L’inspecteur Grivel, celui qui en dit trop …
La police a demandé à Mme Mattéi de se rendre aux funérailles de la petite Marie-Dolorès, pour le cas où l’homme au pull rouge s’y manifesterait, c’est ce dont elle témoigne aux avocats de Christian Ranucci…
La police a demandé à M. Martel de se déplacer dans un asile psychiatrique pour voir s’il ne pourrait y croiser l’homme au pull rouge… En vain.
Ce sont des choses qu’ils ne pouvaient inventer et qui démontraient à l’envi que la police de Marseille prenait cette piste au sérieux, tout en la dissimulant.
Elle aurait pu la suivre, les Renseignements Généraux – paraît-il – ont recherché dans les archives combien de Simca 1100 grises immatriculées en Meurthe et Moselle et dont le numéro minéralogique comprend un 8 étaient répertoriées dans le registre des cartes grises, et n’en ont recensé qu’une centaine pour celles en circulation au moment des faits…
Il est donc possible qu’un jour l’on soit en mesure de donner un nom à cet homme qui rodait dans les cités marseillaises des quartiers nord…
En attendant l’on aura compris comment les enquêteurs ont vidé le plus qu’ils pouvaient du dossier toute référence à ce qui nimbe le pull rouge avec des boutons dorés sur l’épaule, pourtant conservé au titre de l’affaire Marie-Dolorès Rambla, après avoir été saisi sous des planches, dans la galerie où se trouvait la voiture de Christian Ranucci.
Le meurtrier avait pris la place du conducteur, basculant Christian Ranucci sur la banquette arrière et conduisant la Simca dans le tunnel qu’il connaissait parfaitement lui.