souvenir que le couteau lui appartient !
2) On cherche l’appartenance d’un objet si celui-ci a été l’objet d’un vol. Pas d’un crime commis avec une arme reconnue par son propriétaire. Les policiers avaient l’obligation de rechercher l’origine du couteau si, et seulement si, Ranucci avait nié être le propriétaire. Pourquoi voulez-vous ignorer que dans une vidéo, Me Le Forsonney reconnaît que le couteau est une pièce fortement accusatoire ?
« la preuve lorsque le couteau lui est montré, il nie qu’il lui appartient et dans son récapitulatif il écrira qu’il n’a jamais voulu posséder de telles armes. »
Quelle magnifique preuve ! c’est au cours du procès que Ranucci jette son « Négatif » à propos du couteau, soit peu de temps après qu’il ait avoué à Me Le Forsonney :
« Si vous voulez que je dise que le couteau n’est pas le mien, je le ferai, mais à vous, je le dis, ce couteau m’appartient ! »
Quant au récapitulatif, vous savez ce que j’en pense : Un tissu de mensonges, agrémenté parfois de quelques vérités, celles qui risquent pas de l’incriminer.
Faut vraiment que vous soyez naïf ou que vous fassiez l’autruche (ce que je crois) pour donner du crédit au récapitulatif !
Ignorez-vous que Me Lombard s’est bien gardé de présenter le récapitulatif à Giscard d’Estaing ?
Vous ne devinez pas pourquoi ? Posez-vous la bonne question !
Soit il n’y a oas au de trucage de la police, alors effectivement le couteau pourrait lui appartenir, mais en ce cas on se serait empressé de conduire Christian Ranucci sur les lieux pour qu’il indique lui-meme l’emplacement, on ne l’a pas fait parce que tout cela relève d’une mise en scène.
La juge lui fait remmarquer que c’est lui qui a indiqué l’emplacement et qu’on l’a trouvé après. Il ne peut pas deviner que ces gens trichent et qu’il a été découvert en réalité avant et pas du tout sur ses indications. Il est pris dans ce piège et n’a pas les moyens de le résoudre.
Maitre Lombard, on ne sait pas ce qu’il a dit et de quoi il a parlé au Président Giscard. En tout état de cause, Christian Ranucci lui avait fait parvenir le récapitulatif et donc Maitre Lombard n’avait nul besoin de le lui montrer.
« L’heure d’arrivée repose sur le calcul du temps de trajet pour aller de la cité Sainte Agnès à Peypin car une fois que cet enfant est enlevée, elle doit être terrorisée et le ravisseur pressé d’en abuser. »
Votre « calcul » me permet de mettre, une fois encore, votre scénario en difficulté.
1) En effet, selon vous, l’homme est arrivé à 11h30 et il est pressé d’en abuser.
Mais alors, il a grandement eu le temps de faire sur la fillette ce pourquoi il l’a enlevée. Or, l’autopsie montre que la fillette n’a pas été violée.
Voilà pourquoi vous êtes obligé d’inventer la fuite (qui doit obligatoirement se produire dès l’arrivée) et la cachette de l’enfant pour justifier qu’il n’a pas eu le temps de la violer.
Vous écrivez encore :
« ce décalage d’une heure signifie que lorsque Christian Ranucci arrive sur les lieux, l’enfant est déjà décédée depuis un petit moment. »
2) Seconde contradiction dans votre scénario :
Si la fillette a été tuée depuis « un petit moment » lorsque Ranucci arrive, l’homme avait le temps de recouvrir son corps avant de redescendre changer ses « vêtements inondés de sang ».
Il n’avait donc pas à remonter sur le lieu du crime pour fignoler la dissimulation de la fillette et ainsi prendre le risque d’être vu. Ce qui s’est finalement produit (Merci, les Aubert ! Lol)
L’homme, si l’on suit vos calculs, serait donc resté au minimum une heure à proximité du lieu du crime puis aurait encore pris le risque de prolonger sa présence en conduisant la 304 dans la galerie pour une raison que vous êtes bien en peine de donner lorsqu’on vous la demande.
