Le tribunal judiciaire de Lyon a relaxé définitivement le 16 juillet 2020 Luc Tangorre pour des faits allégués de tentative de corruption de mineure, le parquet n’ayant pas fait appel.
Pour l’Agence France Presse – qui visiblement se garde de creuser le dossier qu’elle fait semblant de ne pas connaître -, ce n’est qu’une affaire de conviction, comme si l’accusation portée contre lui avait une quelconque consistance.
La dépêche – rédigée sans doute par un stagiaire (c’est l’été) et retravaillée au corps par le Figaro – explique : « Les faits de tentative de corruption de mineur pour lesquels il était jugé à Lyon concernaient une jeune fille de 14 ans qui expliquait avoir été abordée par lui dans la région lyonnaise et invitée à se rendre à un rendez-vous puis l’avoir revu deux fois. Luc Tangorre a nié farouchement le délit reproché, affirmant ne pas s’être trouvé sur les lieux voici trois ans. Ses avocats sont parvenus à convaincre les juges lyonnais. »
Malheureusement pour le parquet et l’AFP, tout démontre que l’affaire de Lyon constitue une erreur judiciaire – la quatrième pour Luc TANGORRE, c’est un exploit – : le dossier ne repose que sur un seul témoignage, vraisemblablement arraché de haute lutte par la gendarmerie sur la seule base du délire médiatique suscité notamment par les dépêches de l’AFP…
Il est tout de même curieux de prendre ce dossier sous l’angle de la conviction des avocats que l’on veut bien saluer mais qui n’a qu’une importance secondaire, et ne pas du tout examiner la matérialité des faits.
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