Lorsque je lis les innocentistes écrire que Ranucci a fait des choses tellement sottes qu’il ne peut être qu’innocent, je leur retourne le même argument : l’homme au POR s’est conduit d’une façon tellement ahurissante, qu’il ne peut qu’être, lui aussi, innocent !
Un conseil : réécrivez votre scénario de façon qu’il ne me donne plus l’occasion de le démonter. Mais je vous préviens, je suis teigneux. Quand je m’accroche à une proie, je ne la lâche plus !
La petite fille n’a pas été violée, il s’en déduit qu’elle a pu s’échapper de la voiture lorsque celle-ci s’est arretée. On en déduit que cette voiture se trouvant dans un chemin isolé, l’enfant a bondi de la voiture et a roulé en contrebas et disparu dans la garrigue. Je n’invente pas la fuite, je la déduis encore une fois des longues griffures sur les jambes. Elle ne s’est pas fait cela Cité Sainte Agnès.
Je pense personnellement que la première chose que cet homme a faite, c’est d’aller se changer pour retirer des vetements qui devaient poisser le sang. Et donc se débarasser d’un élément qui ne lui permettait pas de se montrer. Il a eu le temps ensuite de revenir cacher le corps sommairement sous des branchages. Entre 11H30 et 12H45, il avait amplement le temps.
Oui l’homme est resté sur le lieu du crime tout ce temps et je ne vois pas en quoi ce serait délirant, on s’aperçoit que la thèse des coupablistes comme vous dites enfin celle des accusatilistes ou des procuratilistes sans doute, puisqu’on est dans le néologisme et le barbarisme, allons-y… veut que Christian Ranucci reste sur les lieux et prenne le thé. Pourquoi l’homme au pull rouge devrait-il s’enfuir ?
Je vous donne la raison de rejoindre le tunnel qui est celle de cacher le paquet de vetements inondés de sang au fond du tunnel. Ne faites pas comme si je n’avais rien dit, vous ne manquez pas d’air vous.
Donc les instrumentistes vous disent que Christian Ranucci n’a rien fait de particulièrement sot : il s’est effondré de fatigue et d’alcool après une rencontre sans doute orageuse avec son père et il s’est retrouvé dans un tunnel sans savoir comment il était arrivé là, sa voiture y ayant été conduit par l’homme au pull rouge.
Donc vos conseils pour ce qui concerne l’enchainement des faits je me les fous où chacun pense.
« La petite fille n’a pas été violée, il s’en déduit qu’elle a pu s’échapper de la voiture lorsque celle-ci s’est arretée. On en déduit que cette voiture se trouvant dans un chemin isolé, l’enfant a bondi de la voiture et a roulé en contrebas et disparu dans la garrigue. Je n’invente pas la fuite, je la déduis encore une fois des longues griffures sur les jambes. »
Ce ne sont pas des déductions, ce ne sont que vos hypothèses qui ne reposent non seulement sur aucun fait indiscutable, mais sur des prémisses fausses.
Ce que vous écrivez peut s’apparenter, au mieux,
à des paralogismes (raisonnements faux mais de bonne foi)
et au pire,
à des sophismes (raisonnements faux avec la volonté de tromper le lecteur)
Je laisse le soin au seul lecteur de cette page de choisir !
C’est votre avis, il n’est pas plus étayé.
« Oui l’homme est resté sur le lieu du crime tout ce temps et je ne vois pas en quoi ce serait délirant, on s’aperçoit que la thèse des coupablistes comme vous dites enfin celle des accusatilistes ou des procuratilistes sans doute, puisqu’on est dans le néologisme et le barbarisme, allons-y… veut que Christian Ranucci reste sur les lieux et prenne le thé. Pourquoi l’homme au pull rouge devrait-il s’enfuir ? »
Décidément, vous avez du mal à comprendre ce que j’écris.
Je reformule donc, en simplifiant mon expression.
Les tenants de l’innocence n’arrêtent pas de ressasser : puisque Ranucci reste sur place et prend le temps de boire le thé, c’est la preuve qu’il est innocent.
J’applique ce sophisme à l’homme au pullover rouge : puisqu’il ne fuit pas immédiatement après son crime et qu’il prend le temps de retourner parfaire la dissimulation du corps et d’aller dans la champignnonnière, c’est la preuve qu’il est innocent.(Lol)
En conclusion : ne jamais écrire ce qui peut se retourner contre son argumentation.
C’était le sens de mon explication. Vous n’avez pas compris, je n’y peux rien !
Une chose est de rester pour dissimuler un corps et dissimuler des vetements poisses de sang, une autre chose est de prendre le thé avec la patronne.
Le sophisme il est sans doute là.
« Donc vos conseils pour ce qui concerne l’enchainement des faits je me les fous où chacun pense. »
Votre réaction n’est pas étonnante. Elle est commune à tous les innocentistes: répondre par des obscénités lorsqu’ils sont mis en défaut d’argumentation.
Il faut dire que votre argumentation consiste à marteler qu’on ne saurait remettre en cause quoi que ce soit de l’enquête. Partant de ce principe on ne peut pas aller bien loin.
« Je vous donne la raison de rejoindre le tunnel qui est celle de cacher le paquet de vetements inondés de sang au fond du tunnel »
Cela je l’ai compris.
Ce que je vous demande c’est la raison pour laquelle il va cacher « les vêtements inondés de sang » dans la galerie.
Il lui suffisait de les abandonner près du corps, avec le couteau ! Ou ailleurs que dans la galerie.
Pourquoi ne l’a-t-il pas fait ?
NB: j’ai bien noté qu’une de vos réponses précédentes était qu’il n’avait pas l’intention de faire porter le chapeau à Ranucci(pourtant c’eût été logique, non ?).
Alors pourquoi conduire la 304 dans la galerie, y cacher le couteau et les vêtements ?
Quelle sera votre explication ?
Je crois que c’est un mélange assez étrange d’un aspect maniaco-dépressif du personnage et une certaine effronterie.
Il n’allait pas laisser des vetements qui l’accusent près du corps, c’est trop risqué, les cacher au fond de la galerie, c’était le meilleur moyen qu’on ne les retrouve jamais.
Mais il s’aperçoit qu’il a encore le couteau et là, il le plante dans la tourbe en se disant, personne n’ira le chercher à cet endroit. Et effectivement, une seule chose l’a trahi, le pull et le fait que le chien a du faire un détour et enfin, le fait que les gendarmes avaient eu cette idée de prendre avec eux un détecteur de métaux.
Non cette idée qu’il aurait voulu faire porter le chapeau à Christian Ranucci ne tient pas du tout. D’ailleurs sinon iln’aurait pas déplacé la Peugeot. Il valait mieux qu’on retrouvat Christian Ranucci à coté du corps plutot que dans un tunnel si l’on se place dans une telle perspective. Et s’il s’etait agi de le coincer dans la galerie, alors il fallait descendre en marche avant, c’est le plus sur moyen de ne pas pouvoir remonter.
« Ranucci n’a rien fait de particulièrement sot : il s’est effondré de fatigue et d’alcool après une rencontre sans doute orageuse avec son père et il s’est retrouvé dans un tunnel sans savoir comment il était arrivé là, sa voiture y ayant été conduit par l’homme au pull rouge. »
A part les écrits de Ranucci dans son récapitulatif,
La fatigue : quelle preuve avez-vous ?
L’alcool : quelle preuve avez-vous ?
La rencontre avec son père (dont Ranucci ne parle jamais) : quelle preuve avez-vous ?
La voiture conduite par l’homme au POR : quelle preuve avez-vous ?
Maintenant, je vous résume quelques «sottises » de Ranucci qui, selon ceux qui défendent la même thèse que vous, feraient de lui un innocent :
-tuer la fillette alors que des témoins l’ont vu
-tuer la fillette alors que des témoins ont
relevé sa plaque
-s’endormir dans une champignonnière près du lieu du crime
-aller demander de l’aide
-prendre le temps de boire le thé chez Rahou
-ne pas fuir immédiatement
-se débarrasser du couteau mais pas du pantalon
-ne pas se débarrasser du couteau et du pantalon
en les jetant beaucoup plus loin
-ne pas se précipiter dans la première
gendarmerie pour déclarer le vol de sa voiture
-manger de bon appétit et regarder la télé le
soir du 3
Etc….
«Il n’allait pas laisser des vetements qui l’accusent près du corps, c’est trop risqué, les cacher au fond de la galerie, c’était le meilleur moyen qu’on ne les retrouve jamais. »
Vous plaisantez, je suppose.
En 1974, il aurait été impossible, à partir des seuls vêtements, de remonter jusqu’à lui.
Geste facile à réaliser puisqu’il avait un couteau : couper les étiquettes !
Aujourd’hui, avec l’ADN, ce serait chose aisée, à condition bien sûr que ses empreintes génétiques aient été (ou soient) relevées à un moment ou un autre.
Ce qui était risqué, c’était de rester une heure et plus sur les lieux du crime comme vous l’écrivez.
Ce qui était risqué, c’était que Ranucci se réveillât (mais bon, vous savez ce que je pense de l’évanouissement de Ranucci).
Ce qui était risqué, c’était que Rahou ou Guazzone le voient dans la champi, en particuier lorsqu’il franchit les 400 m qui conduisent à la route.
Ce qui était risqué, c’est qu’un automobiliste de passage remarquât cet homme qui marchait sur la Rn8bis et puisse en donner la description.
Ce qui était risqué, c’est que les Aubert constatent que Ranucci était évanoui dans la 304 (Lol), à l’aplomb du lieu du crime et témoignent que l’homme qu’ils ont vu était quelqu’un d’autre.
Question subsidiaire : l’homme a changé ses vêtements, mais comment a-t-il fait pour nettoyer le sang séché sur ses mains et ses avant-bras ? Aurait-il par exemple, utilisé le jerrycan contenant un liquide transparent que Ranucci avait caché sous des sacs dans la galerie (témoignage postérieur de Guazzone) ?
Il y avait tout de meme un témoin qui aurait pu reconnaitre ces vetements : Jean Rambla…
Oui effectivement on se le demande. On se le demande.
« Il faut dire que votre argumentation consiste à marteler qu’on ne saurait remettre en cause quoi que ce soit de l’enquete. Partant de ce principe on ne peut pas aller bien loin »
Une fois de plus, vous n’avez rien compris à ma présence sur votre page.
Au cas où vous ne l’auriez pas encore remarqué, je me réfère très peu à l’enquête, sauf à de rares occasions et à propos de faits avérés. Il me semblait pourtant vous avoir énuméré les points discutables à mon sens.
Mon argumentation consiste à mettre l’accent sur les invraisemblances de votre scénario, sur les incongruités de vos raisonnements. A souligner vos erreurs de déduction. A vous pousser dans vos retranchements pour que vous donniez des explications précises lorsqu’un point de votre scénario pose un problème de crédibilité.
Rien de plus !
Je vous remercie de votre précieux concours.
« Une chose est de rester pour dissimuler un corps et dissimuler des vetements poisses de sang, une autre chose est de prendre le thé avec la patronne.Le sophisme il est sans doute là. »
A lire ce que vous venez d’écrire, je suis sûr que vous n’avez rien compris à ce qu’est un sophisme.
« Un sophisme est une argumentation à la logique fallacieuse. C’est un raisonnement qui cherche à paraître rigoureux mais qui n’est en réalité pas valide….. » (Wikipédia)
Exemples vos sophisme:
« La petite fille n’a pas été violée donc elle s’est enfuie dès l’arrivée vers 11h30 »
Vous savez bien que rien ne le prouve.
Ou encore:
« « ce décalage d’une heure (c’est vous qui l’affirmez) signifie que lorsque Christian Ranucci arrive sur les lieux, l’enfant est déjà décédée depuis un petit moment.(rien ne le prouve) »
Vous partez d’éléments non avérés pour déduire des éléments qui ne le sont pas davantage.
C’est cela un sophisme gihélien !
Bravo.
« Il y avait tout de meme un témoin qui aurait pu reconnaitre ces vetements : Jean Rambla… »
Impossible. Trois raisons à cela.
1) Les vêtements (selon vous) étaient inondés de sang. Il m’étonnerait fort que la justice les porte au pressing avant de les montrer à Jean
2) Jean a vu l’homme en « costume ». Il m’étonnerait fort que l’homme ait poursuivi la fillette( toujours selon vous) vêtu d’une veste. Il faisait très chaud, ce 3 juin !
3) Les Aubert ont vu l’homme (toujours selon vous, car vous vous refusez à ce qu’il soit Ranucci) vêtu d’un haut blanc: polo ou chemisette.
Au fait, savez-vous mon alias ?
Je vous le donne en mille:
« Celui qui a réponse à tout »
Votre malchance est d’être tombé sur moi !!! (Lol)
« Je vous remercie de votre précieux concours »
Je vous trouve un peu court dans vos réponses. Je vous conseille quelques vitamines C et un peu de magnésium. Seul problème, ils ne sont pas pris en charge par la CNAM !
QUELQUES EXEMPLES DE SOPHISMES GIHELIENS
Vrai: La fillette a été enlevée vers 11h10.
Gihel : J’ignore les conditions de circulation sur la Rn8bis en ce
jour de Pentecôte 1974. Je suis dans l’incertitude d’un
arrêt ou non en cours de route. Cela ne m’empêche nullement
de déduire que la Simca est arrivée dans le Chemin de la
Doria vers 11h30. ( ????)
Vrai : La fillette n’a pas subi de violences sexuelles.
Gihel : J’en conclus que l’homme n’a pas eu le temps de le faire
(hypothèse). Et s’il n’a pas eu le temps de le faire, c’est
que la fillette s’est enfuie (hypothèse) puis s’est cachée
dans la garrigue (hypothèse) où elle s’égratigne les jambes.
( ????)
Vrai : Le chien renifle quelque chose que le rapport du maître-
chien ne précise pas.
Gihel : j’en conclus que c’est obligatoirement le pull (hypothèse).
Le chien fait sans doute un détour (hypothèse). J’en déduis
que les gendarmes qui suivent le chien passent la poêle à
frire et trouvent le couteau ailleurs que dans le tas de
tourbe, le 5 juin ( ?????)
Vrai : Arrivé au bout du chemin de la champi, le chien tourne à
gauche.
Gihel : Le chien remonte la Rn8bis en suivant le bas-côté gauche
( ????).
Vrai : Le chien dépasse l’aplomb du lieu du crime d’une trentaine
de m. On le ramène à l’aplomb. Il ne reprend plus la piste.
Gihel : L’homme a traversé la route pour rejoindre sa Simca
( ?????).
Vrai : Les Aubert voient un homme avec un paquet/enfant près de la
voiture de Ranucci
Gihel : C’est l’homme qui, après le crime, est retourné se changer
dans sa Simca (hypothèse).
Il a mis ses vêtements qui étaient « inondés de sang » dans
un sac (hypothèse). Il revient sur le lieu du crime pour
fignoler la dissimulation du corps (hypothèse).
Vrai : La 304 est au fond de la galerie, à une trentaine de m de
l’entrée
Gihel : C’est l’homme qui a conduit la 304 dans la galerie
(hypothèse). J’en conclus qu’il est allé cacher son sac de
vêtements inondés de sang pour qu’on ne les retrouve pas. (hypothèse). ( ????)
Si vous préférez, vous remplacerez avantageusement « hypothèse » par :
« invraisemblable » , « élucubration » ou bien « rien ne prouve cela »
Les ????? signifient : « My God, on est dans un roman de science-fiction »
Vrai: La fillette a été enlevée vers 11h10.
Gihel : J’ignore les conditions de circulation sur la Rn8bis en ce jour de Pentecôte 1974. Je suis dans l’incertitude d’un arrêt ou non en cours de route. Cela ne m’empêche nullement de déduire que la Simca est arrivée dans le Chemin de la Doria vers 11h30. ( ????)
Vous me faites parler et le procédé n’est pas ce qu’il y a de plus fair-play. C’est une différence entre vous et moi, je ne prétends pas parler pour vous.
Et vous me faites dire des choses fausses : le jour de la Pentecôte à 11 heures, matinée d’un jour férié, il n’y avait pas de circulation, c’est une certitude et donc nous avons minuté le trajet vers 11h un jour de semaine sans forcer, c’est une demi-heure la durée du parcours. Pourquoi est-on sûr que cet homme ne s’est jamais arrêté ? Parce que dès qu’il s’arrête la gamine ouvre la porte et s’enfuit demander du secours. Et le trajet choisi a une caractéristique, il n’y avait pas à l’époque un seul feu et on était sûr de ne jamais avoir à s’arrêter.
L’enlèvement est retenu à 11h, donc à 11h30 effectivement, elle se trouve sur les lieux, ce n’est pas une hypothèse c’est une déduction à partir des éléments du dossier.
Sur le site il y a une interview de Gregory Dubrulle. Les circonstances de l’enlèvement sont à peu près les mêmes et il dit une seule chose : il est terrorisé. On lui aurait donné une seule chance de s’enfuir, il l’aurait prise et sans demander son reste.
Ah bon vous ne parlez pas pour les autres ?? Et quand vous me faites dire que les innocents n’ont pas besoin d’être défendus, c’est quoi ? Quand vous me faites dire que les coupables n’ont pas droit à un avocat, c’est quoi ?
L’enlèvement a eu lieu entre 11h05 et 11h20. si l’on en croit les dépositions des époux Rambla… qui ne mentionnent pas de marque de voiture concernant les déclarations de leur fils, à propos de l’enlèvement de leur propre fille.
Vrai : La fillette n’a pas subi de violences sexuelles.
Gihel : J’en conclus que l’homme n’a pas eu le temps de le faire (hypothèse). Et s’il n’a pas eu le temps de le faire, c’est que la fillette s’est enfuie (hypothèse) puis s’est cachée dans la garrigue (hypothèse) où elle s’égratigne les jambes. ( ????)
Effectivement, vu le traquenard on est sûr d’une chose et la ruse du chien perdu, il avait l’intention de la violer. Les aveux de Christian Ranucci qui parlent d’une promenade ne collent pas avec les circonstances de l’enlèvement. La fillette s’est enfuie, c’est une certitude sinon elle ne serait pas couverte de griffures aux jambes qui sont une constatation du légiste, donc ce n’est pas une hypothèse, c’est une déduction. Le seul endroit où elle pouvait se faire ça, c’est dans l’espace qui se trouve à droite de la route nationale en regardant vers le carrefour de la Pomme.
Je ne vais pas continuer à répondre à tout ce fatras, j’invite les lecteurs à relire simplement les articles où ils trouveront tous ces détails expliqués.
Tout dépend si l’on prends pour argent comptant ce que dit Ranucci, sur l’absence de mauvaises intentions. Surtout lorsqu’on les croise aux lanières de cuir et au témoignage – certes tardif – d’un gardien des Baumettes. Ce qu’il voulait faire d’elle on ne le saura jamais avec certitude, puisque l’accident l’a interrompu, l’a affolé et l’a poussé à tuer.
Pour ma part j’éviterai de tirer des conclusions définitives sur les intentions initiales de Ranucci.
Votre façon de raisonner n’a pas de sens. Quand on examine un dossier, on examine toutes les pièces, on ne focalise pas sur le fait que tel ou tel serait sincère ou pas.
Or le témoignage de Jean Rambla ne laisse aucunement douter sur les intentions du ravisseur, c’est un prédateur sexuel qui avait pris une technique : aborder deux enfants et s’arranger pour éloigner l’un d’eux et l’enlever. Les lanières de cuir relèveraient du sado-masochisme, pas de la pédophilie directement. Je doute que vous trouviez dans le dossier quelque chose sur les pratiques sado-maso de Christian Ranucci, il n’en avait pas. Il avait tout près de lui tous les enfants que gardaient sa mère et il n’en a agressé aucun.
C’est l’absurdité du scénario de l’accusation qui est en cause car imaginer qu’il tue l’enfant parce qu’il a eu un accident relève de la crétinerie. On donne 14 coups de couteau parce qu’elle s’est refusée à vous, qu’elle vous a trahi – ce qui renvoie d’ailleurs à un psychopathe -, pas parce qu’on a eu un accident, dans d’autres cas pour empêcher qu’elle ne témoigne contre vous. Surtout si les Aubert sont à « quelques mètres de la voiture » comme ils le prétendent devant les policiers.
Il voit une voiture toute proche et il tuerait l’enfant qui hurlerait sans que les Aubert n’entendent…
Vous avez l’air de savoir beaucoup de choses sur la criminologie et les comportements d’un criminel type. Vous avez des amis ou proches criminologues qui peuvent remettre en cause le scénario de l’accusation ?
Le scénario de l’accusation se remet en cause tout seul : il est incohérent.
Bonjour
À propos du pull over rouge, la question à se poser est celle ci : QUAND a-t-il été déposé dans la galerie ?
S’il avait appartenu à un ouvrier, le chien policier aurait fait des tours et des détours dans la galerie avant de remonter le chemin jusqu’à la route (en gros l’itinéraire d’un ouvrier lambda qui vaque à ses activités toute la journée et qui dit au revoir à ses collègues à la fin de sa journée de travail).
Mais si c’est l’assassin qui l’a déposé,je ne crois pas qu’il l’ait fait le 03 juin.
Imaginons le déroulement suivant :
L’assassin, après avoir accompli son forfait, et conduit le coupé Peugeot dans la galerie, retourne à son véhicule chemin de la Doria.
Et là, en voyant le pull over, il prend conscience que ce fichu vêtement peut le perdre. Il décide donc d’aller le cacher à côté du coupé, mais pas aujourd’hui : l’autre qui comate dans la voiture peut se réveiller à n’importe quel moment et le surprendre; en plus, Monsieur GUAZZONE, avec sa manie d’inspecter les galeries, peut le trouver…
Il ira donc le lendemain (soit le 04 juin), mais pas pendant la journée, car des ouvriers pourrait le voir ; il faut y aller le soir (en plus à ce moment là le coupé aura déjà été extrait, enfin normalement). De plus il va en profiter pour vérifier que le cadavre reste bien recouvert, et au besoin il peaufinera la dissimulation qu’il n’a pas pu parfaire comme il voulait la veille.
Il stationne donc sa voiture sur le bord de la route, vérifie son « travail », et prend le pull over dans le coffre de la voiture. Il se rend à pied dans la galerie (par souci de discrétion), arrive à l’endroit où le coupé était embourbé la veille. Il dépose le pull derrière les planches en bois et retourne à la voiture ni vu ni connu.
Il a bien effectué à pied le trajet que refera le chien policier (de plus le lendemain 05 juin à 15 h 40 le chien flairera à une piste qui a moins de 24 heures)
Le pull over (qui sera retrouvé le 05 juin à 15h20) aura séjourné moins de 24 heures dans la galerie, ce qui explique l’absence de traces de moisissure.
N’oublions pas que M. GUAZZONE, le 03 juin vers 18h 00, a effectué une inspection des galeries après avoir remisé le tracteur qui a servi à desembourber le coupé, et il n’a rien remarqué d’anormal (et il est homme à tout remarquer, même des préservatifs ne peuvent échapper à sa vigilance, alors un pull over…)
Et c’est là qu’un appel à témoins aurait peut être été fructueux, s’agissant d’inviter tout automobiliste à signaler une voiture stationnée à cet endroit non pas seulement le 03 juin mais également le 04, voire le 05 au matin (le temps qu’il s’arrête, se rende au bosquet macabre, retourne à son véhicule pour prendre le pull over, aille jusqu’à la galerie déposer le vêtement puis revienne à sa voiture, il a bien dû s’écouler 20-30 mn) ; et pas seulement un véhicule, mais aussi un promeneur…
À moins qu’il soit retourné chemin de la Doria…
conjectures, conjectures…
On a reproché à Ranucci d’être là au mauvais moment au mauvais endroit; je ne sais pas si ça été fait, sans pour autant les mettre en cause, on aurait pu aussi inviter GUAZZONE et RAHOU au tapissage en même temps que Christian. ce sont les habitués de la galerie. Peut être rencontrer des gens qui ont vu l’homme au pullover rouge.
Hum, c’est un peu tard pour faire une réponse, mais je suis l’affaire Ranucci depuis le début et j’avais 21 ans lors de son exécution.
Ce que démontre Admin est sans appel et clairement justifié.
Si l’on croit à la culpabilité de Ranucci Christian, on peut quand même se poser des questions sur une enquête bâclée et sur les impasses des témoignages qui ne correspondaient pas avec sa culpabilité.
Mais surtout avec l’affaire Dils, accusé à tort et reconnu innocent au bout de 18 ans, nous pouvons nous féliciter de l’abrogation de la peine de mort.
Sinon il y aurait eu des centaines de décapités, tous innocents, car les enquêtes ne sont pas infaillibles et les témoignages devraient être interdits.
99% des gens ne savent même pas dire comment sont habillés leurs conjoints, ou leurs enfants, le jour même, sans parler de ceux qui ne se souviennent pas de la couleur des yeux de leurs proches.
Faites l’expérience lors d’un dîner, vous serez étonnés.
Dans l’affaire Guy George, la pauvre jeune femme qui avait réussi à fuir ne l’a pas reconnu lors d’un face à face et avait dressé le portrait robot d’un Maghrébin au lieu d’un métis noir.
Alors, en voiture… non l’assassin sévit toujours ou, avec un peu de chance, il est mort avec son horrible secret mais je n’y crois pas, à 72 ans plus ou moins.
De plus les témoins crédibles l’ont vu sans lunette. Hors Christian Ranucci était myope comme moi et l’on ne peut pas quitter nos lunettes sans être dans le brouillard.
Pour un homme qui enlevé des enfants, c’est gênant et pas crédible.
La justice n’a pas toujours été à la hauteur de ce que nous attendons d’elle, pensez à l’affaire d’Outreau.
Quand Admin parle des policiers pendant l’occupation, il dit vrai et les juges n’avaient pas été révoqués par de Gaulle pour ne plus plonger la France dans la guerre civile et éviter les règlements de compte.
Cette période était mon dada, vu que j’ai fait des études d’histoire à cause de cette période.
Enfin je dirais pour finir dans une note plus ésotérique : pourquoi la famille Rambla trinque t-elle encore avec Jean Baptiste Rambla qui, par deux fois, assassina des femmes d’une façon horrible ? Une malédiction sans fin de l’innocence qui réclame vengeance ?
L’ombre de Christian Ranucci plane sur la famille et sur d’autre puisque le fils l’avocat général s’est suicidé peu de temps après la mort de Ranucci.
En tout cas aujourd’hui Ranucci aurait été acquitté au bénéfice du doute, surtout avec Éric Dupont-Moretti comme avocat de la défense.
Je terminerai en disant merci à Mitterand pour l’abolition de la peine de mort et merci à Chirac pour avoir en 2005 définitivement inscrit son interdiction dans la constitution.
Et merci à Admin pour son éclairage courageux, intelligent et dont je connaissais certains des arguments implacables prouvant l’erreur judiciaire.
De plus, des crimes d’enfants ont continué dans la région sans que la police ne trouve les coupables. Je continue à chercher qui peut être le « Grêlé » et les assassins divers des 17 disparus de l’Isère et j’en passe…
Je pense que la police n’est pas assez formée ou n’a pas assez de moyens pour trouver tous les assassins. On est sur une politique du chiffre alors que la recherche de la Vérité demande des moyens, de l’argent et du temps, et pour tous les citoyens qui sont confrontés à l’horreur de perdre un être cher, le temps doit paraître sans fin quand rien n’aboutit ou quand on finit par relâcher un innocent comme Dils, ce qui laisse les parents des enfants massacrés sans réponse et sans auteur de l’assassinat.
Voilà et bravo à Admin pour sa patience envers ceux qui ont une mauvaise foi évidente, franchement j’admire cet homme et merci pour son site .
L55, merci à vous pour votre lucidité et pragmatisme.
Tous ceux qui sont convaincus de l’innocence de Christian Ranucci,
souhaitent vivement l’identification et l’arrestation de l’homme au pullover rouge le véritable assassin de Maria Dolorès!
Après quarante années que ce meurtre a été commis, je ne peux dire ce ce commentaire : la justice était pourrie et nulle dans ces années, et je n’oublie pas ces jurés que l’on a bien manipulés, et police, et gendarmes au képi. Des pauvres types n’ont rien fait d’autre que des erreurs et mensonges en envoyant à la guillotine un jeune homme innocent…
Si vous dormez en paix, si vous êtes encore en vie, j’espère que le remords vous empêche de dormir.
Quant à ceux qui sont morts, ils ont eu des comptes à rendre au paradis ou en enfer… Honte à vous tous. Que la honte et le remords vous étouffe…
Annick Saint-Jalme Durand